Les réponses sont celles faites aux questions du Dr CaSo.
Les photos sont celles prises ces derniers jours...
Il y a eu des matins très frais, mais lumineux et annonciateurs de belles journées.
- Que représente pour vous “la nature”? Les p’tites bêtes et le manque de
confort, ou le grand air et l’évasion du stress quotidien?
La nature n'est plus. Ou si peu. L'homme l'a mise au pas, disciplinée... Même dans notre jardin, cerné de champs traités, re traités (un traitement tous les deux jours en ce moment), a "droit" à son entretien. Taille des haies (avant que ne nichent les oiseaux, il ne faut pas les déranger), tonte de l'herbe (nous n'avons pas, de peur d'être débordés (et Gilles pense que nos clôtures n'y résisteraient pas), encore franchi le pas de prendre des moutons). Mais la buse y chasse, les tourterelles et autres zosios s'y plaisent.
La nature nous entoure et nous essayons d'en prendre soin...
Elle est le plus souvent source d'apaisement et nous connaissons notre chance de vivre ici.
Comme promis Simon a amené le broyeur et les branches, coupées il y a quelques jours par Victor, puis au fil de l'après midi par Simon, charriées par Gilles et moi, sont passées dans les mains expertes d'Arthur, et dans le broyeur. Le potager va avoir un "paillage" de première qualité!
- Question de Cinabre: seriez-vous prêt.e.s à tester des dérivés de votre produit fétiche?
Heu...
Moi pas comprendre la question.
Produit fétiche? Dérivés? Tester?
- Qu’aimeriez-vous pouvoir faire plus souvent?
Plus souvent? Voyager peut-être.
Pas forcement loin. Mais, de temps en temps, respirer ailleurs. Découvrir d'autres paysages, d'autres lieux, rencontrer d'autres personnes.
Et sinon, recevoir des amis (vous me direz qu'il suffit de les inviter, et vous n'auriez pas entièrement tort. Mais pour bien recevoir il faut du temps et de l'énergie que je ne fais, je m'en rends compte ces derniers temps, que de retrouver peu à peu (deux ans après avoir pris la décision de partir, un an et demie après avoir quitté mes fonctions de direction)).
Lundi matin j'ai suivi de près Coline, qui partait au travail, hors de la maison, pour aller garder Bastien pendant que Cynthia faisait son jogging. J'ai voyagé dans une brume incandescente qui rendait le monde un poil irréel.
Question de Mme Chapeau: Quand j’étais enfant, les petits curieux
apprenaient vite la signification du mot « veuve » car on reconnaissait
ces dames à leurs vêtements noirs. Alors, pensez-vous que « porter le deuil » comme on faisait avant dans
nos contrées et comme on le fait toujours dans d’autres parties du monde
peut aider à «faire son deuil»?
Non. Je ne le pense pas.
Le deuil est un cheminement personnel et s’étiqueter comme "en deuil" n'a plus grande signification.
Le deuil en noir mettait les veu-f-ve-s entre parenthèse de la société. Peut-être signalaient ils ainsi qu'ils/elles avaient plus besoin que d'autres d'attention?
Ceci dit, pour un enterrement je m'habille discrètement. Parce qu'on est pas là pour se montrer. On est là pour montrer notre tristesse, notre compassion à ceux qui ont perdu un proche.
Après le dedans, les gars, Arthur en tête, ont saisi à coup de pelles (bien grasses, les pelles), le "dossier" fossé, au dehors de la maison. C'est un éternel recommencement... La commune ne les cure pas. Elle fait broyer les haies et les "déchets" de broyage s'accumulent aux entrées des buses, forment des bouchons...
- A qui faites-vous confiance et à qui ne faites-vous pas confiance?
Gilles, mes enfants, maman, ont toute ma confiance.
Je suis généralement plutôt confiante. Je vois rarement le mal...
Mais! La confiance se mérite, et surtout se perd.
Attention aux garagistes véreux (ils entachent toute la profession), aux opérateurs téléphoniques, aux assureurs, aux hommes politiques, aux pseudos journalistes, aux ministres de l'éducation nationale...
Voilà, voilà pour l'extérieur... A l'intérieur Simon a changé le porte serviette de place et installé la porte coulissante à la place de la mocheporte (au grand désespoir (fort bruyant, le désespoir) de Clovis qui trouve cela moche et pas assez "fermé", intime). Je bouche les trous et refais les enduits, je vais repeindre... Et je vous montrerais.
Et, à part ça un bac de douche, un évier, sont partis, donnés pour débarrasser la grange. Des pots et un fauteuil sont réservés. J'avance dans le désencombrement...
Je donne. Arthur pense que je devrais vendre (le fauteuil, par exemple. Vu le succès, peut-être que je l'aurai vendu)...
J'ai mis en vente cette tapisserie (que perso j'aime beaucoup (je sais, Clovis me le répète souvent, j'ai des goûts de chiotte, et des idées relous))...
Alors, ma question:
Pour désencombrer (à par la déchèterie, mon amie), don ou vente? Et qu'est ce qui vous fait choisir l'un ou l'autre?