Les réponses du mardi.

Les réponses sont celles faites aux questions du Dr CaSo. 

Les illustrations quelques photos du week-end (en fait les moments les plus off, le week-end a été très remplis de moments ensemble: avec Bastien que nous avons gardé samedi; avec Simon et Cynthia chez qui nous avons mangé dimanche midi, qui nous ont rejoint dimanche après midi, avec Victor et Emma qui sont venus goûter à la maison, Clovis rentrant de chez Coline juste à temps pour ne pas manger (il n'aime pas) des gaufres...), puis d'hier soir...

(Dessin de Suzanne trainant sur la table de la cuisine. Les pinceaux séchant, eux, à coté de l'évier)

• Question de Narayan: Quel anniversaire avez-vous le plus détesté et lequel avez-vous le plus aimé?

J'aime toujours mes anniversaires: ils correspondent à la fin de l'année scolaire, bientôt les vacances...

(les gars ont fait le tour du jardin pour faire un état des lieux et l'arbre mort s'est retrouvé à terre)

• Question de Mme Chapeau: avez-vous des animaux domestiques?

Oui, hélas et heureusement.

Hélas parce que, régulièrement, chats, ou chiens, miaulent, aboient,  quand le repos est de rigueur. Heureusement parce qu'ils ont leur rôle à jouer ici: chasseurs de souris/rats (à la campagne, indispensable), gardien de la maison et du jardin (à la campagne, indispensable). Et puis pourrions nous nous passer de leurs câlins?

(Les chiens en ont profité pour creuser un peu plus le trou, trop rigolo!)

• Qu’est-ce qui vous donne le courage / la force / l’envie / la joie de vous lever le matin?

Je suis du matin. Rester au lit? Ce n'est pas pour moi. Je m'y ennuie, je rumine... 

Et puis me risquerai de rater les levers de soleil, les moments de calme avant une éventuelle tempête, le silence avant le brouhaha d'une journée de travail à l'école...

(Reste des gaufres après une nuit à attendre le gourmand...)

• Quel endroit aimiez-vous beaucoup quand vous étiez enfant? Pourquoi?

Le jardin, ma chambre, un coin tranquille dans la cour de récré (pas facile à trouver), pour pouvoir lire et rêver.

(Hier soir, après une journée de "formation", je me suis offert une bière de consolation) 

•  Question de Jenny: Quelle est la plus longue distance (ou la plus longue durée) que vous ayez couru en une fois?

Je ne cours pas. Gilles l'affirme et il a parfaitement raison. Il parait que je ne sais pas faire. 

Une fois j'ai essayé, j'ai cru mourir asphyxiée au bout de quelques centaines de mètres. Je n'ai jamais recommencé.

(Pour terminer de me réconforter Gilles avait cuisiné une tartiflette (fromage dans le sens de la longueur) et une mortiflette (fromage dans la largueur))

Ma question maintenant:

Hier, donc, j'ai assisté à un modèle de ce qui ne doit pas être fait en pédagogie: blabla institutionnel abscons (si loin de la réalité du terrain), powerpoint dans salle obscure (trop petite pour les stagiaires, certains collés aux murs, tous bloqués et sans pause), sans le traditionnel café gâteaux d'accueil, sans repas prévu (et nous voilà errant dans le village à la recherche d'une boulangerie qui vend des sandwichs et des salades au prix d'un repas au resto), avec, en point d’exergue la queue devant l'unique toilette (Ah, non! Il y en a d'autres, de l'autre coté de la cour! On nous l'annonce lors la reprise du...) n'a eu pour seul point positif de pouvoir rencontrer les collègues (et du coup j'ai collecté les données de chacun pour former un groupe informel de soutien, bons plans, etc...). Ce sont des collègues que je ne verrai qu'une à deux fois par an, avec qui j'ai, ou pas, des points communs, des aspirations, des objectifs communs.

J'ai bien peur que jamais nous ne nous lierons plus que cela. La configuration de la Cochmout'team n'est pas "duplicable".

 Et donc: vos collègues: amis, copains, ou simples relations de travail?

Avec Virginie, 4/52/2023: "Vu du sol"

Projet photo avec Virginie. 

Aujourd'hui c'est la lumière du lever de soleil sur la cheminée que je vous offre en contre plongée.

Un peu comme si Bastien avait pris les photos.

