Les réponses du mardi.

Ce sont les questions de Dr CaSo.

(Vendredi matin, alors qu'Arthur passait une petite heure aux urgences pour une réaction cutanée, Laure et moi avons fait un petit tour à Vendôme.)

• Quel est votre jour de la semaine préféré?

Le samedi sans doute. La semaine de travail est terminée, le week-end débute. pas de réveil (comme le mercredi), rien (souvent) au programme (à part aller manger chez maman): deux jours de possibilités, de faire, ou ne pas faire, quelque chose...

(Vendôme, toujours, le cheval de Liska est toujours là (et c'est heureux!))

• Quelles caractéristiques physiques trouvez-vous attractives chez les hommes et/ou les femmes?

Je me le demande...

Je sais ce qui me gène plus que ce qui me plait: une voix stridente, des cheveux gras, les mains moites (depuis le virusdontonneprononcepaslenom j'y suis moins confrontée)...

(Dimanche après midi Victor et Emma nous (Arthur, Clovis, Coline, Gilles et moi (Suzanne était avec ses copains)) ont proposé une balade familiale, à peu de chose près à mi chemin entre chez eux et chez nous: Meslay, départ du château)

• Est-ce que vous vous excusez facilement ou est-ce difficile pour vous de l’admettre, quand vous avez fait une erreur ou avez eu tort?

Fastoche!

Et libérateur. 

J'ai fait une erreur? Je m'excuse.

Il y a eu incompréhension (de ma part ou de la "partie adverse")? Je m'excuse.

Il y a eu oubli (de ma part ou de la "partie adverse")?  Je m'excuse.

Je me suis agacée. Je m'excuse.

Il/elle s'est agacé/e / énervé/e. Je m'excuse de n'avoir pas réagi de manière à apaiser...

Oui, fastoche et libérateur.

Et je trouve dommage que beaucoup n'arrivent pas à faire cette démarche. Reconnaitre une erreur n'est pas déchoir. Au contraire...

(Et cela "désamorce" bien des difficultés (cela peut s'avérer "rentable" pour établir un climat serein)).

• Que buvez-vous le matin? Thé? Café? Jus de fruit?

Petit déjeuner qui permet de démarrer: un grand (bol) café fort et légèrement sucré, du jus d'orange sanguine (moins sucré que les oranges "classiques"), tartines de fromage/beurre confiture (maison (il est temps que j'en refasse, je n'ai plus un pot en réserve!)).

Et surtout du silence, du calme (celui avant la tempête).

• Si tout-à-coup l’essence coûtait 10 euros/dollars le litre, que changeriez-vous dans vos habitudes?

J'ai déjà changé quelques habitudes.

Je covoiture avec Simon quand c'est possible (sauf la semaine dernière, j'avais plein de trucs à transporter), nous "rentabilisons" nos déplacements (remplir la voiture, faire les courses une seule fois par semaine...), je suis inscrite sur une appli de covoiturage de proximité (aucune touche à ce jour).

Une fois à la retraite je pense que l'option vélo (à assistance électrique?) sera une option envisageable (même si, franchement, nos routes de campagne sont peu sécures...).

Allez, je rajoute une question: en avance, à l'heure ou en retard?

 Comment arrivez-vous au travail?

(Gilles en retard (et encore je le réveille), Arthur pile à l'heure (là aussi je suis sur le pont...), Suzanne est en avance (à cause du transport scolaire que nous rattrapons souvent au hameau suivant...). Moi je suis toujours en avance. Même si cette année ce n'est parfois que d'une demie heure (en réalité, pour tout ceux qui connaissent le métier d'enseignant, j'arrive avant l'arrivée des élèves, pour commencer à travailler. Donc, pas en avance).)

22/52/2022: "Le voyage pour moi,...

...ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale. C’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain." 

Roland Dorgelès (source : Pascale Tournier - La Vie n°3974) Théme choisi par Mirovinben pour le défi photo de Virginie.

