mardi 4 mars 2025

Un pied devant l'autre. Ou l'art de tourner en rond.

Cela fait plusieurs jours que je vous bassine avec les vacances.
J'organisation et les plans sur la comète pour les jours à venir.

Dimanche Coline et Clovis sont venus manger "avant votre départ".
Un fois le repas avalé, une mini sieste effectuée, une initiation aux échecs pour Coline (par Clovis qui adore les échecs (moi, comme pour les jeux de cartes "traditionnels", j'ai, devant le damier, le cerveau qui se vide. Je me transforme illico en bulot...)), nous sommes allés faire un tour.
Autour de la maison.
Tous sauf Suzanne, débordée, trop à faire, trop à réviser, trop à Parcousuper, trop à...
Trop.
Et... Comme ses frères à cet âge.
Trop c'est trop.
Dimanche soir ce ne fut pas la soupe à la grimace, ce fut les grandes eaux, la marée de larmes.
Alors le planning (qui disait: Lundi 7h30 Suzanne dans le bus pour le Mans, et le lycée. Matinée ménage et bagages, après midi rando à Vibraye (parce que je devais y rapporter le matériel d'enregistrement qui avait été installé, collé, sur Suzanne pour enregistrer sa nuit (Polysomnographie))) a été bouleversé:
Suzanne n'a pas pris le bus et nous, elle et moi, nous sommes attelées à trouver un soignant en capacité de la recevoir (rapidement?).
À midi Gilles et moi avons rapidement avalé quelques restes et nous avons pris la route pour Vibraye. Tant qu'à attendre (qu'on rappelle Suzanne) autant le faire de façon active. Gilles avait proposé de profiter de la forêt de Vibraye et j'avais dégoté une boucle balisée fort prometteuse.
Alors un pied devant l'autre...
Gilles avait raison, la forêt vaut bien un détour.
Gros le détour, en fait (au final nous avons fait plus de 11 km). 
Et assez olé olé, en fait. 
Que d'eau! 
Nous avons même, à un moment confondu le sentier avec un ruisseau (ou le ruisseau a confondu le sentier avec son lit) et avons tourné, un peu avant de retrouver le nord.
Que d'eau dit...
Que de boue!!! Qui oblige à crapahuter, à patauger, en levant les genoux, en soulevant des chaussures lestées de gadoue...
Au bout de quelques kilomètres (+/-7) Gilles en a perdu la parole...
...et j'ai perdu l'équilibre (pas de mal. Et Gilles était tellement épuisé qu'il n'en a même pas rit (pas plus que la secrétaire du toubib a qui j'ai ramené le matériel de polysomnographie)).
C'est là que nous avons reçu des nouvelles de Suzanne.
Qui a un rendez-vous ce mardi à 11 heures.
Ce qui fait que le planning de ce mardi: départ à 8h de chez Colette et 600km pour arriver chez Thomas, ne colle plus.
Ok. Nous partirons demain...
De toute façon, randos, voyages, c'est une histoire de boucles.
Le départ est le même que l'arrivée, peu importe le moment, non?

dimanche 2 mars 2025

Les 52 de Virginie: "Vacances"

9éme semaine du défi photo de Virginie...
Où les vacances sont à l'honneur.
(sur le blog, actuellement, 505 articles sur la question) 
Alors... 
Jusqu'ici les vacances c'est essentiellement:
Avec les gosses, et les chicoufs.
Et, quand ce n'est pas à la maison, à Mirabeau.
Il y a bien aussi, depuis quelques années, de petites escapades pour Gilles et moi. Seuls ou avec la Coch'mout'team. 
Jamais plus de trois jours.
Et puis, les vacances cela a toujours été, "scolaires".
Là, c'est un poil déstabilisant, nous allons partir...
...alors que les gamins, et leurs profs, sont à l'école, au collège.
Alors que Suzanne sera au lycée (je vais la conduire au car demain matin. Mais lundi prochain c'est Simon qui va devoir s'y coller).
Et c'est dix jours off du quotidien que nous allons prendre.
Sans nos gosses, qui bossent, sans les chicoufs, leurs parents ayant trouvé un plan B pour les mercredis (et pour les semaines du matin pour Bastien).
Sans la Coch'mout'team aussi, ils sont enseignants (et donc... enseignent).
Ces derniers jours nous avons rempli les placards, le congélo, les bacs de croquettes, chats et chiens, empilé les sacs de pellets, les bûches à portée de bras.
J'ai remis en ligne ce qui devait l'être (le bac de réception des toilettes sèches), Gilles a lessivé toute la maison, j'ai nettoyé les façades des meubles de cuisine, décapé la vitre de l'insert, lavé, séché, plié draps et housse des coussins des chiens.
J'ai étudié les trajets, envoyé des messages, programmé des rendez-vous, mis des trucs sur les rails... 
Envoyé aux grands, pour qu'ils se partagent les allers retours, le planning de Suzanne pour les deux prochaines semaines.
Parce que mardi, et pour dix jours, nous, Gilles, Colette et moi, partons en vacances.

À Mirabeau, bien sûr, avec un crochet chez Thomas et Valou.
Je trépigne d'impatience tout en étant... (Mais si tout va bien se passer!!!)
Ça, ça ne change pas, plaisir de partir, de changer d'air, et appréhension, de partir, de changer d'air.
Les bagages sont, presque, prêts, j'ai fait le plein de bouquins, mon tricot est quasi ensaché (est-ce que je prends le projet suivant?), la voiture sera ok dès que j'aurai retiré les sièges auto. Nous sommes encore en cours de réflexion: pique nique ou resto? L'heure du départ est calée...

Mirabeau au printemps... Ce sera une première!
Et la météo annonce beau (randos programmées!!!).
Alors... Vive les vacances!