jeudi 31 juillet 2025

"Dossiers" en cours, et à venir (avenir?).

Je commence par le plus bizarre/curieux/bof:
Il y a quelques semaines, par hasard, je me suis rendue compte que Gilles ne recevait que sa retraite de fonctionnaire, les années "privé" étaient dans les choux (?).
J'ai donc (ré)effectué les démarches et, c'est officiel, il est retraité, retraité (et touche, désormais, 45€ supplémentaire).
 
Je continue par celui le plus stressant, qui bouffe le sommeil, et vampirise le temps (en recherche et contacts plus ou moins enrichissant/appauvrissant (pas mal de margoulins à repérer, des messages à décoder, à comprendre (en phonétique))):
La recherche d'un logement pour Suzanne à portée de sa formation à Sèvres.
Hier, mercredi (son jour de repos), nous avions deux visites/rendez-vous (des qui avaient l'air de savoir de quoi ils parlaient, qui ne sous louaient pas (pour pouvoir avoir les APL)). Que j'avais réussi, en demandant très gentiment, à grouper en milieu de journée, un à midi et demie, un à 13h30.
Suzanne avait l'air d'être à peu près remise de ses 24h de gastro alors nous avons pris la route à 10h.
Et, quand nous sommes entrés en région parisienne, Suzanne a programmé le GPS.
Qui nous a emmené, elle a été trop vite en besogne, au pied de l'immeuble du second rendez-vous. Un immeuble années 70, au milieu des immeubles années 70, au ras de la gare (pratique) et des voies de circulations (heu...). Suzanne en a été impressionnée: tant de logements à une même période? Je lui ai fait un topo sur l'exode rural tout en suivant ses instructions vers le lieu du premier rendez-vous.
Qui s'est avéré à l'opposé de celui que nous avions traversé: quartier de bâtiments anciens, plein centre ville, à deux pas de la gare mais dans une rue calme, à 500 mètres d'un château fort célèbre (une sorte de délire mégalomane) et très visité (par une population particulièrement cosmopolite). 
Nous avons rencontré le propriétaire et avons visité la chambre, lumineuse et spacieuse, la cuisine commune, minuscule, la "salle de bains/d'eau" (réduite à sa plus simple expression) et tout cela nous a plu. Et, après en avoir parlé avec Gilles (qui était bien occupé par Apolline) par téléphone, en avoir discuté toutes les deux en se partageant une pizza (juste au bout de la rue), nous avons décidé de signer le bail. J'ai envoyé un message d'excuse pour le rendez-vous de 13h30. Et.... Voilà!
Suzanne, contente, élabore des plans de déco, se dit qu'elle déplacera l'étagère, et... Et j'ai bien mieux dormi cette nuit.
Cet après midi (ou demain), il ne nous restera plus qu'à prendre les abonnements pour les transports, à faire les démarches à la CAF.
Et pendant que j'étais dans les papiers j'en ai profité pour imprimer ceux qui concernent Clovis et Coline (qui n'ont pas d'imprimante). Ils préparent leur PACS. Repas de familles en perspective à la fin du mois d'Août, pour fêter ça!!
Autre dossier "chaud": la "maison de Berthe".
Isolation du sol avant le coulage de la dalle prévu vendredi après midi. Curieusement, sur ce coup là, c'est Arthur (qui gère le projet) et Gilles qui s'inquiètent (il faut dire que rien n'est droit, ni d'aplomb...). Du coup Simon, qui a de l'expérience, va venir donner un coup de main cet après midi (il a fallu que je leur suggère pour qu'ils l'appellent).
Et puis, au milieu de tout cela, tout en désherbant (Gilles ronchonnait à cause du manque d'eau, maintenant que l'eau est passée nous trépassons sous les bouraches et autres adventices qui cachent tomates et courges), entre deux bouquins (rentrée littéraire pour la médiathèque), je réfléchi d'autres projets (plus ou moins) professionnels (dont je parlerai ici, s'ils se concrétisent).
Ce n'est pas les vacances (quand on est à la retraite il n'y a plus de vacances!) mais tout cela est fort motivant, remuant, stimulant.

mardi 29 juillet 2025

Pour le comité de lecture (en sommeil actuellement):

