2020, en douze tranches.

En tranches de vie.

Une bonne tranche de revendications, de protestations, de ruage dans les brancards (très contraignants les brancards, cette année... Et souvent incompréhensibles.)

Une tranche de travaux, à la pelle. Chez Simon et Cynthia, qui sont passés d'une coquille vide à une maison douillette. Chez Colette, installée désormais dans une maison lumineuse et centrale.

Des bestioles, une tartinée. Des poules décimées, par les chiens, par les poux, mais a qui il faut ouvrir chaque matin. Une bonne demie douzaine d’œufs par jours, en retour. Des chats, celle qui est arrivée avec le confinement et celle qui a disparu. Et ces bon sang de chiens! Maintenant encerclés par la clôture électrique (j'en ai mal aux bras!).

Des enfants qui vivent, grandissent, se battent contre l'adversité, jouent, travaillent...

Confinement? Un jardin, une maison, centre de notre monde. Une chance quand on est nombreux!!!

Les pas, l'un devant l'autre, pour avancer, ensemble.

Des anniversaires, des fêtes, prévues, annulées, fêtées quand même.

Quelques jours en amoureux. Une respiration.

Et l'hélicoptère, et les soignants, qui chassent l'ombre qui nous a frôlé...

Du temps qui file, du temps très dense, du temps perdu, aussi.

Une tranche de soins et d'adaptation. De grandes victoires... Aussi.

 2020. C'est la fin.

Projet 52/2020: l'ouïe.

 Projet photo avec Virginie. 

Et cette semaine Virginie c'est de l'ouïe que l'on entend parler.

Il l'adore, le traine d'un bout à l'autre de la maison...

Il le passe dans la cuisine quand tu cuisines, dans la salle de bain quand tu te laves, dans le bureau quand tu es sur l'ordi (surtout quand tu essaies de régler un problème administratif, ou que tu remplis le LSU (Une Saloperie Légale, à l'envers), ou que tu téléphones à la mutuelle (Arthur ayant trouvé un emploi et il a donc, comme il a un employeur dans les clous (pas comme éducation nationale), une mutuelle d'entreprise. Jusque là je payais sa mutuelle chez la MGEN (ÔJI). Je me dis qu'une étape est passée, qu'au moins là ce ne sera plus de mon ressort et j'appelle la MGEN. Enfin j'essaye. Le numéro sur sa carte de mutuelle. Et, répondant au robot je tape 1 puisque je suis déjà adhérente. 7 minutes d'attente et je suis obligée de raccrocher parce que j'ai une livraison. Je me dis que je devrai plutôt appeler la section locale et je me retrouve avec un numéro à quatre chiffres. Ok, une plateforme. Et c'est reparti. Je répète, deux fois, le mot "mutuelle" au robot qui me demande ce que je veux et j'attends. Au bout de 8 minutes d'attente quelqu'un me répond. Elle me répond d'abord que c'est à mon fils d’appeler. "Pardon? Pratiquement 10 minutes pour parler à quelqu'un? Il va faire ça pendant sa pause? Et puis c'est moi qui paie, c'est moi qui décide!" Elle me met en attente... Puis me reprend en ligne pour me dire qu'elle n'arrive pas, elle non plus à avoir le bon service... (Quel métier de merde!) Qu'à cela ne tienne! Je rappelle le numéro inscrit sur la carte de mutuelle de mon Tanguy mais cette fois je tape 2 "je ne suis pas encore adhérent". Hi!!!! Miracle! Cela décroche au bout de deux sonneries! (ce genre de "ruse" fonctionne aussi pour les assureurs)).

Bref! Gilles et l'aspirateur c'est une histoire qui roule.

Et qui mobilise l'ouïe, c'est le moins qu'on puisse dire (là il aspire les aiguille du sapin décédé)!

13 ans.

Que le blog a démarré.

Il y a treize ans nous nous apprêtions à acheter la seconde moitié de la maison, nous allions acheter notre première (et seule, jusqu'à présent) voiture neuve.

Notre chien s'appelait Reggae, et c'était un fugueur (c'est pas le seul! Roots et Leïla ont remis ça!).

Suzanne fêtait son premier Noël.

Simon habitait encore avec nous.

Clovis et Victor étaient à l'école élémentaire, Arthur au collège.

