vendredi 30 mai 2025

Post concentré (de "trucs" à transporter, et de bonne humeur).

Cinq jours sans, après une frénésie avec, non je n'étais pas en panne de blog, je n'avais pas le temps de poster, tout simplement (et puis c'est mieux quand un article a quelque chose à dire, non?).
Pas le temps parce que nous faisons un grand ménage de printemps (plus le club photo, le comité de lecture, un peu de marche, le yoga, Bastien tout le mercredi, avec Apolline, et son papa, à la médiathèque,...).
Avec une sorte de mécanisme de vases communicants: Gilles a vidé les toits à porcs (une sorte de petite cabane, pleine comme un œuf) du bazar qui s'y trouvait (une partie partie à la déchetterie, le reste qui suivra ou ira à la ferraille) et y a rangé une partie du bazar qui se trouvait dans la grange (des trucs que nous ne sommes pas encore capables de jeter, je crois). Grange qui a accueilli la Dyane (et, une fois encore dé bazardée, accueillera aussi la Deuche). 
Bref, nous avons brassé du lourd et du sale (et, vous l'avez compris, c'est pas terminé).
Et puis Gilles est allé chez l'ophtalmo, fond d'œil sans problème (mais beaucoup de temps à attendre), j'y vais la semaine prochaine, il est temps de changer de lunettes (et de correction), je crois...
Et puis mercredi, alors que Bastien redormait avec Gilles, le camion est arrivé et des cailloux, beaucoup, ont atterri dans le jardin (le livreur, en voyant la bâche, s'est exclamé: "Quelle organisation!").
C'est le début de la fin des travaux (est-ce possible?) qui commencent: Arthur s'attaque à la "maison de Berthe" (dernière pièce à réhabiliter)!   
Les cailloux doivent en recouvrir le sol (première couche avant isolation et dalle).
Alors... Transport!
Et ce jeudi après midi, pendant que je prépare le repas commandé, un chili, Gilles et Suzanne continuent, du tas à l'arrivée chez Berthe...
C'est là qu'arrivent Emma et Apolline (Victor avec Simon, et leur club, escalade les Ardennes Belges), suivies de peu par Clovis et Coline. 
Alors la brouette change de destination, et de contenant.
Des cerises ont été ramassées.
Des pétales de roses lancées...
Et la banquette, que j'ai installée et aménagée sous l'abricotier, à coté, c'est stratégique, du trampoline, a été inaugurée pour l'apéro.
Dans la bonne humeur!
Bon anniversaire Clovis!
(Apolline a eu peur du "Joyeux anniversaire!" tonitruant de son papi)

dimanche 25 mai 2025

Les 52 de Virginie: "obscurité"

21éme semaine du défi photo de Virginie.
Qui nous envoie traquer l'obscurité.

Joli défi...

Où le ying révèle le yang, le froid affirme la chaleur,...
Comme le jour qui ne serait rien sans la nuit, le dedans sans le dehors.
Arthur, qui travaille de nuit, et donc dort le jour (jusqu'à 13/14 heures) (puis enchaine sur  ses entrainements, en salle...), râle:

"Il fait beau quand je ne peux pas en profiter, il pleut le week-end!"

Bon il a quand même, en posant un jour de congé, réussi à profiter du soleil pendant 4 jours, la semaine dernière. À Londres...

(Bon, sinon, j'ai trouvé l'obscurité dans les bois, comme vous le constatez... Celle-ci étant mise en valeur par la lumière (à moins que ce fut l'inverse?))

samedi 24 mai 2025

Fleurs, de pas en pierres.

Ou, petite chronique de jours ordinaires, extraordinaires.
Tout est question de point de vue, n'est pas?
Mercredi nous n'avons eu que Bastien, Apolline étant, avec ses parents, au chevet de la maman d'Emma, et il a pu étrenner le "nouveau" trampoline (un, récupéré chez une copine qui déménageait et qui moisissait, depuis, dans le fond de la grange), avec filet (Bastien dit "avec fil"). Nous avons profité du jardin, où nous sommes restés au calme et, pendant que je réglais des histoires de contrat d'entretien de piscine pour Mirabeau (jamais je n'aurai de piscine!!!), Bastien a découvert une partie du trésor de la mezzanine: les playmobils (surtout le camion de pompier)!
Jeudi, avant le rush de la journée (Gilles s'est mis en tête (et il a raison) de ranger la grange (ce qui implique de la vider (et de jeter/donner!)))...
J'ai enfilé mes chaussures et je suis partie pour deux heures...
...de marche quasi contemplative.
J'ai sauté (en quelque sorte, ne m'imaginez pas en cabri!) de cliché en cliché.
De fleurs (y compris quelques, rares, coquelicots) en fleurs...
De prés en bois...
De bêtes à cornes en insectes variés (et pas faciles à immortaliser!)...
De champs bien peignés en haies hirsutes.
Vendredi, alors que Gilles vaquait à son tri (et comme dans une chasse au trésor, à quelques re découvertes), je suis partie une heure en l'avance pour le contrôle technique de la Skoda. Parce que le centre de contrôle (un hangar tout pourri) se trouve à 300 mètres de l'école où j'ai été coordo ULIS pendant trois ans, et que j'ai quitté en juillet dernier.
Je me suis présentée à la grille à l'heure de la récré et...
J'y ai été accueillie à bras ouverts!
Ou plutôt, quand il ont réalisé que j'étais là, je me suis retrouvée avec mes petits mignons, plus si petits, plein les bras pour de gros câlins.
Trop bien!
J'ai papoté avec mes ex collègues, j'ai regardé sans nostalgie la cour vrombir des gamins qui jouent, courent et les ai quitté ("Tu ne restes pas?" "Ah, bon? Tu n'es plus maîtresse? Mais tu fais quoi alors?" "Tu es à la maison de retraite?!!") toute légère.
Puis, pendant que la voiture se faisait contrôler je me suis baladée...
Mes pas m'ont porté jusqu'au cimetière en mutation.
Quand j'en ai franchi le portail j'ai croisé une dame qui se lamentait: 
"Comment pouvait-on laisser un cimetière dans cet état! C'est terrible, c'est..."
"C'est la loi". Lui ai-je répondu
"Vous préférez tout arroser de produits chimiques, avoir un cimetière "mort"?"
Elle n'a pas compris, je crois, et m'a souhaité "bon courage" en partant.
Sans doute pensait-elle que j'allais désherber (j'ai retrouvé la tombe dont elle venait de s'occuper: plus un brin d'herbe, une fleur, dans un rayon d'un mètre tout autour (pas sûr que les gars de la mairie, qui ont semé du gazon et de la jachère, apprécient)).
Perso j'ai adoré ces allées hirsutes, colorées, gaies...
Question de point de vue...
Le prendre comme une bonne surprise.
Tout comme celle que j'ai eu, au soir, quand, alors que je lisais assise au bord du Loir, pendant que Suzanne (bonne semaine, sans migraine, sans bus raté le matin!) s'entraînait:
À deux mètres de moi un chevreuil a surgit, du Loir (!)!!!
Voilà, voilà...
Aujourd'hui encore journée chargée, rendez-vous pour Suzanne (j'ai bien avancé dans un projet pour ses bientôt 18 ans, il me reste à réserver l'activité prévue avec ses copines), repas chez Colette (avec débouchage de siphon d'évier et bidouillage de chasse d'eau prévus), puis déménagement de Clovis et Coline de leur nid (un poil pourri) sous les toits, à un rez-de-chaussée propret, à 1 kilomètre de là (d'une rue passante à une rue passante). 
Sans oublier de ramasser quelques cerises avant que les merles aient tout bouloté...

