31éme semaine du défi photo de Virginie et c'est au tour d'Emma de proposer un thème.
Qui, pour le coup, m'interroge...
Ces deux mots antinomiques juxtaposés?
De la vitesse qui serai lente?
Alors, ne jouons pas avec le suspense, je sais ce que ces termes contradictoires veulent dire en terme de technique photographique.
(non, ce n'est pas qu'un flou de bougé)
Mais la vie, en ce moment, nous la joue vitesse lente...
Tranquille comme une journée à la campagne: suivre papi (torse nu comme tonton Arthur) lors des re plantations des rosiers, tours dans la brouette, à l'aller, il est encore petit, il apprécie, mais conduite de l'engin, comme un grand, pour aller la ranger. Il a bientôt 4 ans... Il grandi lentement, à toute vitesse.
Re plantation de rosiers parce qu'en prévision de l'arrivée du camion de béton, la plante bande qui barrait la cour a été dézinguée (cela faisait des années, qu'ils, Gilles et les garçons, me serinaient qu'elle était mal placée, que pour tondre, pour passer avec une voiture, une remorque, elle gênait, ils ont même osé le "pas feng shui"(heu...)!).
Moi j'aimais que mon rosier jaune, mes iris, fleurissent juste devant mon nez, derrière la baie vitrée, quand je prenais mon petit déjeuner.
Le chemin, donc, avait été préparé, comme le fut, depuis des semaines, la "maison de Berthe": décaissage (en 2022!), en caillassage (couche épaisse de cailloux pour drainer), bâchage, isolation (la couche bleue scotchée en orange), pose de bande résiliente...
Avec deux coups de bourre mardi et jeudi (avec au milieu, je vous le rappelle, un aller retour "logement de Suzanne"). Tranquilles, je disais, mais avec de la précipitation, par à-coups.
Vendredi après midi voilà la bête.Pour qui nous avons dû sacrifier quelques branches de l'érable, pour permettre son passage.
Simon en chef des travaux, sur le pied de guerre...En position.
Et...
....c'est parti!
Avec, tout d'abord, Arthur, Simon et Gilles. Puis je les ai rejoint (je confirme le béton c'est lourd et malaisé à manœuvrer).
Je suis ressortie de l'enfer gris, pour reprendre l'appareil photo et le rôle d'arpette, porteuse d'eau, quand Victor est arrivé.
Et......voici...
...la série...
..."ouvriers en action à la vitesse lente".
Pour, quelques temps plus tard, en arriver à la fin du "débullage".
Impressionnant, n'est ce pas?
Il faudra 3 semaines pour que la dalle soit sèche à cœur.
En attendant ça chauffe (réaction chimique) chez Berthe.
Et, comme ils étaient chauds, et que cela fait des années, là aussi, qu'ils suggèrent, qu'ils insistent (ici c'est Gilles qui a toujours résisté, parce qu'il ne voyait que le boulot, pas les avantages qui pourraient en découler), il se sont attaqués à la rangée supérieure du bord de la terrasse (que nous devions enjamber pour aller de la cuisine au barbecue, à la table extérieure, qui griffait les jambes des petits).
Et...
Vlan!
Voici un tas.
Demain, peut-être, je vous parlerai des tas, et du samedi globalement pourri qui a suivi ce vendredi de vitesse lente.