Gilles jouait au rugby tous les vendredis soir et quelques dimanches aussi.

J'avais encore les cheveux long... Et quelques kilos en moins.

13 ans. Toute une vie pour Suzanne, une sacrée tranche pour tous.

Au cours de ces treize années nous avons perdu Bénou, Albert, Simone, Pistou.

Simon a eu quelques emplois, toujours au boulot, quelques maisons, mais, avec Cynthia, c'est la leur qu'ils habitent désormais. Et, depuis quelques jours, ils sont pacsés.

Arthur a cherché sa voie et a semblé la trouver, parfois. Il y a eu des petites amies, maintenant il y a Coralie. Il a été sérigraphe, soudeur. Il a failli, juste avant le confinement, devenir maroquinier. Il vient de démarrer une formation en alternance de mécanicien sur engins de chantier.

Créatif un jour, créatif toujours, Victor a démarré dans le maraîchage, bifurqué sur le graphisme, et y a "gagné" Emma. Il a été, un peu, étudiant à Paris, AED en collège. Il travaille désormais sur un projet secret tout en se préparant, avec Emma, à quitter la maison.

Clovis a aimé l'école et souffert au collège. Il a quitté le lycée, travaillé, puis y est retourné, au lycée. C'est là qu'il a croisé Rachel. Depuis c'est une sorte de "garde alternée", un week-end sur deux, à la maison, un week-end sur deux chez elle. Cette année Clovis passe son bac et se cherche une voie... Une orientation. Pas facile pour un zèbre taciturne...

Suzanne bébé est devenue une jeune fille. Elle est passée de la période rose à celle des premiers maquillages, de l'amour inconditionnel de ses parents et frères à sa poignée de copines fidèles. Créative et sportive elle fourmille de projets. Elle est sensible et solide.

Gilles a travaillé, d'une cuisine à l'autre, d'un collège à l'autre, beaucoup, pas toujours, pas souvent, dans de bonnes conditions humaines. Il est resté fidèle à son ami Jérôme même s'il ne va plus au rugby. Il ne s'est pas assagi et pourtant s'est un sage. Un sage sentimental et aimant.

Moi aussi j'ai changé, vieilli. Je suis plus assurée, fière des miens. Je suis plus désabusée. j'en suis à compter les années qui me séparent de la retraite...

13 ans...

Noël en cool...

7 le 24, 6 le 25.

Évidement très inhabituel.

Mais beaucoup moins stressant. Et ce n'est pas plus mal vu la fatigue accumulée, pour moi, s'accumulant vite, pour Gilles.

Noël en petit comité, mais Noël fêté comme il se doit.

Chacun a été gâté. Nous avons bien mangé (sauf les nouveaux végétariens (quelle idée de le devenir juste avant les fêtes!), je n'ai pas eu le temps d'adapter...).

Avec, pour corser un peu l'affaire, sinon cela aurait été trop tranquille, sans doute, Roots et Leïla qui se sont refait la malle. En pleine nuit... Simon et Cynthia les ont retrouvés, en rentrant chez eux, couchés dans l'abri de bus du village. Mouaip!

Du coup, après la sieste, et dans un froid piquant, nous avons mené une opération de réparation systématique de la clôture...

Et tout compte fait...

...nous sommes presque prêts.

Les cadeaux sont, presque, tous arrivés.

Avec Gilles et Suzanne nous avons effectué une virée en ville et en avons ramené la moitié de ce que nous avions prévu, Gilles n'ayant pas craqué pour un vélo...

Le menu est conçu, les ingrédients commandés (sauf pour les sushis de demain, approvisionnement prévu en récupérant la viande).

Et, surtout, depuis le début des vacances j'ai rangé.

Beaucoup.

L'entrée, avec la pose un compas pour garder ouvert la maie (qui est sensée accueillir à l'intérieur ce qui trainait au dessus) trop cool cet espace!

Le salon, même pose de compas sur l'autre maie (que j'ai vidé de ses jeux de société inaccessibles qui ont pris place dans l'armoire enfin correctement utilisés).

J'ai fait disparaitre tous les câbles disgracieux (fixés, cachés derrière la cornière de bois), caché le tableau électrique derrière un store, changé les tableaux, sérigraphies, photos de place.

