vendredi 11 avril 2025

De l'impact du colza et autres fariboles.

En vrac:
Depuis la rando au milieu des colzas je mouche, je respire, mal, par la bouche...
Mais rien qui ne gène pour un mercredi avec Apolline, actif et ensoleillé.
Médiathèque, méga sieste (j'y ai coulé à pic, épuisée par une très mauvaise nuit) et un nouveau mot à son vocabulaire: "dehors!"
Et si nous ne sommes pas assez rapides à sortir elle n'hésite pas à nous pousser (littéralement) dehors!
Jeudi, organisation pour Suzanne qui travaille (et aime ça), nous allons en consultation pour Gilles (où il est question d'alimentation saine). Puis, c'est parti pour des activités en extérieur (nous aurions eu tort de nous gêner!): Gilles retourne le potager, et tond, pendant que je ponce un vieux buffet (j'ai des projets pour lui).
Gilles prépare le repas et, comme d'hab, sort beaucoup de vaisselle (soit!), qu'il lave à l'évier (pourquoi?) et entasse pour le faire sécher (et qui fait masse quand vient le moment de mettre la table), au lieu de remplir le lave vaisselle (c'est un point d'incompréhension récurant entre nous). 
Dans la soirée nous sommes allés, quasi bras dessus, bras dessous, chercher Suzanne.
La lune est pleine mais c'est le rhume qui me réveille...
Ce matin, pas de déplacement prévu.
Pas de consultation, Suzanne ne travaille pas.
Je me suis réveillée avec la migraine mais...
(Blogger me charge les photos du jour dans le désordre et... 
Zut, crotte, flute! Ça ira comme ça!)
Hop, pendant qu'ils dorment encore...
...quelques kilomètres en deux petites heures.
De retour à la maison je trouve Gilles au potager et Suzanne au petit déjeuner.
La migraine est tenace, je prépare le houmous d'Arthur (base de son petit déjeuner) et les encas aux pommes  (et sans sucre) pour les fringales.
J'ai hâte d'aller me coucher (au moins je n'ai pas à m'inquiéter du repas. Nous allons manger les "restes" d'hier. Gilles a fait pour 10 alors que nous n'étions que... 3)...
(De toute façon je ne peux pas poncer tant qu'Arthur n'a pas terminé sa nuit matinée de sommeil)

mercredi 9 avril 2025

Bien démarrer la semaine (et les vacances).

C'est les vacances.
Et l'on pourrait croire que cela ne change rien pour nous.
C'est vrai (Gilles dit: "Avec tout ça [la retraite] on a plus de vacances") mais c'est indéniablement faux, aussi.
Pendant les vacances le rythme et les activités quotidiennes évoluent en fonction de ceux qui le sont, en vacances:
Suzanne, qui fait une semaine d'essai/d'apprentissage comme serveuse dans un resto (avec, à la clef, si tout est ok, deux mois de boulot d'été assurés), journées coupées, allers et retours à assurer ou organiser (avec, dès le premier jour un couac: les enfants (Suzanne, puis, elle les a rejoint, Clovis et Coline) nous ont "perdus". Nous attendions un message, un coup de fil qui indiquerai que son service était terminé et... Aucun de nos téléphones n'ont sonné! Ils se sont inquiétés (+/- 15 minutes) jusqu'à ce que, inquiète de la longueur de cette soirée j'appelle Suzanne...).
Et puis la visite de Viton et son petit fils Youri, en vacances, une journée à papoter, à la maison, au parc, à la maison,...
...sur le chemin pour aller voir les chevaux, et ramasser des coucous, à la maison...
Et puis vacances scolaires riment aussi, cela ne change pas, avec Coch'Mout'Team et rando en troupeau (d'enseignants et ex enseignants (Gilles étant l'exception qui...)). 
Alors ce mardi nous (je) avons délégué les trajets de Suzanne à Clovis et Coline (qui lui offrent aussi la possibilité d'une douche entre son entrainement et le service du soir) (Merci les jeunes!) et...
...nous avons rejoint la troupe, additionnée, cette fois-ci, des trois plus jeunes de nos plus jeunes,...
...pour deux fois 7 kilomètres, avec pique nique, chez Camille, au milieu (comme une gourde j'ai laissé le notre, de pique nique, dans la voiture au point de départ (et d'arrivée)).
Rando tranquille, à plat, entre Beauce et Gâtines Tourangelle, entre colzas et ciel bleu...
...suivie d'un repas partagé en terrasse, une séance de yoga au soleil (et entre les chardons)...
...(et avec un perturbateur facétieux) et une opération projet d'été menée de main de maître (Si, si!).
Et puis ce matin, j'ai mis le réveil (en fait je n'en ai pas besoin, je dors très peu/mal) et à 7h20, pile, j'ai récupéré Apolline, à 20 minutes de la maison (ses parents ne sont pas en vacances).
Et c'est parti pour un mercredi!

dimanche 6 avril 2025

Les 52 de Virginie: "proches"