C'est aussi, surtout, pour moi, rêver un ailleurs, imaginer ses étapes, planifier, se repérer sur une carte, se choisir des compagnons de route... En revenir ravis de rentrer, en rapporter des souvenirs, des histoires...

Le voyage c'est un déplacement dans de nombreuses dimensions.

Dont le temps.

21 ans aujourd'hui.

Bon anniversaire Clovis!

Le pont (l'apogée).

Samedi matin, à peine Gilles parti donner un coup de main à Victor (en ronchonnant: "Pourquoi personne ne vient avec moi?"), une fois Arthur soigné (antibio contre la cystite, crème contre la brûlure allergique au bras (sans doute pendant la sortie en kayac, second passage aux urgences vendredi matin)), nous voilà partis chez Simon où j'ai récupéré mes courses et ai laissé Arthur pour aider Simon à charger le camion.

Je suis rentrée avec un passager feuillu (j'ai fait sensation sur le trajet). Et ai passé ma matinée à préparer salades, tartes au chocolat/fraises du jardin, couverts, assiettes, nappes...

Simon et Arthur sont arrivés peu avant midi avec les tables, les sièges, la sono et en deux temps, trois mouvements tout fût installé.

Les invités, Jérôme en tête, sont arrivés (trop dommage, Vava, de tomber en panne avant d'arriver!).

Presque tous avant l'arrivée de Gilles: Surprise!!

60 ans cela se fête, même si c'est 3 mois après!

Alors, partage de plats divers, barbecue (merci les gars!)...

Bougies...

...desserts,...

...et jeux divers!

Le héros de la fête se régale. 

Et la soirée, pour ceux qui étaient encore là, c'est chaudement terminée (j'ai cru comprendre qu'elle s'est prolongée, autour du brasero, à regarder le ciel étoilé, alors que je suis allée me coucher, fatiguée...)

Et c'est sans le chant du coq, reparti avec Annaïg et Hervé (attrapé sur la branche où il dormait, par Pablo) que j'ai pu dormir ce matin (j'étais quand même la première levée...).

Pont (début de).

Cette semaine nous n'avons que deux / trois jours de classe (élémentaire / secondaire), ce jeudi est "vaqué" (rattrapé sur les grandes vacances (sans doute le 7 juillet (ce qui nous fait terminer l'année scolaire un jeudi))). 

Et si ma laïcité se hérisse d'un jour férié "religieux" (je verrai bien un nombre de jours fériés à prendre en fonction des convictions (ou non) de chacun), je ne boude pas mon plaisir (soulagement?) d'avoir un peu de repos...

Nous n'avions pas prévu de partir et cela tombe bien.

Le temps n'est pas si chaud, si beau...

Arthur (le seul à ne pas bénéficier du pont) est malade (je l'ai déposé, un peu contre son gré aux urgences en conduisant Suzanne à l'athlétisme, mardi soir, et il a bien, comme supposé au vu de ses symptômes, une infection urinaire), Clovis avait rendez vous à l'auto école mercredi (ouf, enfin cela démarre!), Laure avait annoncé son arrivée jeudi...

Et puis les gars avaient programmé une sortie.

Comme d'hab à la "one again".

Organisée la veille (a t-on assez de kayacs pour tous les candidats à l'aventure?, assez de pagaies?).

Parcours non reconnu (en même temps pas facile à reconnaitre et les cartes des cours d'eau... Heu... Comment dire?).

A  9 heures ils étaient sur le bord de la Braye, à Sargé, quasi sous le pont noir:

Clovis, kayac vert, Suzanne, kayac bleu, Gilles, kayac blanc. 

Oups!! Percé. Trois coups de pagaie et il a les fesses, et les pieds, mouillés. Et c'est froid!

Kayac sur la cale. Réparation de fortune, à base de sac poubelle,...

 ...à grand renfort de maugréments, tous pour un, un pour tous...

Et c'est parti!

Arthur, kayac bleu, Simon kayac bleu,  aussi, Victor, kayac... 

Mince, de quelle couleur, celui de Victor?