Au cours de cette frénésie d'ordre nouveau le sapin a chut, et il en a perdu une bonne portion de ses aiguilles. Du coup il fait tout... dépenaillé. Heureusement qu'il est couvert de boules...

Mais il fera bien son office. Pour 7 personnes.

Ce qui, évidement, va nous changer des tables de 20/25 personnes habituelles.

 

Non mais ohhh!!!

Ils avaient disparu hier soir. 

Arthur avait tourné avec sa voiture, dans la nuit noire.

J'avais recommencé ce matin.

Puis j'avais téléphoné aux vétos aux mairies.

Celles du coin. Jamais je n'aurais imaginé qu'ils pouvaient être aussi loin!

Le véto a appelé Arthur, au travail, la dame lui avait amené Leïla pour l'identifier.

Roots et elle, se glissant sous la clôture, ont fait 12 km 600!!!

Et c'est à 7 heures qu'ils ont fait fonctionner le radar de la cour d'une maison...

...à moins de 4 km (on voyait le toit du hangar de la cour de la maison) de la ferme où ils sont nés!!!

 

Projet 52/2020: super héros.

Projet photo avec Virginie. 

Et cette semaine Virginie nous propose de présenter un super héros.

Et, sans contestation possible, Gilles remporte la palme. Heu... La feuille de salade!

Non? 

Le super héros des blagues en rafale, des fous rire incontrôlés (ça le prend même parfois au coucher, ou dans la voiture, ou...), des gros mots énervants (je le soupçonne de les dire pour m'agacer (et ça marche)), du sentimentalisme décomplexé, du grignotage de noisettes (et du bavardage la bouche pleine). Le super héros du quotidien: superlaitue!

(Au fait il lui manque des images pour son album de Marvels. Il peut échanger, il a des doubles!)

Calendrier de l'avent, E19, S2020: liste cochée?

 

A J-6 où en suis-je par rapport au J-23

A la maison rien, rien, strictement rien n'est prêt. Ni même prévu. 

A la maison, le sapin nous oblige à faire un détour pour aller allumer ou éteindre la lumière du salon. Il scintille sur le thème gris/rouge. Il croule littéralement sous les boules (auquel il a fallu mettre des cordons). Je dois avouer que c'est chouette.

 Nous en sommes juste à prévoir les jours à venir: 

• Gilles qui doit, encore, passer un test PCR en vue une nouvelle coronarographie (avancée d'une semaine pour cause de malaises à répétition) et hospitalisation de 48h le temps de régler le traitement (en médecine de ville le premier rendez vous vous possible est en... Juin).
• Coronarographie passée et traitement réglé. Gilles se fatigue encore facilement mais il ne fait plus de malaise.
• Arthur qui doit vendre sa voiture (Audi 80), pour pièces, et en racheter une avant le 15. Il n'a pas l'air inquiet...
• Il avait raison. Voiture achetée, Audi vendue. Assurance trouvée, carte grise arrivée. Première semaine de formation et nuits chez mon amie Laure passée. Arthur est content (il en a l'air en tout cas).
  
• Suzanne reprend l’athlétisme. La maman de sa camarade est en télétravail (alors elle n'ira pas les chercher), il faut organiser les aller retour.
• Elle a repris avec plaisir! Les allers retours se déroulent plutôt bien. Je suis juste arrivée très, très en retard mardi soir, à cause de ma virée chez les gendarmes. Suzanne n'était pas sereine, nous avons dépassé l'heure du couvre feu!
  
• Maman a besoin des gars pour poser une boite de dérivation, et... Je ne sais plus. Ah, si faire la pelouse (il y a autre chose aussi mais...).
• L'autre chose c'était le bois. Il fallait aller chercher la bois qu'elle avait commandé. Et puis, tout compte fait, elle a suivi ma suggestion, et s'est fait livrer. Le gars à tout bien rangé. Et Gilles lui a posé son détecteur de fumée (pour la boite de dérivation... ).
  

 A l'école je suis plus avancée:

Hiiiii!!! L'école est finie! C'est les vacances.

• Les sapins (un par entrée) arrivent à la fin de la semaine.
• Les sapins ont rempli leur office, ils le poursuivront sur le marché de Noël, demain.
  
