Ce matin, à 6 heures, quand Gilles est parti avec son ami pour la vie Jérôme (une voiture à acheter en région parisienne, un jour rouge), je me suis dis: si à 6h30 je ne suis pas rendormie je me lève (je me tâtais pour une boucle de rando de 6/7 kilomètres).
Je me suis réveillée à 8 heures!
Pourtant je n'avais pas, hier, eu le temps de mettre les pieds sur le chantier de le rue des Sorbiers.
Hier j'ai fait taxi. Entre autre...
Le matin j'ai conduit Victor à sa leçon de conduite, en prenant les chemins de traverse.
Il avait rendez vous à 10h30. Nous sommes arrivés à 10h (comme ça pas de stress), pour une leçon complémentaire avant le "plateau" (une étape dans le permis moto) qu'il repassait dans l'après midi.
Puis je suis rentrée préparer 6 croque-monsieur pour le pique nique. J'allais partir pour la rue des Sorbiers pour embarquer Clovis et Rachel et me diriger tranquillement vers Tours quand Clovis, qui m’appelait pour connaitre l'organisation (il était bien temps), m'a signalé que Suzanne était de la partie et qu'il souhaitait repasser à la maison pour se changer et se brosser les dents.
Ok, je suis la reine de la souplesse organisationnelle.
Je donne instruction à Suzanne de se préparer des croque-monsieur et je file chercher les tourtereaux roucoulants (ils se collent l'un à l'autre sur la banquette arrière me laissant seule jouer au chauffeur, à l'avant). Arrivée rue des Sorbiers je reçois un coup de fil de Victor (comment faisait-on du temps où les téléphones portables n'existaient pas?): il n'a rien à manger. Peut-on venir le rechercher puis le ramener avant 13h30?
Non, je ne peux pas, le temps, le sien, et le mien, n'est pas extensible.
Mais je peux faire un détour. Clovis se change, se lave les dents, Suzanne ajoute ses 3 croque-monsieur dans la boite.
Clovis:
"Mais on va à l’opposé, non?"
Voui... Un détour pour déposer de quoi manger (je ne mangerai qu'un croque), et boire, au pré motard imprévoyant.
Puis, zou! Une heure de route pour déposer Clovis au pied de chez l'orthodontiste.
Nous nous sommes retrouvées entre filles à pique niquer dans un square.
Suzanne, qui avait avalé en deux minutes ses deux sandwichs, sautillait, tournait, virait...
Pour une fois qu'elle était en ville!
Voui, voui, voui...
Le rendez-vous s'étirait, les boutiques pleines de soldes nous tendaient leurs portes ouvertes.
Et elle avait absolument besoin d'un pantalon.
Ok, nous avons fait les boutiques. Merci à Rachel pour sa patience.
Suzanne a trouvé un... Adorable petit haut, un top, en smocks (comme quand j'avais son âge, mais revisité, plus..., moins... sage?).
Pas de pantalon.
Pour le pantalon nous avons du nous arrêter, avant de sortir de la ville, dans un de ces grand magasin de fringues, tous identiques qu'ils soient à Tours ou au Mans (et surement ailleurs), une fois récupéré le fringuant, et élastiqué pour encore trois mois, Clovis (pas sure que tous ces élastiques soient bien pratiques pour les bisous...).
Nous étions à une encablure de la maison quand Victor a appelé (Suzanne a répondu et au son de sa voix j'ai soupiré de soulagement): plateau obtenu il voulait bien que "quelqu'un" vienne le chercher. Gilles et Arthur étant rue des Sorbiers à peindre les plafonds, le quelqu'un ce fût moi. J'ai déposé la première fournée et j'ai repris les chemins de traverse.
Et j'avoue que pendant que le charmant moniteur de moto essayait de me convaincre que de faire un tour de moto derrière l'un de mes fils était une idée formidable, que cela allait me changer la vie, je tentais, vainement, de ne pas bailler...
Bref, hier, je ne suis pas allée sur le chantier.