Aptitude à persévérer dans une activité, un travail de longue haleine, sans se décourager.
Voire:
Résignation ; courage pour supporter.
Oui, patience...
Sur quelques "fronts":
L'assurance de maman, qui, malgré plusieurs mails, un mandat signé par Colette, des coups de fils (musique d'attente...), envoie, encore, toujours, les documents en rapport avec un dégât des eaux à Mirabeau, à ma sœur Babeth qui ne s'en occupe plus. Et pas à moi qui suis sensée gérer l'affaire...
Gilles qui l'a perdue, sa patience, et court d'un bout à l'autre du jardin, tond, ramasse, taille, fait des tas (moins que d'habitude, il progresse), désherbe, décaillasse... Comme s'il n'avait pas le temps...?
S'agace pour un outil, une planche, une idée, un-e... récalcitrant-e.
Rien n'urge. Sauf pour lui (?).
Nous reprendrons des poules quand le poulailler sera opérationnel (il manque la porte automatique solaire, commandée ce matin). Il a déjà été surélevé, les deux petites portes ont été remplacées par une grande, la barre qui gênait pour le nettoyage a été ôtée...
Et puis j'ai, d'un seul coup, plusieurs chantiers sur le feu (en fait, pas du tout sur le feu, cela peut, doit, mijoter encore quelques jours, semaines, mois, s'il le faut):
Depuis 18 mois j'ai la faïence pour la cuisine. Je ne pouvais démarrer sans la plaque de protection en alu. Simon l'a installée en quelques tours de mains. Je n'ai plus qu'à m'y mettre (et pour cela il me faut une plage horaire tranquille minimum).
Et puis, je ne peux m'empêcher de penser à refaire le sol du bureau à chaque fois que je m'y installe, que je le traverse...
De son coté Arthur a fait des projections pour faire la dalle de la maison de Berthe (il va y installer sa salle de sport).
Il semblerai qu'il y ait des secousses dans la patience...
(Qui dans mon cas, à propos de l'assurance de maman, a des limites)