• Le goûter du 18 est calé, organisé, pile comme ça va bien avec le protocole sanitaire et le service des dames de cantine.
• Nickel! Pas de drame. Des gosses gâtés (tous présents n'en déplaise à ce con de Castex).
  
• Une partie des "cadeaux" (pour éponger l'argent non dépensé lors du confinement en sorties culturelles et sportives trop bien) de Noël, jeux de cour à tire larigot, est commandée. Reste quelques livres à commander à la librairie.
• Le père Noël ne passera que pendant les vacances. Gros soucis de livraisons (avec un S, une seule, toute petite, est arrivée. Ridicule, en fait...).
  
• Le calendrier de l'avant à l'envers (envoyer un dessin, un poème, une histoire à quelqu'un qui est seul, à la maison de retraite, à l'hôpital) a démarré.
• Les enveloppes contenant tout cela sont parties avec deux élèves dont les mamans travaillent dans les deux EHPAD de la commune. Les mamans jouerons les lutins livreurs (merci mesdames!). 
  
• Nous avons envisagé de nous pencher sur le dossier "projet d'école". Nous avons sérieusement pesé le pour et le contre. Le contre l'a emporté: que nous apporte ce truc indigeste?
• Nous nous sommes réunies. Nous avons fait... Un peu.
  
• Nous avons rédigé et envoyé trois "informations préoccupantes, enfant en danger". Il ne nous reste plus qu'à recevoir les parents pour leur annoncer (Attention à ce qu'ils n'arrivent pas tous ensemble! Ni en rafale. Il faut pouvoir respirer et reprendre des forces entre chaque...). 
• Parents reçus. Pas tous en même temps. Ce n'est plus à nous d'agir à présent.
  
• J'ai commandé de la neige, bien froide et collante, suivie d'une belle journée glaciale et ensoleillée pour permettre de valider la compétence "savoir faire de la luge" (sans brassage de groupes) sur le coteau au dessus de l'école (dans le protocole il est bien sûrement bien noté que dans ce cas de figure on peut ôter son masque). 
• Il a fait beau. Tellement que plus d'un a balancé son manteau (et un l'a tellement balancé qu'il l'a perdu). Depuis ce matin il pleut. De la pluie vraiment mouillée. Les chiens sont tout heureux d'avoir reçu une niche!
  
• Éventuellement la neige peut verglacer, avant le passage du ramassage scolaire, le lendemain, pour une avant première des vacances... Une journée off, une journée ouf...
• Zut, raté! 2021 sera peut-être plus "clément" de ce coté?
  

 Décembre... Comme d'hab, ou presque. 

Coté préparatif des fêtes... Ce sera un Noël très intime. Repas non prévu, cadeaux... A la ramasse.

Reste 6 jours, n'est ce pas?

Calendrier de l'avent, E18, S2020: l'atelier du père Noël.

Nous sommes à l'école, nous démarrons la journée par un "quoi de neuf". 

Et, j'en suis ravie, le nouveau, arrivé il y a trois semaines, lève la main. Il a quelque chose à dire.

 

Jubilatoire: "Hier je cherchais un truc dans les cartons et je suis tombé sur la cachette!!!"

Il précise: "La cachette des cadeaux!"

Puis, devant le flottement... Il pose la question: "Y'en a qui y croient, au Père Noël?"

Puis me regardant, hilare: "Oups! Ça c'est fait!"

(dernier jour de classe avant les vacances. Dernier jour de classe de 2020...)

Calendrier de l'avent, E15, E16 et E16, S2020: j'ai perdu le fil...

Comment dire?

Lundi bureau et réunions.

Gosses a besoins particuliers.

Âneries de quelques uns. Au dépens de quelques autres. Et des nerfs des maîtresses.

Mardi classe.

Âneries de quelques uns. Au dépens de quelques autres. Et des nerfs des maîtresses.

La plus grosse étant celle de Castex qui instaure, olé, l'école à carte, incitant les parents à ne pas mettre leurs enfants en classe pour un auto confinement de précaution pré fête. 

