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dimanche 3 août 2025

Les 52 de Virginie: "vitesse lente". Avec la dalle de la maison de Berthe dedans!

31éme semaine du défi photo de Virginie et c'est au tour d'Emma de proposer un thème.
Qui, pour le coup, m'interroge...
Ces deux mots antinomiques juxtaposés?
De la vitesse qui serai lente?
Alors, ne jouons pas avec le suspense, je sais ce que ces termes contradictoires veulent dire en terme de technique photographique.
(non, ce n'est pas qu'un flou de bougé)
Mais la vie, en ce moment, nous la joue vitesse lente...
Tranquille comme une journée à la campagne: suivre papi (torse nu comme tonton Arthur) lors des re plantations des rosiers, tours dans la brouette, à l'aller, il est encore petit, il apprécie, mais conduite de l'engin, comme un grand, pour aller la ranger. Il a bientôt 4 ans... Il grandi lentement, à toute vitesse.
Re plantation de rosiers parce qu'en prévision de l'arrivée du camion de béton, la plante bande qui barrait la cour a été dézinguée (cela faisait des années, qu'ils, Gilles et les garçons, me serinaient qu'elle était mal placée, que pour tondre, pour passer avec une voiture, une remorque, elle gênait, ils ont même osé le "pas feng shui"(heu...)!).
Moi j'aimais que mon rosier jaune, mes iris, fleurissent juste devant mon nez, derrière la baie vitrée, quand je prenais mon petit déjeuner.
Le chemin, donc, avait été préparé, comme le fut, depuis des semaines, la "maison de Berthe": décaissage (en 2022!), en caillassage (couche épaisse de cailloux pour drainer), bâchage, isolation (la couche bleue scotchée en orange), pose de bande résiliente...
Avec deux coups de bourre mardi et jeudi (avec au milieu, je vous le rappelle, un aller retour "logement de Suzanne"). Tranquilles, je disais, mais avec de la précipitation, par à-coups.
Vendredi après midi voilà la bête.
Pour qui nous avons dû sacrifier quelques branches de l'érable, pour permettre son passage.
Simon en chef des travaux, sur le pied de guerre...
En position.
Et...
....c'est parti!
Avec, tout d'abord, Arthur, Simon et Gilles. Puis je les ai rejoint (je confirme le béton c'est lourd et malaisé à manœuvrer). 
Je suis ressortie de l'enfer gris, pour reprendre l'appareil photo et le rôle d'arpette, porteuse d'eau, quand Victor est arrivé.
Et...
...voici...
...la série...
..."ouvriers en action à la vitesse lente".
Pour, quelques temps plus tard, en arriver à la fin du "débullage".
Impressionnant, n'est ce pas?
Il faudra 3 semaines pour que la dalle soit sèche à cœur.
En attendant ça chauffe (réaction chimique) chez Berthe.
Et, comme ils étaient chauds, et que cela fait des années, là aussi, qu'ils suggèrent, qu'ils insistent (ici c'est Gilles qui a toujours résisté, parce qu'il ne voyait que le boulot, pas les avantages qui pourraient en découler), il se sont attaqués à la rangée supérieure du bord de la terrasse (que nous devions enjamber pour aller de la cuisine au barbecue, à la table extérieure, qui griffait les jambes des petits).
Et...
Vlan!
Voici un tas.
Demain, peut-être, je vous parlerai des tas, et du samedi globalement pourri qui a suivi ce vendredi de vitesse lente.

jeudi 31 juillet 2025

"Dossiers" en cours, et à venir (avenir?).

Je commence par le plus bizarre/curieux/bof:
Il y a quelques semaines, par hasard, je me suis rendue compte que Gilles ne recevait que sa retraite de fonctionnaire, les années "privé" étaient dans les choux (?).
J'ai donc (ré)effectué les démarches et, c'est officiel, il est retraité, retraité (et touche, désormais, 45€ supplémentaire).
 