Et comme ils disparaissent dans les méandres bucoliques, j'emmène la voiture de Victor au point d'arrivée, suivie de Cynthia (et Bastien, qui en profite pour faire une mini sieste) qui me ramène au pont noir pour que je puisse récupérer ma voiture.

Et pendant qu'ils rament, passent sous, sur, à coté, les arbres tombés dans le cours d'eau, pendant, qu'ils pataugent dans la fange, se brulent dans les orties, s'égarent dans un bras "mort", pendant que Cynthia fait un tour à la brocante d'un village voisin, qu'Emma attend son héros (optimiste il lui avait dit qu'il serait de retour pour midi (Emma la prochaine fois viens avec lui et nous attendrons de concert)), je range, je fais une lessive, je prépare un bolognaise géante.

Laure est arrivée avant les explorateurs de Braye.

Cynthia est arrivée avec Bastien qui avait besoin de faire la sieste. 

Et ce n'est qu'à 14 heures qu'ils nous ont annoncé leur arrivée à bon port. 

Nous avons mangé (un kilo et demi de spaghettis) à 15 heures...

A 17 heures, c'est Colette, Jeanne et Pablo qui sont arrivés pour une cueillette de cerises, de fraises. Eux aussi avaient vécu des aventures (le covoitureur de Jeanne ne l'avait pas laissée au bon endroit...).

Et pendant que l'on papotait tranquillement, Simon, pas assez fatigué sans doute, a pris en charge un "chantier" démarré par Gilles: le dégagement du "trottoir" devant chez Berthe.

Je savais qu'il était là... Sous la couche de terre (15 / 20 cm, au moins).

Mais quand même, cela fait drôle...

J'avais peur que Gilles le démonte, il veut installer là le "bassin" à poisson, mais il semble que ce soit bon, que cela passe (le mettre dessus).

Nous voici donc propriétaires d'un "nouveau" trottoir. En fait nous l'étions sans le savoir vraiment.

Alors petite question: De combien de trésors sommes nous riches ainsi? Avez vous, vous aussi trouvé des traces du passé, un trésor dans votre maison, jardin, rue...? 

Les réponses du mardi.

 Ce sont les questions de Dr CaSo.

Qu’est-ce que vous avez vu ou entendu ou dit ou fait de rigolo cette semaine?

Heu...

Vu, ça ira?

Encore que je ne suis pas sûre que ce soit rigolo, en fait (transformer nos campagnes en "outils" de production industrielle... Ce "concept" de productivité alimentaire était en vogue dans les années 50 (du siècle dernier), en est-on toujours là?!)): la taille de l'engin, exposé au comice agricole, visité samedi, avant de manger (dehors, bouh, j'ai eu froid!) chez Victor et Emma, dans la commune où ils habitent (ils ont mis plus d'une demie heure à sortir de chez eux, dimanche, à cause de la foule qui s'y est pressé (nous habitons un territoire très rural et cela fait deux ans qu'il ne se passait plus rien...).

De quand date votre dernier voyage? C’était pour où? Et quand sera le prochain?

Mon dernier voyage: la classe de mer. Bien, mais professionnel...

Et sinon... Mirabeau l'été dernier. Avec un retour à étapes.

Quelle.s qualité.s aimeriez-vous posséder ou réussir à développer un peu/beaucoup plus?

Mon attention. Je me rends compte que je laisse "filer" des informations, que je n'effleure seulement certaines situations. Je me suis, un peu, retirée... Ou alors je prends conscience, maintenant, que je suis comme ça, peu "profonde".

Comment aimeriez-vous pouvoir fêter votre prochain anniversaire?

Tranquillement, à la maison avec Gilles, maman (ce sera un mercredi, elle vient manger à la maison, le mercredi) et les enfants (s'ils peuvent venir en semaine). 

J'aimerai juste ne pas avoir à me préoccuper du repas...

Si un.e de vos proches vous appelait par surprise aujourd’hui, qu’aimeriez-vous qu’il ou elle vous apprenne?