Aussi: Je vous fais part, pour que vous puissiez la faire remonter, de notre colère face au nouveau camouflet annoncé à la télé, avant que nous recevions la consigne cet après midi, d'une école à la carte jeudi et vendredi. La date des vacances, et celle de Noël, sont connues depuis des mois, voire des années, la pandémie nous contraint et confine (plutôt moins que plus, à l'école) depuis des semaines et c'est maintenant que l'on préconise un confinement de précaution en prévision des fêtes?!!! Et les enfants peuvent ne pas venir (nous avions compris qu'ils n'étaient pas contaminants...)! Et de nous infantiliser en nous recommandant de ne pas faire "comme d'habitude", des festivités et des goûters... Finir l'année sur cette note... Peut-on tomber plus bas sur l'échelle de la considération? 

J'ai terminé ma journée par une heure chez les gendarmes, suivant les consignes de la hiérarchie, pour déposer plainte pour "incitation à la rébellion" et "menace" suite à la réception d'un courrier m'accusant (accusant tous les directeurs) de complicité de génocide (le port du masque pour les enfants). Je me suis distraite de la morosité du lieu en écoutant la quête effrénée de la demie douzaine de pandores qui cherchaient la clef d'un portail (et le chef de répéter: "Je vous en ai donné une!!").

Mercredi pas classe mais réunion des directeurs (et lave vaisselle en panne), en visio, intitulée "échange entre pairs".

Mouaip! Il y a bien eu la démonstration que je ne suis pas la seule à être fâchée, fâchée, par la manière cavalière dont on traite le travail des enseignants (et les enseignants eux même!), mais cela a surtout été un long monologue, avec de grands blancs, de notre inspectrice (qui ne savait rien de la demande de plainte de la hiérarchie à propos du courrier chelou). 

Je pense que s'ils souhaitent réellement que nous échangions entre pairs il faut que nous soyons réellement entre pairs (et seulement entre pairs. Mais Oups, c'est dangereux ça!!! On pourrait s'organiser, non? En fait surement non. Râler un peu sur le coup mais s'organiser et se mobiliser... Pas sur. Bref!).

Heureusement il y a la sieste! 

Oups! Avortée la sieste! Elle ne s'arrête qu'une ou deux fois par semaine, grand max, d'habitude. Et là c'est à grand renfort de coup de klaxon, que j'ai été la seule à entendre, qu'elle a annoncé son arrivée. La factrice. Qui avait deux colis et une lettre recommandée... Pour Arthur qui est en formation.

Ok.

Alors je suis allée à la médiathèque. Respiration.

 Et chez une amie. Thé et papotage. Soutien mutuel. Respiration.

Je suis rentrée vite parce que maman reprenait ses habitudes de venir manger à la maison le mercredi soir. Mais devait être de retour chez elle avant le couvre feu (le couvre feu!!!). A la maison Jérôme était venu pour soigner le lave vaisselle malade. Qui, tout compte fait, était guéri à son arrivée (Heu...).

Alors soirée sympa, conviviale et... Courte.

A 20 heures l'apéro n'était qu'un souvenir, le repas était terminé. Alors, avec Gilles, nous nous sommes installés au salon devant une série... Et c'était bien!

Calendrier de l'avent, E14, S2020: le repas, le plat.

Olalala... 

J-10 et rien (si, le sapin! Mais pas grâce à moi. J'ai oublié de le commander aux parents d'élèves, et quand nous sommes allés en ville mercredi (Suzanne avait besoin, dans l'instant, d'un pantalon) il n'y en avait plus que des petits (et Suzanne en voulait un gros). Merci Victor et Emma (et Gilles qu'ils ont décollé du canapé).) n'est prêt. Ni même prévu, en fait.

Nous savons seulement (depuis peu) que nous serons en petit comité le 24 décembre, avec Simon et Cynthia et Colette, mais sans Victor et Emma (chez les parents d'Emma). Et encore moins nombreux le 25. Simon et Cynthia festoyant chez les parents de Cynthia.

Je n'y suis pas pour les cadeaux non plus...

Et encore moins pour le repas.

Alors, s'il vous plait, donnez moi des idées!!!
 

Calendrier de l'avent, E13, S2020: Noël en 2050

Dans 30 ans...

Nous souviendrons nous de ce premier Noël sous le régime de la pandémie?

Le premier Noël en petit comité?

En 2050 j'aurai 83 ans...

Et le monde aura radicalement changé.

Il faut! 

Même si pour le moment la direction prise n'est pas bonne. 

Pas bonne du tout.

 

Projet 52/2020: une qualité.