Je continue par celui le plus stressant, qui bouffe le sommeil, et vampirise le temps (en recherche et contacts plus ou moins enrichissant/appauvrissant (pas mal de margoulins à repérer, des messages à décoder, à comprendre (en phonétique))):
La recherche d'un logement pour Suzanne à portée de sa formation à Sèvres.
Hier, mercredi (son jour de repos), nous avions deux visites/rendez-vous (des qui avaient l'air de savoir de quoi ils parlaient, qui ne sous louaient pas (pour pouvoir avoir les APL)). Que j'avais réussi, en demandant très gentiment, à grouper en milieu de journée, un à midi et demie, un à 13h30.
Suzanne avait l'air d'être à peu près remise de ses 24h de gastro alors nous avons pris la route à 10h.
Et, quand nous sommes entrés en région parisienne, Suzanne a programmé le GPS.
Qui nous a emmené, elle a été trop vite en besogne, au pied de l'immeuble du second rendez-vous. Un immeuble années 70, au milieu des immeubles années 70, au ras de la gare (pratique) et des voies de circulations (heu...). Suzanne en a été impressionnée: tant de logements à une même période? Je lui ai fait un topo sur l'exode rural tout en suivant ses instructions vers le lieu du premier rendez-vous.
Qui s'est avéré à l'opposé de celui que nous avions traversé: quartier de bâtiments anciens, plein centre ville, à deux pas de la gare mais dans une rue calme, à 500 mètres d'un château fort célèbre (une sorte de délire mégalomane) et très visité (par une population particulièrement cosmopolite). 
Nous avons rencontré le propriétaire et avons visité la chambre, lumineuse et spacieuse, la cuisine commune, minuscule, la "salle de bains/d'eau" (réduite à sa plus simple expression) et tout cela nous a plu. Et, après en avoir parlé avec Gilles (qui était bien occupé par Apolline) par téléphone, en avoir discuté toutes les deux en se partageant une pizza (juste au bout de la rue), nous avons décidé de signer le bail. J'ai envoyé un message d'excuse pour le rendez-vous de 13h30. Et.... Voilà!
Suzanne, contente, élabore des plans de déco, se dit qu'elle déplacera l'étagère, et... Et j'ai bien mieux dormi cette nuit.
Cet après midi (ou demain), il ne nous restera plus qu'à prendre les abonnements pour les transports, à faire les démarches à la CAF.
Et pendant que j'étais dans les papiers j'en ai profité pour imprimer ceux qui concernent Clovis et Coline (qui n'ont pas d'imprimante). Ils préparent leur PACS. Repas de familles en perspective à la fin du mois d'Août, pour fêter ça!!
Autre dossier "chaud": la "maison de Berthe".
Isolation du sol avant le coulage de la dalle prévu vendredi après midi. Curieusement, sur ce coup là, c'est Arthur (qui gère le projet) et Gilles qui s'inquiètent (il faut dire que rien n'est droit, ni d'aplomb...). Du coup Simon, qui a de l'expérience, va venir donner un coup de main cet après midi (il a fallu que je leur suggère pour qu'ils l'appellent).
Et puis, au milieu de tout cela, tout en désherbant (Gilles ronchonnait à cause du manque d'eau, maintenant que l'eau est passée nous trépassons sous les bouraches et autres adventices qui cachent tomates et courges), entre deux bouquins (rentrée littéraire pour la médiathèque), je réfléchi d'autres projets (plus ou moins) professionnels (dont je parlerai ici, s'ils se concrétisent).
Ce n'est pas les vacances (quand on est à la retraite il n'y a plus de vacances!) mais tout cela est fort motivant, remuant, stimulant.

mardi 29 juillet 2025

Pour le comité de lecture (en sommeil actuellement):

