samedi 31 août 2024

Des Chicoufs au... Ploufdanslebain (plus ou moins).

Dernière semaine d'Août intense.

Avec Bastien et Apolline.
A occuper et qui occupent.
Apolline qui a besoin d'une main rassurante pour aller, par là, ou par ici, et aussi à la balançoire (oui, à la balançoire!!!)...
Bastien, monsieur mille questions, même quand il connait la réponse, qui raconte le jeans craqué de Coline, la visite de l'école avec la maîtresse gentille et des ballons et des vélos et Gabin (qu'il connait de la médiathèque) et la cantine (avec des chaises)...
Bastien qui désherbe, avec papi, démonte la ferraille, avec papi...
Apolline qui se couvre de boutons qui grattent (une "sorte de pieds/mains/bouche" pas sur les pieds, mains et bouche) et oblige ses parents à courir chez le médecin après leur journée de travail (Emma a démarré un nouvel emploi, dans une crèche, Victor tond, taille et débroussaille entre deux averses/orages)
Rigolo, n'est pas?
De son coté Suzanne se tracasse pour la rentrée (quels vêtements? Et quiquandcomment aller au Mans? Et... Elle a fait ses courses de fournitures, a essayé et choisi quel sac (à main/de classe) elle allait utiliser). Il lui reste à se caler sur des horaires... Classiques. N'est ce pas?
Et puis il y a Gilles qui dort de moins en moins.
Qui s'agace de plus en plus...
Une erreur du service de gestion et la date "officielle" de sa retraite, et sa fatigue collante devient inquiétante.
Et nous n'avons plus de médecin traitant.
Et aucun médecin ne prend de nouveaux patients dans notre joli coin de campagne.
Heureusement, à l'affut sur D*c*o*i*, je lui ai dégoté un rendez-vous. 
Donc vendredi nous y sommes!
Enfin, j'y suis.
Mais seule.
La directrice est à la réunion des directeurs et la collègue...
Bon, je vais faire un tour en l'attendant.
Deux petits kilomètres...
Avec le dernier sous une pluie battante.
Alors, trempée (et toujours sans collègue), je rentre.
A la maison je profite des compétences, et de la patience, de Clovis pour installer le mail académique sur mon téléphone portable (c'est pas ce biais que je vais recevoir mes missions).
Je reviens en début d'après midi pour trouver l'école ouverte et les collègues à leur poste. 
Je propose mes services puis assiste à la visio TR (Moui... Titulaire Remplaçant). 
Visio à la hauteur de ce que je connais de l'éducation nationale: Monsieur P se connecte, se présente et perd la connexion. Il mettra de longues minutes ponctuées de "Mais ça marche pas! Comment on fait? Qu'est ce que c'est que ce bazar?" de collègues qui ont oublié de couper leur micro, devra changer de bureau et piquer l'ordi de son assistante, pour nous expliquer... Pas grand chose.
Non, pas grand chose... Mais en infantilisant les collègues qui attendent des réponses.
Voilà, ça c'est fait.

Tout comme le rendez-vous de Gilles chez le médecin, où je le récupère. 
C'est tout bon, il est rassuré (et déjà il a retrouvé le sourire et ressorti ses blagues).
Ce ne sera que de retour à la maison, après être passés à la pharmacie, puis chez Simon et Cynthia, pour un coucou express, que je me rends compte que j'ai reçu mes première missions (Ouha! la beauté de ce tableau bicolore!).
Jeudi et vendredi je vais me promener, une classe/école le matin, une autre l'après midi (pas dans mon secteur), pas encore des collègues malades, mais des directrices, un directeur, en formation.
En attendant je suis à disposition... Mais je vais pourvoir, puisque je connais les niveaux des classes dont je vais, ponctuellement, avoir la charge, préparer quelques activités (et commencer un cahier de remplaçante. Ce serait bien, non?).
Heu... Nous avons aussi prévu... De ne rien faire. En tout cas demain. Ce matin Suzanne et moi devons démonter l'expo "Femmes" à la médiathèque et cet après midi Victor, Emma et Apolline nous attendent pour une petite visite.
D'ici là l'orage sera terminé, non?

jeudi 29 août 2024

Vagues de vacances (5éme étape).

Et cette fois je raconte Facibelle, pas si facile, et vous montre qu'il peut pleuvoir, aussi, dans le sud.
J'en avais envie, j'ai proposé: la rando de la lame de Facibelle.
Avec Arthur nous avions étudié les options, et proposé à l'assemblée une boucle de 10 km. 
4 heures... Ok! Ont-ils dit (Ils avaient un vague souvenir de la passerelle. Et ce souvenir remportait tous les suffrages. A peine s'ils se souvenaient de la Lame, contrairement à moi).
Circuit [de la Lame de Facibelle] que nous avons attaqué avec enthousiasme. 
Et sans aucun doute trop vite. 
Même si le soleil était voilé et que nous étions sous les arbres...
Une fois la lame atteinte puis dépassée...
...ce n'était quasi que de la montée..
Et là...
...Gilles est devenu muet (Inquiétant, n'est ce pas?),...
...Suzanne a commencé (et n'a plus arrêté) de se plaindre de maux de tête... 
(mais elle n'avait pas pris son médicament contre les migraines)
Oui, c'est beau...
...mais cela continue de monter, même après le pique nique... 
(qui a à peine rendu la parole à Gilles, et n'a pas annihilé la migraine de Suzanne... 
(qui, en fait, n'a quasi pas mangé))...
Alors, après délibération, nous avons décidé de renoncer.
Nous avons fait demi tour (Nous avons quand même fait 8km...).
Et nous avons passé un bon moment dans le lit du Bès.
Tranquilles...
Pas comme la pluie qui s'est abattue sur nous le lendemain (j'étais partie chercher des légumes (et vider les poubelles (j'ai l'impression d'avoir mille fois vidé les poubelles, les sacs dans la grosse poubelle, à coté de la maison, les emballages dans le conteneur, trop haut, à bout de bras, au carrefour, à 500 mètres de la maison (et les emballages ça pue aussi, dans la voiture))), de l'autre coté de la vallée quand un rideau blanc a brusquement effacé le paysage)!
Des ruisseaux ont couru sur le chemin...
Mais où sont les collines?
Une cascade a jailli de la gouttière. Et du plafond...
Le vent a promené chaises et panier à linge (je vous parle du linge rincé et re rincé?).
Un bon arrosage!
Qui donne à voir une autre facette du paysage...