Projet photo avec Virginie. 

Et cette semaine Virginie nous propose de mettre en avant une de nos qualités.

Mazette! Rien que ça!

J'imagine que j'en ai. Des qualités. 

Sinon je ne serai pas si bien entourée... Enfin je crois. Les personnes toxiques finissent par se retrouver seules, non?

Alors... Qualité...

Optimisme? C'est une qualité? Avec son pendant la naïveté (est-ce un défaut?).

Je crois que je vois le verre à moitié plein. Je me vois comme cette petite dame souriante et pas comme cette mystérieuse figure inaltérable. J'ai tendance à apprécier ce que j'ai. Avec, peut être, un manque d'ambition?

J'essaie de faire au mieux.

Jusqu'à ce que la fatigue et la migraine me cueille.
 

Calendrier de l'avent, E12, S2020: les aléas.

Où quand la réalité broie l'ambition.

J'arrive à l'école à la nuit, je la quitte de même.

La classe est difficile, exigeante, conflictuelle.

L'école... J'enchaine les rendez vous délicats.

 Alors j'ai dérapé dans le calendrier de l'avant., l'épisode 11 est passé à la trappe, le 12 est à coté de ses pompes. Tout comme moi. Qui me suis réveillée ce matin avec une migraine post stress (à 7h53 pourtant).

Calendrier de l'avent, E10, S2020: Noël vu par...

Mais vont-ils enfin me laisser tranquille?!! 

Je n'arrive pas à trouver un coin calme!

Au salon, ils s'agitent, ils s'entassent, ils papotent, ils mangent.

Ils mangent?

D'habitude ils ne font pas ça au salon!

J'ai cherché un autre coin pour roupiller mais... C'est au salon qu'il y a la cheminée. Il y fait bien chaud. 

L'entrée, où il y a le poêle, est squattée. Ils ont installé une table. Une autre en plus de celle de la cuisine.

Il n'y a pas moyen de faire un pas.

On dirait qu'ils vont manger ici aussi. C'est quoi ce délire? Est-ce que je mange tout au long du jour, moi? Ok, d'accord, mais plus discrètement, non?

Donc retour au salon.

Et ils ont essayé de me mettre dehors!

Les tortionnaires!!! Je voudrais les y voir (d'autant qu'ils n'ont pas de poils!)! A se cailler les pattes dans l'herbe gelée. Même les poules ne veulent pas sortir!

J'ai tenté de ronfler dans un lit.

Mais là aussi ils sont pris de délire!!!

Il y a des matelas et des couvertures partout. Ils font tout en démultiplié...

Je me suis trouvé un coin.

Mais rien à faire!!! Pas moyen d'être tranquille!!! Les plus petits de mes humains sont arrivés tout excités, les bras chargés. Et vas-y que je te crie dans les oreilles, vas-y qu'ils chantent, faux, qu'ils sautent partout!

J'ai filé discrètement...

Alors comme je n'arrivais pas à dormir j'ai voulu me distraire. Je suis retourné au salon, ils étaient à la cuisine. J'ai été très attiré par le truc vert plein de jeux brillants. 

J'ai vérifié, personne pour me crier dessus dès que je m'approche. Par contre un bazar de papiers, en boule, c'est rigolo, cinq minutes à jouer comme si c'était vivant, de cartons, cool pour le cache cache!

Je suis arrivé jusqu'au machin. Je dis machin parce que c'est trop bizarre, d'habitude c'est dehors et ce n'est que vert. Là...

Je saute pour attraper la lumière qui clignote et...

Bardadoum! Tout m'est tombé dessus!

J'ai filé ventre à terre entre leurs jambes, ils sont toujours là où il ne faut pas!

Et j'ai accepté de sortir! Non, mais, au moins dehors les arbres ne dégringolent pas sur les honnêtes chats!

En y allant tranquille je suis sûr que les poules voudrons bien de moi... 

Calendrier de l'avent, E9, S2020: l'ouïe.

Chants de Noël, clochettes et autres mélodies cristallines? 

Ben... Ce n'est pas ma came. 

Ce que j'aime entendre c'est le silence de la campagne sous la neige. 

Le "croustillage" des pas dans l'herbe gelée. 

Et les cris de joie des enfants qui jouent dans la neige.

