Thomas, Valou et les enfants ne viennent pas souvent. Une fois l'an en fait.
Et chaque année nous essayons, ensemble, de visiter un château, ou village, ou une cave, ou...
Et ce n'est pas toujours une réussite.
Châteaux, caves, fermés (l'hiver c'est le désert)...
Alors quand Valou demande ce que je propose cette année (pourquoi je me retrouve toujours dans la position de Grand Organisateur?) j'ai pensé au Mans.
Et cela a été Le Mans.
Le Mans où les Richez ont habité 8 ans (moi 10, Gilles plus de 20).
Et Thomas a eu une demande: revoir là où il a habité les 8 premières années de sa vie: à l'école normale. Enfin à l'ancienne école normale.
Qui était abandonnée depuis au moins 10 ans.
Mais qui, a notre grande surprise, en
arrivant, à été achetée et est en train de changer de destin: 48 logements
vont occuper sa vieille carcasse (1860).
Nous nous sommes avancés dans la cour, pas trop, et nous avons discuté avec le chef des travaux.
Nous avons aperçu les papiers peints dans notre ancienne salle à manger, dans l'ancien bureau.
Thomas
a demandé où était la fenêtre de sa chambre (le chien assis au bout
l'aile gauche) et nous sommes repartis heureux de voir que de nouveaux
habitants allaient faire vivre "notre" maison (à part la Hirlière c'est
celle que j'ai habité le plus longtemps).
Mouaip!
Nous avons fait un ou eux kilomètres supplémentaires et nous nous sommes garés le long de la Sarthe très grosse et remuante. Les pompiers étaient en train de se mouiller pour s'entrainer.
La Sarthe montait en haut des piles de ses ponts...
Et nous en haut des murs, dans le vieux Mans.
Thomas ne s'en rappelait pas (pas étonnant), Valou n'avait aucune idée de sa richesse.
Pour elle Le Mans c'était les 24 h.
Hop, la cathédrale. C'était une première pour Coralie.
Clovis: "Mais tu l'as déjà prise cette photo là!"
Il faut croire que je ne m'en lasse pas.
J'ai fait aussi de nouvelles "trouvailles".
Mais les filles, Lilou et Suzanne étaient impatientes...
Oui, parce qu'elles n'étaient pas là pour ça!
N'est ce pas?
Patience...
La troupe (Thomas, Valou, Mia, Lilou, Tao, Gilles, Arthur, Coralie, Victor, Emma, Clovis, Suzanne et moi) prend les ruelles en levant les yeux.
Cela aurait été dommage de rater ça.
Non?
Gilles, Victor, Emma et moi, qui avons vécu ici...
...racontent des anecdotes, des histoires, des souvenirs.
(pause pipi)
Et c'est reparti.
Un passage éclair...
...dans la librairie Bulle.
Puis, pendant que les jeunes rêvaient, puis se cassaient les dents sur les prix indécents, chez Bambou, j'ai cherché la porte rouge. Le spot des street artists du coin. Elle a été complètement décapée. Elle rouille désormais.
Les filles ne tenaient plus!!! Elles trépignaient, nous étions si prés de leur but!
Enfin embarquement: Suzanne, Lilou, bien sûr. Et Tao, Mia, Thomas, Arthur et Coralie. Oui, oui, ils sont là haut!!
La nuit tombe et ils ont faim...
...alors goûter place de la sirène (nouveaux souvenirs) puis...
...nous remontons par la mairie...
(nouveaux souvenirs, c'est marrant ces couches qui recouvrent plusieurs époques,...
...plusieurs générations)
...et nous voilà de retour le long de la Sarthe qui se la joue...
...grand luxe et s'ornant d'or en fusion. Classe!!!
(Arthur quand je manque, comme à l'aller, de m'étaler à cause d'une racine: "Mais Anne fais attention où tu mets les pieds!" En même temps je ne peux pas regarder partout, si?)
Nous avons repris la voiture jusqu'à l'abbaye de l'Epau où était organisé...
...un événement lumineux et sonore.
Ok pour le lumineux. Pour le sonore c'était... Heu...
Peut-être que la suite...
Mais tout d'abord direction les toilettes (ben si, il faut).
Toujours aussi classes ces toilettes (la porte est mise en valeur par les éclairages, non?).
A l'intérieur les chaises longues nous attendent. Où nous attendons...
Ok, c'est bleu. Et c'est tout? Nous nous extrayons des chaises.
Le circuit nous fait ressortir par l'arrière et nous nous approchons, après avoir eu les yeux explosés par des lampes qui coassent ou caquètent, après le nœud/pont, d'un attroupement autour de... D'un morpion lumineux? Et vaguement musical.
Nous piétinons vers la sortie.
Clovis: "On se croirait en manif!"
Il me rejoins totalement.
Ma tête chantait (discrètement) "La retraite à point c'est la retraite en moins!"
Mouaip, je m'égare.
Mais la troupe non!
Direction le resto asiatique!
(je sais c'est pas sarthois mais c'est pratique et chacun y trouve son compte. Même Emma, qui pourtant a été malade toute la nuit).
Et Valou, je confirme nous l'avons déjà fait, ensemble,
en 2011, après avoir visité Vendôme.