Pris au hasard, couverture originale, visible.
Les 460 pages pourraient effrayer mais je l'ai lu en quelques jours et avec plaisir, sans ennui.
En y apprenant, c'est ce qui est terrible, ce que l'homme est capable de faire, en utilisant des techniques d'intelligence artificielle programmée par des techniciens zélés, et des personnages qui ne sont pas sans nous évoquer des fous réels.
Toute une population surveillée, répertoriée, canalisée, sous influence.
Humanité comme un marché, manœuvres politiques et luttes d'influence. Où quelques uns décident, au gré de leurs convictions/lubies, désir d'accroitre leurs gains, le destin d'une population plus ou moins ignorante.
Avec comme un souffle d'espoir (même si le retournement final du "méchant" est vite évoqué... Le début de la fin est peut-être un peu court, rapide). Il reste des résistants, des courageux qui luttent, qui montrent que l'amour et les principes peuvent encore avoir une valeur.

 Résumé :

Ils sont dix, viennent des quatre coins des États-Unis, et partagent le même but : gagner trois millions de dollars. Le bêtatest "Objectif Zéro", imaginé par initiative Fusion, tient en une ligne. Les participants ont deux heures pour disparaître des radars. Si, au bout de trente jours, ils ne sont toujours pas repérés, ils remportent la coquette somme.
Relativement facile ? C’est sans compter les agents de Fusion, une des entreprises les plus innovantes et puissantes au monde, qui sont lancés à leurs trousses. Drones, algorithmes prédictifs, capteurs de reconnaissance faciale et de mouvement… Fusion est sûre de débusquer tous les participants et de recevoir ainsi l’aval de la CIA pour lancer une application révolutionnaire de surveillance des citoyens. Mais une jeune femme sous-estimée par les algorithmes va leur donner du fil à retordre.
Fable sans concessions sur les dérives de l’I.A., Objectif Zéro est surtout un formidable roman d’aventures impossible à lâcher.

lundi 28 juillet 2025

De chêne en osier, au milieu des vignes et des figuiers et en passant par le cèdre. Jour 3.

Suite et fin du récit de nos "vacances" (cela fait 4 jours que nous sommes rentrés, 4 jours très pleins, avec un yoga/guinguette très sympa, vendredi soir (avec la Coch'mout, on ne change pas une équipe qui gagne), le traditionnel repas chez Colette, samedi midi, une soirée chez Victor, Emma et Apolline, le soir, une brocante et un repas dominical avec les trois précédents...) (cela fait 4 jours que j'écume les annonces et les sites pour trouver un logement pour Suzanne, louvoyant entre les arnaques, visitant, en visio, des caves aménagées):...
Mais, retour arrière, nous voici jeudi, à Villaine les rochers, pays des vanniers.
Nous avons rendu le gîte plus propre qu'à notre arrivée, et organisés comme des chefs, nous étions à pied d'œuvre pile dans les temps prévus...
...pour effectuer la quinzaine de kilomètres du circuit "au pays des vanniers".
Qui démarre très fort avec une côte bien raide.
Qui donne le ton de la journée...
Montées, descentes...
Au bout du compte nous avons gravi, et sommes redescendus, l'équivalent de 17 étages...
Dans un environnement charmant.
Jalonné de bancs associés à des boites à livres (en voilà une idée qu'elle est bonne!).
Nous avons été doublés, avons doublé, puis croisé, puis re croisé, un couple d'allemands (?)...
...qui effectuaient un circuit empruntant une partie de nos sentiers (ou vise versa).
À part eux nous n'avons pas croisé grand monde...
Pas même la pluie malgré la menace (quelques gouttes en fin de trajet).
Nous avons pu pique niquer au bord du chemin sans être dérangés (sauf moi qui ai été piquée par je ne sais quoi).
Au fur et à mesure de la journée les pas sont sont fait plus lents, plus lourds...
...mais les sujets de conversations n'ont pas manqué.
Et, même fatigués les participants n'hésiteront pas à repartir dans ce genre d'aventures!
N'est ce pas?
 

dimanche 27 juillet 2025

Les 52 de Virginie: "été"

30éme semaine du défi photo de Virginie.
Et que vive l'été!
Petit tour au jardin, à la fraiche,...
...qui revit depuis la pluie!
Le vert réapparait!
Le jaune vif y fait un retour en force.
Futures salades, 100% naturelles, qui se préparent.
Il faut un peu fouiller sous les feuilles mais le bon arrive!
Et pas que pour nous!
Comme un air d'exotisme...
Pêches qui rosissent...
Prunes à point.
Le soleil va éclairer tout cela...
Et la chaleur contraster avec la fraicheur de la maison...