 Digne les bains, sur la Barre des Dourbes, décembre 1975 (ou 1974, ou 1976...).

Les quatre filles et le chien Titus.

Calendrier de l'avent, E8, S2020: souvenir.

A Avesnes-sur-Helpe il y a, plus ou moins, 45 ans.
 

Calendrier de l'avent, E7, S2020: le repas, l'entrée.

 Sans aucun doute!!!

Projet 52/2020: les étoiles dans les yeux.

Projet photo avec Virginie. 

Et cette semaine Virginie nous propose: ce qui nous émerveille ou les étoiles plein les yeux.

(En travaillant l'article je me rends compte qu'ils sont pile dans les couleurs de Noël)

Il y a eu ces moments d'angoisse, d'inquiétude, de stress. Des séparations momentanées. 

Pour Suzanne des maux de ventre, des maux de tête (en y repensant, pour moi aussi.Grosses migraines).

Mais on est revenu au "Mais papa!! (exaspéré) aux pitreries de Gilles. 

Et aux moments cool, qui donnent des étoiles dans les yeux.

Comme cet après midi, alors qu'il faisait moche et sombre, nous avons regardé un épisode de "Anne with an E". Ensemble. 

Enfin eux dans leur canapé, en mode tortillas, Suzanne ayant piqué la place du chat, en quelque sorte, moi dans mon fauteuil.

(Et vous savez quoi? Ça n'a rien a voir, mais ça me met aussi des étoiles plein les yeux, mais si nous avons mangé à passé 14 heures c'est que j'ai rangé le cellier avec Victor!! Je suis sûre que vous préférez une photo de Gilles et Suzanne qu'une du cellier, non?)

Calendrier de l'avent, E6, S2020: anecdote de Noël.

Elle date de quelques bonnes dizaines d'années et il y a prescription. 

Certains protagonistes ont même disparu... 

J'étais la directrice d'une école maternelle de 4 classes dans un gros bourg de campagne et nous arrivions à la dernière semaine de classe du mois de décembre un peu harassés par des élèves à la fois excités par Noël approchant, fatigués par les semaines passées, jours courts et humides, froids et sombres, et malades, chacun leur tour, varicelle, rhino, otites et autres gastros.

L'école était rutilante et gaie sous les décors de Noël.

Dans les classes les sapins perdaient leurs aiguilles parfumées et nous avions calé le goûter de Noël du vendredi après midi. Chocolat chaud et visite du père Noël (j'avais recruté un employé communal à la retraite, il avait récupéré le costume. De ce coté pas d'embrouille (comme la fois où il avait fallu que j'en trouve un à deux heures du passage fatidique)). Tout avait été anticipé.

Le garde champêtre, factotum à ces heures perdues, avait amené, dans la matinée, les petits paquets de chocolats et, étant en classe, je lui avais demandé de les mettre dans mon bureau. J'avais précisé "sur les chaises".

Et ce "sur les chaises" avait son importance...

Mais il devait être fatigué, lui aussi. Et il a posé le carton sur le sol, juste à coté de la porte.

C'était pourtant lui qui gérait le chauffage...

Le chauffage.

Quand nous sommes arrivés dans le bureau (partagé, nous n'avions pas de salle des maîtres) nous avons été accueillis par une odeur écœurante de chocolat fondu. Et le carton commençait à suinter...

Heurk!

Et l'odeur est restée incrustée des mois, longtemps après que le garde champêtre soit revenu récupérer le carton poisseux puant. 

Et les gamins ont reçus des paquets de chocolats préparés à la dernière minute par la supérette du village et amenés par la première adjointe en personne. Qui les a déposé, comme prévu, sur les chaises, loin du chauffage au sol.

 

Calendrier de l'avent, E5, S2020: la naissance.

Chaque matin une nouvelle aube, une nouvelle naissance du jour. 

Janvier 2020:

Février 2020:

Mars 2020:

Avril 2020:

Mai 2020:

Juin 2020:

Juillet 2020:

Août 2020:

Septembre 2020:

Octobre 2020:

Novembre 2020:

Décembre 2020:

Avec une certaine récurrence...

Chaque matin, naissance d'une nouvelle journée.

De la constance dans la différence.

Les mêmes ingrédients, une nouvelle sauce chaque fois...