vendredi 23 mai 2025

Pour le comité de lecture:

Résumé Marabout: 

Vous avez la sensation de vous traîner du matin au soir ? Vous avez l’impression d’être dans le brouillard ? Vous êtes épuisé•e dès le réveil ?

Il faut bien se rendre à l’évidence : la fatigue nous guette tous, et elle devient un véritable handicap lorsqu’elle s’installe sur le long terme. Se ménager des plages de repos, faire de bonnes nuits, avoir une alimentation saine : ces conseils de bon sens ne suffisent alors pas toujours…
Guillaume Millet, David Hupin et Baptiste Morel, trois experts reconnus dans leur domaine, proposent une approche globale de la fatigue et livrent des solutions novatrices validées par la science. Avec une révélation à la clé : l’activité physique est LE secret. Dans le cadre d’une hygiène de vie adaptée, ils proposent donc des protocoles de remise en mouvement sur mesure.
Que vous soyez un professionnel surmené, un parent étouffé par sa charge mentale, un aidant, un sportif, une personne souffrant d’une maladie chronique ou invalidante… vous trouverez dans ce livre tous les outils pour retrouver énergie et vitalité au quotidien.

Quand j'ai pris ma retraite j'ai décidé de continuer à apprendre (par exemple, un jour, bientôt, j'apprendrais à faire du monocycle), prendre ce genre de bouquin, que je ne lisais jamais, fait partie de cette démarche. Et pour une première je ne suis pas rebutée (je n'avais pas peur d'être déçue, j'avais un apriori défavorable, je n'étais pas certaine de ne pas m'ennuyer en lisant un bouquin "sans histoire"). C'est bien écrit, savant sans être pédant, clair avec des touches d'humour. J'y ai appris pas mal de choses. Le but est donc atteint!

mardi 20 mai 2025

M'enfin?

Ce n'était pas la semaine de Suzanne... 
Dimanche, lors de interclub, elle s'est blessée au genou, a été associée, lors du relais à une jeune fille inexpérimentée, avec qui elle ne s'était pas entraînée, il y a eu beaucoup de retard... 
Gilles, qui nous avait accompagnées, a trouvé ça long..
Et puis il y "celuidontjeneveuxpasprononcerlenom" qui se félicite: grâce à lui il y a du sport à l'école!!!
Heureusement des (ex)collègues ont de l'humour...
Et encore qu'est ce que c'est que ce binz?
Des abeilles, par dizaines, se meurent dans notre chambre, au pied des fenêtres. 
Fenêtres qui étaient fermées (comment sont-elles entrées?).
Et que dire de cette merlette qui s'est écrasée dans la baie vitrée?
La pauvrette est bien mal...
Elle aurait pu, comme les hirondelles, attendre que j'ai ouvert, pour visiter.
Il y a aussi le voisin, il y a quelques jours, qui a embouti la voiture chérie d'Arthur en sortant de son champ sans regarder.
Il y a eu tout le dimanche (heureusement, voir ci dessus, nous avons passé l'après midi au stade, fort chouette d'ailleurs, de St Cyr sur Loire) les vrombissements des voitures de rallye (il y a les ravis qui applaudissent et les autres, dont je suis, qui ne comprennent et n'apprécient pas (nous sommes peu nombreux, et très silencieux)) et toute la semaine des avions de chasse, des gros porteurs ont fait aboyer les chiens (qui sautent en tentant de les attraper).
M'enfin?
Pourquoi me plaindre ainsi (nous allons bien)?
Il fait beau, et chaud! 
Mais où sont passé les coquelicots? Les seuls que j'ai vu/photographiés sont en ville (et c'est pas bon, moi je vous le dis!).
Et où est la fraise que nous laissions murir?