(Je me rappelle cette expérience faite lors d'un mariage où un appareil photo jetable avait été confié aux enfants. Les clichés ne montraient que les narines, vue du dessous, des convives...)

Alors...

Depuis mardi nous avons froid. Franchement froid. 

Il fait froid dehors et... Le poêle a refusé, depuis mardi matin, de se remettre à chauffer.

Plusieurs tentatives de réanimations, de ma part, de celle de Gilles, de celle d'Arthur, ont été des échecs et le réparateur nous a donné rendez-vous lundi matin (!!!). Tout ce coté de la maison, la cuisine, les chambres de Suzanne, Clovis et Victor s'est rapidement refroidi.

Et j'avoue que je n'apprécie pas du tout d'avoir froid alors je cuisine très rapidement (Gilles et Arthur, quand ils le font, le font avec un bonnet). Nous mangeons aussi rapidement...

Au milieu de tout cet air glacial nous avons eu la chance que Suzanne soit au Mans, que Clovis ne rentre que mardi soir de la région parisienne où il a passé une semaine.

En rentrant il s'est attribué le radiateur électrique de secours.

Il l'a laissé à Suzanne quand elle est rentrée hier soir (il partait ce matin chez Coline où il ne semble pas y avoir de problème de chauffage), nouvellement équipée de lunettes et avec pleins de chouettes souvenirs de ces deux jours de visites, musées, écoles d'arts, à Paris, avec son lycée.

Ce matin, quand je suis allée chercher Bastien (après m'être rincé les cheveux du masque à l'huile de coco destiné à éliminer les habitants que mon nouveau petit camarade de classe m'a généreusement donné) (le lever, lui donner son biberon du matin, l'habiller), je n'ai pas manqué de lui prendre une veste. Gilles, pragmatique, me dit: "il n'aura qu'à rester au salon!"

En fait, très rapidement nous avons quitté la maison et c'est à la médiathèque que nous sommes allés.

Puis chez Colette (où Bastien a activement aidé son papi à monter la chaise haute) où nous avons mangé. 

Pour faire la sieste pas de soucis: Bastien avait sa turbulette, bien chaude (et notre chambre est du "bon" coté de la maison, même si elle n'est pas chauffée).

(Bon, si Bastien a bien dormi ce ne fût pas notre cas: à peine couchés l'essorage du lave-linge (qui fonctionne toujours aussi bruyamment, merci Arthur) s'est mis en route. Une fois le cycle terminé c'est la chatte de Suzanne qui est venue, revenue, rerevenue, à notre fenêtre nous supplier de la faire entrer)

Bastien terminait son goûter quand Simon, qui avait achevé le déménagement de la maman de Cynthia, est venu le chercher.

Il a suggéré de jeter un œil, puisqu'il était là, au poêle inanimé. Ce qui fût fait avec Arthur.

Cette fois ils ont mis les pieds dans le plat et...

...ont déplacé le mammouth, ont démonté des trucs et des machins, ont débloqué la vis sans fin...

(activité Montessori version Bastien)

Et... Hourra!!!

Comment dire?

Je me sens déjà de meilleure humeur (pas encore suffisamment pour supporter les miaulements de la chatte de Suzanne),  beaucoup plus motivée pour préparer le repas (Gilles, à 1/2 heure de nous mettre à table: "On pourrait faire une tartiflette" (mais oui, on pourrait, sauf que le repas est prêt!)) et j'ai presque apprécié que mon bain ait la couleur d'une vieille serpillière jaune et me laisse des paillettes dorées sur tout le corps (Suzanne devait casser un billet de 5€ pour rendre 1€ à sa copine alors elle a acheté une bombe de bain)...

Les réponses du mardi.

Les réponses sont celles faites aux questions du Dr CaSo. 

En illustration, et en alternance, le feu dans la cheminée (pas dans le poêle, je passe mon temps à remettre en route ce *$&@§% de poêle à pellets!) et Olmes planqué derrière la télé, se demandant s'il émerge ou si, tout comptes faits, il ne resterait pas là, tranquille, encore un peu (reste y mon gars! Quand on a trouvé une planquette chauffée il faut se la garder).

• La mort de quelle personne “célèbre” (artiste, philosophe, politicien, etc.) vous ferait-elle de la peine?

Heu... Suis-je insensible si je dis que je ne suis peinée que par la mort d'un proche?

