lundi 31 mars 2025

Pour retrouver...

...une chose il faut la perdre.
Et, elles, Cynthia et Emma, nos belles filles, n'ont pas perdu leur motivation!
Elles ont couru, de concert (et main dans la main pour les derniers cent mètres)...
...leurs 10 km en une heure.
Les petits, Bastien et Apolline, ont attendu leurs mamans avec patience en crapahutant dans les gradins, surveillés par les grands, les papas, une copine, le papi, la mamie, admiratifs. 
Et si nous avons raté le départ, Gilles avait oublié qu'il y avait eu un changement d'heure, et il trainait encore devant son café à 9h45 10h45. Le début de la course étant à 11h. À 20km de là..., nous étions à pied d'œuvre à l'arrivée pour les applaudir. 
Elles sont belles, n'est ce pas?
Revenons à notre propos:
Si Gilles perd, très facilement, la notion du temps, oublie les dates (Ah? Nous sommes jeudi? Ou Dimanche? (pourtant, pour le dimanche, il y a des indices, genre Suzanne est là, les jeunes passent et restent manger...)), les horaires, que l'on a rendez-vous, ou que Colette vient manger (elle aussi, d'ailleurs, parfois...)...
...moi c'est des objets que je perds (depuis que je suis à la retraite, avant c'était rarissime):
Mes gants, que je retrouve quelques semaines après, sur une étagère, à la pharmacie.
Mon portefeuille, que j'avais changé de sac (je l'ai retrouvé illico, en fait, à peine le temps de penser que je l'avais perdu).
Mes lunettes, jeudi, lors de notre petite rando (mais j'avais une idée assez précise de l'endroit où elles avaient chu. Et j'avais raison, Gilles les y a retrouvé une heure plus tard, en remontant l'allée une seconde fois, alors que j'allais chercher la voiture).
Et ce matin c'est mon portable qui n'était plus dans ma poche!
Alors que je venais de faire quelques kilomètres par la campagne et les bois...
J'ai promptement fait demi tour quand je m'en suis rendu compte et l'ai retrouvé gisant dans l'herbe humide (très humide, je dois ré imperméabiliser mes chaussures!) à plus de dix minutes de là (heureusement nul tracteur n'est passé, l'écrasant au passage. Et pour ce qui est des promeneurs, à cette heure matinale je ne rencontre jamais personne). 
Il était tombé quand, me penchant au raz du sol, j'essayais de capter, avec mon appareil photo, le scintillement de la rosée sur l'herbe...
Bien, bien, bien... Il va falloir que je m'applique.
Parce que que perdre des objets c'est perdre du temps...
Et du temps heureusement que j'en dispose!!!
Quand Suzanne se rend compte, comme Victor en son temps, qu'il n'est plus temps de finasser et que...
Parcousup, n'est pas son ami et il peut être chronophage (et hop! Une après midi de soleil perdue à rentrer les "activités et centres d'intérêts" de la demoiselle, pendant qu'elle travaille à son porte folio (un truc qu'elle sait devoir faire depuis... plus d'un an des mois)).
N'est ce pas?
 

dimanche 30 mars 2025

Les 52 de Virginie: "Peur".