Pris au hasard, couverture originale, visible.
Les 460 pages pourraient effrayer mais je l'ai lu en quelques jours et avec plaisir, sans ennui.
En y apprenant, c'est ce qui est terrible, ce que l'homme est capable de faire, en utilisant des techniques d'intelligence artificielle programmée par des techniciens zélés, et des personnages qui ne sont pas sans nous évoquer des fous réels.
Toute une population surveillée, répertoriée, canalisée, sous influence.
Humanité comme un marché, manœuvres politiques et luttes d'influence. Où quelques uns décident, au gré de leurs convictions/lubies, désir d'accroitre leurs gains, le destin d'une population plus ou moins ignorante.
Avec comme un souffle d'espoir (même si le retournement final du "méchant" est vite évoqué... Le début de la fin est peut-être un peu court, rapide). Il reste des résistants, des courageux qui luttent, qui montrent que l'amour et les principes peuvent encore avoir une valeur.

 Résumé :

Ils sont dix, viennent des quatre coins des États-Unis, et partagent le même but : gagner trois millions de dollars. Le bêtatest "Objectif Zéro", imaginé par initiative Fusion, tient en une ligne. Les participants ont deux heures pour disparaître des radars. Si, au bout de trente jours, ils ne sont toujours pas repérés, ils remportent la coquette somme.
Relativement facile ? C’est sans compter les agents de Fusion, une des entreprises les plus innovantes et puissantes au monde, qui sont lancés à leurs trousses. Drones, algorithmes prédictifs, capteurs de reconnaissance faciale et de mouvement… Fusion est sûre de débusquer tous les participants et de recevoir ainsi l’aval de la CIA pour lancer une application révolutionnaire de surveillance des citoyens. Mais une jeune femme sous-estimée par les algorithmes va leur donner du fil à retordre.
Fable sans concessions sur les dérives de l’I.A., Objectif Zéro est surtout un formidable roman d’aventures impossible à lâcher.

lundi 28 juillet 2025

De chêne en osier, au milieu des vignes et des figuiers et en passant par le cèdre. Jour 3.

Suite et fin du récit de nos "vacances" (cela fait 4 jours que nous sommes rentrés, 4 jours très pleins, avec un yoga/guinguette très sympa, vendredi soir (avec la Coch'mout, on ne change pas une équipe qui gagne), le traditionnel repas chez Colette, samedi midi, une soirée chez Victor, Emma et Apolline, le soir, une brocante et un repas dominical avec les trois précédents...) (cela fait 4 jours que j'écume les annonces et les sites pour trouver un logement pour Suzanne, louvoyant entre les arnaques, visitant, en visio, des caves aménagées):...
Mais, retour arrière, nous voici jeudi, à Villaine les rochers, pays des vanniers.
Nous avons rendu le gîte plus propre qu'à notre arrivée, et organisés comme des chefs, nous étions à pied d'œuvre pile dans les temps prévus...
...pour effectuer la quinzaine de kilomètres du circuit "au pays des vanniers".
Qui démarre très fort avec une côte bien raide.
Qui donne le ton de la journée...
Montées, descentes...
Au bout du compte nous avons gravi, et sommes redescendus, l'équivalent de 17 étages...
Dans un environnement charmant.
Jalonné de bancs associés à des boites à livres (en voilà une idée qu'elle est bonne!).
Nous avons été doublés, avons doublé, puis croisé, puis re croisé, un couple d'allemands (?)...
...qui effectuaient un circuit empruntant une partie de nos sentiers (ou vise versa).
À part eux nous n'avons pas croisé grand monde...
Pas même la pluie malgré la menace (quelques gouttes en fin de trajet).
Nous avons pu pique niquer au bord du chemin sans être dérangés (sauf moi qui ai été piquée par je ne sais quoi).
Au fur et à mesure de la journée les pas sont sont fait plus lents, plus lourds...
...mais les sujets de conversations n'ont pas manqué.
Et, même fatigués les participants n'hésiteront pas à repartir dans ce genre d'aventures!
N'est ce pas?