• Question de Cinabre: quelle attitude adoptez vous face à un choix cornélien ?

Longtemps j'ai foncé dans le tas. Et je ne revenais pas sur une décision prise.

Maintenant je me crois (je m'espère) plus posée. Je laisse décanter, quelques heures, quelques jours. J'en discute. Je laisse ma tête trier... Je décide et... Je ne reviens pas sur une décision prise.

• Question de Badiane: Comment vous réveillez vous le matin : réveil à l’ancienne le dring qui tue, la radio et les mauvaises nouvelles, de la musique classique, réveil du téléphone sonnerie psychédélique ou petits zozios, sans réveil aucun, grâce à la lumière du jour, avec un réveil perfectionné qui reproduit la lumière du jour…….ou autre?

Notre réveil est un radio réveil à l'ancienne. Qui cause. A cinq heures, les premières nouvelles, je sors du lit une fois qu'ils ont annoncé la météo. Et là la radio se détraque (je détraque les montres aussi), jusqu'à ce que j'ai quitté la pièce. Mais, en fait, je suis le plus souvent déjà réveillée...

• Quels sont trois évènements/choses qui se sont passées la semaine dernière et pour lesquelles vous êtes reconnaissant(e)?

Belle manifestation jeudi. Les gens se réveillent-ils enfin?

Samedi avec presque (Clovis commence sérieusement à nous manquer) tous mes petits. Nous avons mangé des sushis (tard, j'ai mis Arthur en retard dans ses préparatifs, et même en nous mettant à 4 pour les faire cela prend du temps).

Il y avait plus ou moins 150 personnes à la soirée pyjama de la médiathèque. C'est chouette!

 

• Question de Loulou: Comment imaginez-vous votre vie dans 5 ou 10 ans?

A la retraite. Le genre active. Petits enfants, bénévolat, randos, photos, jardin...

(le poêle est encore, encore, encore, encore, en rade...)

(je vais être en retard au boulot si je traine encore à essayer de lui faire entendre raison!)

 Et puis je n'ai pas réfléchi à ma question. Le temps file en réunions sur l'auto évaluation d'école (non mais quelle connerie!!!)...

Mais en cherchant autre chose j'ai trouvé un joli souvenir!!!

Avec Virginie, 3/52/2023: "Prendre de la distance"

Projet photo avec Virginie.

 

C'est compliqué...

 

Il faut trouver la bonne distance.

Celle qui apaise. Celle qui dit: "j'en suis" mais qui permet de ne pas en souffrir.

Quand Agora passe la soirée en pyjama.

En sortant de l'école je n'ai pas pris le chemin de la maison, pas tout de suite... 

J'ai pris la route pour la médiathèque où se préparait l’événement du moment: la nuit de la lecture, sur le thème de la peur.

Au milieu de l'effervescence qui régnait dans tous les coins, tous les bénévoles sur le pont, le chat Agora (à moins que ce fût une chatte?), se la coulait douce...

(Il/elle s'appelle Agora, du nom de la médiathèque (Agora Braye) parce que c'est un(e) chat(te) qui squatte les lieux (personne ne sait s'il/elle a des maîtres))

J'ai affiché les dessins des ULIS dans l'espace expo, au milieu d’œuvres diverses, j'ai papoté avec l'un des artistes, avec une ancienne maman d'élèves ("Depuis que tu es partie ce n'est plus pareil. Avant on se sentait à l'école comme à la maison") puis je suis rentrée.

Pour trouver le poêle en panne, encore (quand c'est pas la voiture c'est le lave linge, quand ce n'est pas le lave linge c'est le poêle, quand...). Le réservoir à pellets est plein et il indique "pas de pellets". Avec Gilles nous nous agaçons pour tenter de lui faire entendre raison (que c'est con un poêle!). Nous ne réussissons qu'à enfumer la maison. Je fais une recherche sur le grand internet (et dans mes souvenirs, c'est déjà arrivé... (Que c'est con un poêle!)) et... J'arrive à rendre raison au poêle en lui titillant la sonde (un bidule qui dépasse derrière (il faut que je note, pour le jour où ce con de poêle perdra de nouveau tout sens commun (se grippe de la sonde) (cela arrivera de nouveau, c'est certain) (Gilles est furieux: nous nous sommes fait avoir, encore. Le plombier abruti, le mécano escroc (celui qui s'est occupé de la Dacia), le chauffagiste incompétent (pour le moins))).