13éme semaine du défi photo de Virginie.
Qui nous envoie chasser la peur.
Et avant même que nous nous retrouvions à garder Apolline, ce vendredi, sa nounou ayant un rendez-vous, c'est à elle que j'avais pensé.
Apolline, la main sur le cœur,...
Comme quand, conduisant Bastien à l'école avec moi, elle se cramponne à ma main (Bastien faisant de même de son coté) quand nous traversons le parking pour nous rendre au portail.
Et ils ont raison d'avoir peur!
Moi même je ne suis pas rassurée quand je vois les voitures, nombreuses, manœuvrer au milieu des gosses. Se garer sur le coté interdit, juste sous le panneau, sans aucun complexe. S'impatienter quand le véhicule de devant a l'outrecuidance de laisser passer une mamie avec ses petits. Arriver, se garer, sortir le petit du véhicule, l'amener à la dame qui garde le portail, repartir sans un bonjour, sans un au revoir, à sa voiture et redémarrer, sans interrompre sa conversation téléphonique (téléphone à la main, n'est ce pas?)... 
Bon Apolline ne signe pas toujours "peur", heureusement.
Et surtout pas avec papi, même si c'est pour jouer à "Je te tiens, tu me tiens..."
Pas de soucis non plus pour participer à la cuisine, laver les radis (les goûter et... Beurk!)...
Où pour aller dehors à l'aventure, pas loin de papi quand même.
Bon, s'il est sur le tracteur tondeuse ou s'il manie la débrousailleuse, hop! la main sur le cœur: "peur"!
Et elle y met de conviction!
Pareil si le chien aboie, s'il arrive trop vite sur elle, si le voisin vole au dessus du jardin avec son aile et son moteur dans le dos, si...
Bon... La peur change de camp illico quand l'intrépide Apolline (qui n'a peur de rien) se précipite sur le trampoline (qui n'a pas de protections).
Je n'ai qu'une peur: qu'elle chute et se blesse (elle est arrivée à la maison avec une magnifique bosse toute neuve sur le front, pour faire le pendant de la précédente (deux jours avant), ayant chuté de son vélo sur la barre de traction de son père (qui a eu très peur!)).
Mais... Heu...
Ses bottes sont sales!!!
Il y a de l'herbe mouillée collée dessus.
C'est contrariant!
Mais, pas longtemps.
Changement de trampoline (oui nous en avons deux, tout aussi... précaires) pour voir si l'autre ne sauterait pas mieux (ce n'est pas tranché, il faudra refaire la manœuvre)...
Apolline et la peur...
Au moins elle l'exprime (et, même si elle parle de mieux en mieux, elle signe tout un tas d'autres mots forts utiles (que papi et mamie essaient d'apprendre le plus rapidement possible pour ne pas être dépassés): merci, boire, gâteau, dodo, change...
Apolline même pas peur!
Qui dessine (à la craie) à sur les jambes de son papou d'amour...

jeudi 27 mars 2025

Printemps!

Il fait beau!!! Pour de vrai!
Et cela se sent, s'entend, se vit...
Après avoir, tous les deux, avoir emmené Bastien à l'école nous avons fait une petite boucle de 6 kilomètres (lors de laquelle j'ai perdu, puis retrouvées, une heure après, mes lunettes). Que nous avons complété en marchant entre chez le cardiologue, rendez-vous pris, et l'ophtalmo, là aussi, date retenue (la liste sur la crédence s'alonge, s'alonge...), jusqu'à frôler les 8km et demi.
Le printemps est là, cela se sent, fenêtres ouvertes, l'herbe coupée et... le traitage (pour ceux qui connaissent cela sent comme le grésil)(vite, vite, rentrer le linge, fermer les fenêtres!), cela s'entend, Gilles tond, le voisin de droite, celui de gauche, aussi...
Et j'ai ressorti de la grange, dépoussiéré, nettoyé les boites héritées de Bon Papa (pourquoi est-ce moi qui les ai?) pour un projet de désencombrement qui me tient à cœur.
Hop! Découpage, collage de la toile enduite (une sorte de faux cuir) bleu canard et...
J'ai retiré la maie qui sert de repose trucs (et bidules, et machins) et qui est pleine de trucs (et bidules, et machins), ai dépoussiéré, nettoyé le mur et  le sol...
...pour y installer les boites (beaucoup moins larges que la maie, elles ne devraient pas servir de ramasse trucs (et bidules, et machins)).
Dans lesquelles prennent, désormais, place les chaussures qui faisaient ligne (et croche patte) au pied de la maie (que je mets en vente).
Gilles apprécie moyen (ce qui le froisse c'est que les chaussures dépassent (cela ne le froissait pas quand elles dépassaient de la maie)) mais moi je suis plutôt contente.
Cela allège...

mardi 25 mars 2025

MéGaEmerdementNormal(?)