Et cette semaine, la 14éme, Virginie, dans son défi photo nous lance à la recherche de ce qui est proche. Et...
J'aurai pu faire dans la géographie, ce qui est proche est magnifique en ce moment:
Le printemps habille les arbres et les talus de fleurs, les champs nous proposent les grands aplats jaunes des colzas, pour faire le pendant du ciel magnifiquement bleu.
Gilles, lui, proposerait son jardin peigné, tondu (et retondu! Merci à Simon pour le tracteur tondeuse qui fonctionne! La tonte est passée d'agacements et ronchonnage à détente zen), taillé, tas d'herbe empilés (on pourrait nourrir quelques moutons, en fait, avec tout ce foin)(il a même tondu les deux petits coin d'herbe contre la maison (qui font polémique habituellement, puisqu'il les oublie régulièrement (alors que c'est ce que l'on voit en arrivant dans le jardin))).
S'il était possible de ne pas remarquer ce jardin nickel Gilles nous interpelle: "Tu as vu le jardin? Tout ce que j'ai fait?"
Oui, j'aurai pu.
Mais le terme "proche" m'a tout de suite parlé d'une autre notion:
"Qui a de profondes affinités, qui entretient des relations étroites avec quelqu'un d'autre"
Comme ces deux là...
N'est ce pas?
Ou comme leurs pères perchés là-haut, qui se retrouvent plusieurs fois par semaine pour faire de l'escalade (la nacelle télescopique c'est pour effectuer le nettoyage de la falaise), leurs mères qui ont couru ensemble la semaine dernière.
Comme Clovis et Coline venus soutenir Suzanne au stade (une heure et demie d'attente et deux heures de route, aller retour, pour quelques secondes de course), les câlins réguliers qu'Arthur réserve (et réclame à sa sœur) (la réciproque est vraie).
Les heures de discutions, entre Arthur et Clovis, autour de leur futur emploi commun... 
Les coups de fils/messages qu'ils (les 5, et aussi entre/avec les valeurs ajoutées) échangent régulièrement (Clovis faisant ronchonner ses frères et sœur, ne répondant qu'une fois sur deux), les coups de main qu'il se donnent...
Proches ils sont (Il va sans dire qu'ils le sont de nous aussi. Passant à la maison, à leurs rythmes, nous charriant, régulièrement, comptant sur nous pour ceci ou cela, s'inquiétant parfois...).
Et c'est un vrai plaisir pour moi qui n'ai quasi jamais fréquenté mes cousin-e-s, qui ne suis pas particulièrement proche de mes frère et sœurs (c'est dommage, n'est ce pas?).
Oui, proches...
Ce midi Gilles a prévu un couscous et a lancé les invitations (oubliant que Suzanne serai au boulot ce midi (en même temps il est de plus en plus difficile de trouver des moments où nous sommes tous disponibles (et pourtant nous avons la grande chance qu'ils habitent tous, pour le moment, dans notre coin!))). 
Rien de tel pour entretenir les liens que du temps et des souvenirs communs...
Il me semble.

samedi 5 avril 2025

Urvial ou flubain...

...ou la chronique d'un vendredi presque ordinaire.
Mercredi soir Suzanne est rentrée, elle n'avait pas cours ce jeudi.
Mais elle avait cours vendredi jusqu'à 14h30, à coté du Mans, et devait être à 18h, à Blois pour une course de reprise de compétition. 
Comme le premier car de l'après midi ne la ramène qu'à 17h15, à Bouloire (à une demie heure de chez nous, à plus d'une heure de Blois) je devais aller la chercher. Temps qu'à faire un aller retour autant nous épargner le car à 6h25. 
Nous (Suzanne et moi) avons quitté la maison à 7h (une demie heure de sommeil en plus, pour Suzanne ce n'est pas une paille) et je l'ai déposée devant son lycée pile à l'heure pour son premier cours.
J'y ai garé la voiture, j'ai calé mon sac sur les épaules (Ah, zut! C'est là que je me suis rendue compte que j'avais oublié de prendre une fourchette pour manger ma salade!) et mes pas plein est (je le sais parce que j'ai eu le soleil en plein dans les yeux les 15 premières minutes de mon trajet).
Pas de photos au début de mon périple, rues, voitures, bus, vélos et trottinettes.
Mais rapidement, j'ai dévié des grands axes pour me glisser le long de la Sarthe.
D'où le titre:
Au plein cœur de la ville, que l'on entend palpiter, ronronner, sonner,...
...et totalement hors d'elle.
J'y ai "croisé", ceux qui se pressent et ceux qui flânent.
Les mamans, et papas, à poussettes, les papis, et mamies, à cabas, les promeneurs de chiens de tous poils, les bavards, téléphone visés à l'oreille, les ravis de la crèche, sourire jusqu'aux oreilles...
Ceux qui, seuls au monde, passent sans voir personne, ceux qui disent bonjour, ceux qui cherchent la discussion.
J'ai émergé du chemin de hallage sur les quais et ai traversé le vieux Mans... 
...pour arriver à 10h, à l'ouverture, au musée de Tessé, prétexte de cette virée printanière.
Là, j'ai habilement esquivé les deux classes (bruyantes) en visite et je suis passée de l'Egypte ancienne..
...à l'expo du moment sur l'enfance dans l'art (Sages comme une image?)
Une petite heure sympa qui a été suivie d'une autre tout aussi cool, où quand, descendant la grande rue du Vieux Mans je suis tombée sur Clément, qui m'a présenté sa copine, m'a offert un thé et m'a prêté une fourchette. 
Qui m'a été bien utile pour mon premier pique nique de l'année.
J'ai aussi, pour la première fois, en 2025, troqué mes baskets contre mes claquettes de marche.
Génial!
Quand j'ai récupéré Suzanne (qui, en fait n'a pas eu cours l'après midi!) j'avais fait un bon 14 kilomètres. Nous sommes rentrées, et c'est Gilles qui s'est chargé du trajet vers Blois, où Clovis et Coline nous ont accompagnés pour soutenir Suzanne pour sa difficile reprise.
Vous me croyez si je vous dis qu'il n'a pas fallu me bercer quand j'ai (enfin) posé la tête sur l'oreiller?