Oui, c'est bien l'été et nous apprécions de le passer ici.
 

samedi 26 juillet 2025

De chêne en osier, au milieu des vignes et des figuiers et en passant par le cèdre. Jour 2.

La nuit au Cèdre bleu fut arrosée (pas que nous ayons bu, nous avons été très raisonnables), il a beaucoup plu, et il s'est avéré, qu'en plus de l'escalier, les planchers grinçaient bruyamment eux aussi.
Mais c'est en forme que nous nous sommes groupés dans une voiture pour rejoindre Chinon.
Où, personnellement, je n'avais jamais mis les pieds.
Très motivés nous avons traversé de bien beaux quartiers.
...et...
..., au grand désespoir de Gilles, à qui cela fait mal aux mollets,...
...nous avons attaqué une belle grimpette le long du coteau.
Oh! Des troglos!
Et nous sommes arrivés en avance à notre rendez-vous (dont nous ignorions tout)...
...avec Sainte Radegonde... 
(la pauvre dame qui ouvrait la porte et gardait le lieu était hors d'haleine après son ascension quotidienne)
Nous avons été emballé par le lieu, par son histoire, par sa beauté...
Outre la Sainte (4éme épouse, sans son consentement, de Clotaire, fils de Clovis), nous y avons croisé St Mammès tenant ses intestins dans ses mains (Oui, heurk!)...
Nous voilà repartis et...
...c'est là que cela c'est un poil gâté.
C'était prévu mais nous espérions y échapper...
Nous nous sommes bâchés et nous avons vaillamment (en même temps pour rejoindre la civilisation nous n'avions pas le choix) affronté les éléments (à noter: faire pipi sous la pluie est une expérience... Rafraichissante/bof!).
 
Le sentier nous a mené à un "pont" original, en acajou verni, qui semblait conçu pour mener les marcheurs à leur perte (Photos de Camille, c'est moi qui, courageusement, traverse (Gilles, lui à préféré attaquer le ruisseau en mode grenouille, en sautant par dessus)).
Nous avons fini par émerger des bois au pied d'un pont beaucoup plus "sérieux" (pont Eiffel)...
...et nous nous sommes mis à la recherche d'un resto...
Et avons atterri, c'est une première, habituellement, nous sommes contents de notre repas, chez Isiris (dont les avis internet étaient dithyrambiques!!!), où il n'y avait plus de bière (!!!) et pas de toilettes (bouchés, parait-il par la housse de portable d'une cliente). Et un repas...
Sans commentaires (cela restera dans l'histoire de la Coch'mout, d'autant plus qu'en rejoignant l'ascenseur (qui relie le bas et le haut de la ville!), nous sommes passé devant une brasserie fort... Appétissante).
Bien (non, mais...) (question, que nous nous posons depuis: aurions du partir quand nous nous sommes rendu compte (très vite) qu'il n'y avait ni bière, ni toilettes? Sommes nous trop bien élevés?)...
Nous voici au sommet, dans la forteresse royale de Chinon.

Où nous avons passé une heure à "garder le temps" (nous sommes trop forts! Nous avons résolu toutes les énigmes!), allant de lieux secrets en escaliers cachés (Gilles en a presque oublié ses mollets).
Chouette façon d'appréhender les lieux!
Que Gilles et moi avons visité de façon plus traditionnelle ensuite (pendant que le reste de la troupe, affamée et assoiffée se posait en terrasse).
Montées, descentes, d'escaliers, trésors et armures, arbres et terrasses.
Sans oublier la vue!
(entre autres sur l'Hiroshima d'Avoine/usine à nuages)
Nous sommes descendus, par le sentier, en précédant l'orage et la pluie.
Qui avait cessé quand nous nous sommes retrouvé dehors, après une demie heure de yoga, pour l'apéro.
Et... Ah, oui, quand même!
Pour une "petite" journée, nous avons plutôt bien marché.
Cette façon d'associer culture, histoire, jeu, à nos pas est une formule qui marche (c'est le cas de le dire!).
Et la cuisine en commun, le partage de bon manger avant le coucher compense le fiasco du resto.
N'est pas?