Prendre sa retraite c'est cool.
Mais ce serait encore plus cool avec le mode d'emploi...
J'avais anticipé, appelé la mutuelle, eu un rendez-vous téléphonique, envoyé, par la poste puisqu'ils sont incapable de débloquer "mon espace personnel", le papier qui va bien...
Et voilà qu'ils me demandent, par courrier, des attestations...
De la CPAM, auquel je n'ai jamais été affiliée.
Et celle, déjà envoyée, et pour laquelle j'ai eu un avis de réception, par mail, de retraite du régime complémentaire obligatoire...
À force j'ai développé une allergie à la musique d'attente de leur standard.
Tous ces coups de fils pour s'entendre dire: 
"Je ne comprends pas que l'on vous réclame cela, que cela ne fonctionne pas, que... J'envoie un message [à qui de droit] et l'on [quelqu'un de compétent] prendra contact avec vous...
À suivre... 

dimanche 23 mars 2025

Les 52 de Virginie: "promenade"

12 éme semaine du défi photo 2025 de Virginie.
Et le thème, fastoche, en est "promenade"!  
J'ai toujours marché, je crois.
Enfant, ado, pour aller à l'école, au collège.
Pendant les vacances, pour grimper dans les collines.
Mais la vie active, les enfants, l'obligation de prendre sa voiture pour aller au travail, pour faire les courses (la campagne c'est des distances incompressibles et des transports en commun réduits et inadaptés), j'ai moins marché.
Les promenades se sont réduites à celles du dimanche.
Pas qu'elles soient moins belles...
D'autant qu'elles sont souvent partagées.
Non. Elles sont seulement plus rares.
Et puis il y a eu la création de la Coch'Mout'team et l'institution d'une tradition: vacances scolaires égales rando/resto en troupeau.
Avec un minimum de 3 jours en été.
C'est tout une affaire à organiser, caler une date commune, établir un itinéraire, avec une pause repas bien placée...
Mais c'est toujours un régal (même quand le temps est beurk)!
Donc, tous les deux mois et demi, à peu près, nous marchons/parlons une dizaine (jusqu'à 14) de kilomètres.
Et puis il y a un peu plus d'un an, en même temps que je demandais ma retraite, je me suis mise à marcher. Chaque jour ou presque.
J'ai, chaque jour de classe, garé ma voiture de plus en plus loin de l'école (de deux à quatre kilomètres) et exploré tous les sentiers alentour.
Cet été j'ai continué à marcher régulièrement...
Mais à la rentrée je me suis retrouvée remplaçante (TR, titulaire remplaçante) et marcher avant/après l'école est devenu beaucoup plus compliqué (sans savoir où, quand...). 
En janvier, quand "aller à l'école" est devenu, une semaine sur deux seulement, "emmener Bastien à l'école", j'ai remis mes chaussures de marche.
Pour une virée seule autour de la maison, le matin, ou pour (j'essaie de garder le rythme d'une fois par semaine) une plus éloignée, avec Gilles.
À Mirabeau, pendant nos "vacances", j'ai marché chaque matin, avant que la maison s'éveille.
Ici, depuis, je fais de même. Presque tous les jours.
J'en ai les pieds qui me démangent...
Je déjeune, je range, je blogue et...
Je pars.
Un coup vers l'ouest, un coup, vers l'est. 
Je reviens par le nord, ou le sud.
Je fais une boucle dans un sens ce jour là, dans l'autre ce jour ci...
Plus ou moins 4 kilomètres, plus ou moins une heure.
Je marche, jambes en mouvement esprit relâché...
Pensées en vracs, qui vont et viennent sans s'accrocher. Sans prise de tête. Comme une séance de relaxation active. Centrée sur le corps, ses sensations, sur ses sens, ouverts, réceptifs.

Promenade...
Ensemble, avec Gilles, les gosses, les potes, ou seule... A partager ou à thésauriser...