Clovis (qui n'a pas besoin de m'appeler (encore que... Nous ne nous croisons que lors des repas (et encore, il arrive généralement quand j'ai terminé de manger))): 

"J'ai trouvé ce que je veux faire dans la vie. J'ai une formation en vue."

Image plus... Positive du comice: il n'y a pas de les gros engin et les chasseurs (chiens de meutes encagés et panneaux annonçant, sans complexe, qu'ils "sont au service de la nature"!!!), il existe des passionnés qui se battent pour préserver (réellement) des savoirs et des compétences en mesure, peut-être, de nous aider quand le naufrage sera effectif.

Et, ce dimanche, tous mes "petits" se sont associés pour planter, avec Gilles, un arbre que Victor à récupéré. Et ce fût pas aisé! La terre est dure et bien pauvre chez nous. Mais, peut-être ont-ils bien choisi leur moment puisque depuis il pleut (averses orageuses).

21/52/2022: "petits ou grands projets"

Projet photo avec Virginie.

Et c'est Loulou qui propose: "petits ou grands projets"

Je ne sais pas pourquoi ce thème m'a fait penser à un très vieil article, un tag, qui consistait à lister les 101 choses à faire.

12 ans ont passé...

Je ne suis plus la même. 

Les garçons ne sont plus des enfants, Suzanne n'est plus un bébé.

La maison n'est toujours pas terminée et certaines choses qui nous semblaient accessibles ne le sont toujours pas.

J'ai retiré de la liste ce qui n'est plus d'actualité et il reste:

10.Penser à inviter plus souvent nos amis à manger.

14.Penser à dire je t'aime à ceux que j'aime.

22.Pratiquer une activité "sportive" quelconque... Là c'est sans espoir, au bout de 12 ans... A part la marche je ne suis toujours pas sportive!

23.Ne pas me laisser "bouffer" pas les difficultés au boulot. La seule façon d'y arriver à été d'en changer. De boulot. Et surtout de commencer à prendre, en quelque sorte, la bretelle de sortie vers la retraite (plus que quelques années).

31.Gagner au loto ou à l'euromillions plus que 9€40. Gilles continue à y jouer, parfois. Mais la réalité c'est que l'argent manque, encore, souvent.

34.Visiter les coins sympa de la région. Il y en a encore, et c'est génial!

35.Creuser l'option reconversion. Trouver ma voie. Voir point 23.

36.Finir les peintures intérieures des fenêtres. Nous en sommes à refaire les peintures.

45.Faire une grasse matinée. Toujours cet espoir... Ce matin je me suis rendormie. Je me suis levée à 8h30!!!

46.Collectionner les instants de bonheur qui font le quotidien. Là rien ne change.

62.S'installer, Gilles et moi, dans un espace parental privatif, l'ancienne maison de Berthe. Un jour... Peut-être. Les garçons parlent de mini pelle pour décaisser la pièce. Ils veulent faire ça le week-end prochain. Ou le suivant!!! (où allons nous mettre la terre? le dernier tas n'a été évacué qu'au bout de... Nombreuses années!) Première étape de l'aménagement.

63.Une fois la maison réinvestie dans sa nouvelle configuration étudier la possibilité de louer la chambre vide en chambre d'hôte. Louer la chambre de Victor? Pas possible tant que nous n'avons pas de "vraie" salle de bain (avec de l'eau chaude tous les jours).

71.Emmener les enfants voir la mer.

Ouais! Emmener les enfants voir la mer!!!

Il est possible que nous ne puissions pas partir dans les Alpes de Haute Provence cet été. Un option moins lointaine et moins onéreuse nous fait, un peu, rêver. 

L'option rester à la maison et d'y faire des travaux (peinture, bureau (sol, murs, aménagement), maison de Berthe, salle de bain) est celle qui est le plus "raisonnable" (en sachant que l'ensemble des travaux ne pourras être effectué... Toujours le nerf de la guerre).

Alors, petits ou grands projets, il y en a toujours, pour tous les jours (et pour de nombreux jours).