Le poêle se remet à chauffer (il a du boulot, plus de 12 heures de chauffe à rattraper!), je me mets en pyjama et nous partons.

 

Pour la médiathèque où Gilles me dépose avant de filer chercher Suzanne au lieu de rendez-vous du covoiturage.

 

18h50, Émilie donne les dernières consignes, les raconteurs d'histoires se mettent en place...

 

Le noir et le silence se font.

 

19 heures: ouverture des portes et entrée de familles empyjamatées.

 

Les lampes, diverses et variées fouillent les recoins à la recherche des symboles du jeu de piste, des spots d'histoires...

 

Des parents (surtout des papas) s’agglutinent et papotent au milieu des allers retours des petits et grands...

Certains me reconnaissent, une ancienne élève vient timidement me saluer, son frère me déclare solennellement: "Nous avons grandi!" (en effet!).

Je papote avec les uns, les autres. Une maman m'affirme qu'elle est très heureuse de m'avoir revue...

 

C'est alors que Gilles et Suzanne arrivent. Et essaient de faire peur à Colette (elle fait partie des bénévoles et est chargée, avec Jérémie, de l'accueil). Je leur montre, puisqu'ils ne viendront pas au vernissage, l'expo, et nous filons, laissant la soirée se dérouler sans nous (courts métrages, popcorn et boissons en happy end).

 

Quand nous arrivons Arthur qui a préparé le repas, fait peur à Suzanne.

Et... Douche, repas... Et dodo!

(C'est moi ou cette semaine a été particulièrement intense?) 

Ça veut ou ça veut pas?

Mercredi matin... Ça commence par ne pas vouloir...

La neige fondue tombée pendant la soirée et la nuit a soudé les portières de la voiture de Clovis. Et le siège auto n'est pas aisé à installer dans ces conditions... Bastien a patienté tranquillement pendant que Gilles venait à mon aide.

Puis, ça a bien voulu, et Bastien a bien profité de la médiathèque. Puis du repas, coquillettes, poisson panné, vache qui rit, chez papi et mamie. D'autant plus qu'Arthur était là aussi pour lui donner la becquée.

Je passe sous silence les petits problèmes de vidanges débordantes qui ont obligé Gilles a aller chercher un boby propre chez Simon et Cynthia.

Pour la sieste ça l'a fait pour toute la maisonnée (y compris Arthur qui avait roulé toute la matinée (leçons de conduite moto (il a bien choisi sa période d'apprentissage!))).

En fin d'après midi, alors qu'avec Bastien nous dérangions la maison, Gilles est allé aider Arthur a aller chercher le bois qu'il a commandé (il va se construire un lit) et récupérer la Skoda réparée.

Pile poil, une fois le bois déchargé, Bastien rendu à son papa, à temps pour prendre la route.

La route pour Le Mans où nous avons passé la nuit avec Suzanne, chez D. 

Comme ça nous étions à pied d’œuvre pour la seconde consultation (avec les gouttes qui font les yeux noirs) de Suzanne chez l'ophtalmo. Gilles n'y croyait pas, les trois intervenants, les trois salles d'attente. Nous sommes sortis de là avec une ordonnance pour des lunettes et avons récupéré la voiture où nous l'avions parquée dans une rue adjacente non payante. Ah, non! Le papillon blanc sur le parebrise l'atteste, 30€ d'amende de stationnement (20 si nous payons de suite), zone payante (même si les marquages au sol ne sont plus qu'un souvenir...).

Ok, pour le stationnement suivant, pas loin de l'opticien où Suzanne a choisi ses lunettes, nous avons pris un ticket à la borne...

Lunettes commandées, Suzanne amenée au lycée, nous avons fait quelques courses, mangé une salade et sommes revenus en centre ville pour...

Chercher, virer, chercher, à se garer. Les files de gens sur les trottoirs étaient de fort bon augure. Chercher, virer, chercher, réussir à se garer.

Et retrouver au lieu prévu, au milieu d'une foule impressionnante, Mane, Jenny, Vava, Crole et Viton.

Parce que la réforme des retraites, ça ne le fait pas. Pas du tout.

Par contre la mobilisation...

...est top!

 Le cortège s'est étalé sur 7 km, c'est quasi mordu la queue.

Selon la préfecture nous étions 12 500.

Impressionnant, réconfortant...

 N'est ce pas?