dimanche 29 novembre 2015

# Merci. Semaine 47: un ami.

Un ami qui me veut du bien, j'espère!!! Et à qui j'écris, c'est la bonne période, pleine d'espoir...
Anne Allet,                                                                                                            Le 29/11/15
épouse aimante, attentive, amante... aimante...
mére dévouée, inquiète, détachée, sereine, débordée...
fille, belle fille, sœur, belle sœur, disponible, indisponible, présente, absente...
amie fidèle, proche, lointaine, bavarde, muette
instit/directrice... débordée...
blogueuse indécrottable
                                                                                                      à mon ami écarlate

Objet: Rêves à réaliser de toute urgence

       Mon chéri (il vaut mieux que je le caresse dans le sens du poil au vu de ce que je vais demander),

       Chaque année tu nous fais le grand honneur de ta visite (fort courte, et à mon avis, l'excuse comme quoi nous ne sommes pas les seuls n'est pas valable, il n'a qu'à s'organiser pour planifier ses visites! J'y arrive bien, moi, à m'organiser pour tout caser, jusqu'à 4 réunions/rendez vous dans la même journée en dehors du boulot) et de ta générosité (Heu... déjà s'il pouvait éviter qu'après son passage notre compte en banque ne soit, encore plus, dans le rouge).
        Il parait que tu vois tout alors je suis sure que tu as remarqué que j'ai été bien sage: j'ai tenu, de façon presque impeccable, ma maison (qui a le grand avantage et le petit défaut d'être très grande maintenant), j'ai materné sans flancher, enfin presque, mes gosses si... géniaux/formidables/créatifs (fatigants/angoissés/hors des clous), j'ai, de mon mieux, entretenu la flamme de mon amour (malgré les kilos en trop et la tonne de fatigue légèrement défavorable à ma libido) et celle du foyer, charriant buches et cagettes, j'ai organisé, planifié et supervisé la finalisation de la cuisine (et ai couru de-ci pour échanger des bidules blancs qui auraient du être noirs, de-là en charriant des tonnes de trucs et soutenant sans faillir des ouvriers dévoués mais parfois... ronchons), j'ai dégrossi, façon "éducation nationale", une bonne vingtaine de mouflets (avec un changement de programmes, une nouvelle collègue/copine, un plan vigie pirate renforcé, noir foncé), j'ai échangé mots, idées, photos avec des blogocopines, des amies, des copines et je me suis inscrite à un atelier d'écriture... Je suis restée en équilibre...
        Bref! Si tu veux me faire plaisir fais en sorte de remettre le monde en équilibre lui aussi: genre faire disparaitre le terrorisme de la face de la terre (tout le monde il est beau, il est gentil, il est tolérant, il est différent et c'est riche), fais en sorte que le monde soit plus propre (voire bio, locavore et déchainé des grandes multinationales). Enfin quelques babioles dans ce genre, tu vois?
      S'il te reste un peu de place dans ta hotte, je prendrais bien aussi, la liberté pour mon amie Jeanne, une paire de collègues courageuses et dévouées, ayant le sens de l'humour pour mon chéri, il dormira mieux (moi aussi par ricochet), un boulot pour Simon, qui lui permette de voyager sans pour autant partir trop loin, un boulot créatif pour Arthur et une chérie pepsie, des jours de classes riches et pleins de copains, mais sans foule, pour Victor, un collège motivant pour Clovis et  une flute enchantée pour Suzanne (quand les enfants vont bien je vais bien...).
           Voilà, je ne demande pas grand chose, tu vois...
           J'espère que tu trouveras le chemin de la maison. Y'a des panneaux même si depuis quelques mois la rue est en sens interdit (misère même dans notre trou ils arrivent à interdire!!!), les gens nous connaissent...
           Gros bisous.
                                                Anne
PS: Sinon, je ne serais pas contre un nouveau sac à main (voire plusieurs, pour varier) ou des bottes (voire plusieurs, pour varier)...
        
Pour rappel et pour comparaison ma première lettre au père Noël est , ma seconde ici.

Lutinade.

C'est qui qui donne à qui?
Arthur donne à Colette
Colette donne à Thomas
 Thomas donne à Simon (et Malou et Zélie)
Simon donne à Réré
Réré donne à Gilles (et Suzanne et Mia)
Gilles donne à José (et Lilou)
José donne à Valou (et Zazie)
Valou donne à Babeth (et Zoé)
Babeth donne à Pierre (Victor et Jeanne)
Pierre donne à Cynthia (et Tao)
Cynthia donne à Manou
Manou donne à Anne (et à Luz et Clovis)
Anne donne à Lalie (et Pablo et Louise)
Lalie donne à Arthur

samedi 28 novembre 2015

Pyjama's partie!!!

Et c'était à la médiathèque que nous avions rendez vous! La médiathèque plongée dans la pénombre... Complètement investie par des "raconteurs d'histoires".
Et que nos visiteurs nocturnes, petits, moyens, grands, parents, armés de lampes de poche, devraient chercher, dans les coins et recoins, derrière les paravents, sous les draps tendus... A la recherche d'histoires de gourmandises (c'est le thème de notre festival/prix littéraire "Graine de lecteur").
Émilie, dans son pyjama doudou rose, sur un "lit", éclairée de sa lampe de chevet girly,...
Céline, en pyjama dalmatien, blottie au fond d'un couloir caché, sur une pile de coussins comme la princesse au petit pois...
David, sobre pyjama bleu et chaussons trop chauds, planqué au détour des rayonnages, sous une tente de draps...
Et Maud, une maman d'élève qui a relevé le défi au pied levé, pelotonnée sous un plaid au détour d'un "escargot" de paravents...
Je n'étais pas en reste, assurant la régulation, en grenouillère d'emprunt, aux motifs de chiens épuisés et doudou sous le bras (ne demandez pas de photos, je ne suis pas adepte des selfies. Surtout dans cet accoutrement! S'il y a des clichés en circulation, et certains parents/enfants se sont fait un plaisir de saisir l'instant, c'est à l’insu de mon plein gré... Hi, hi, hi...).
Donc... Une demie heure d'exploration joyeuse, quatre albums, quatre histoires, quatre moments intimes et privilégiés partagés, parents et enfants réunis et nous nous sommes tous retrouvés dans la grande salle sur un tapis de plaids, de coussins.
Pour le spectacle d'une conteuse...
...qui nous a tout dévoilé de l'origine de la bûche de Noël!!!
Chaleureux!!!
Et puis, et puis...
Nous nous sommes baffrés de gâteaux, de bonbons. Rien que du gras et du sucré!!! Et je n'ai pas pris de photos parce que j'étais au service. Au service et aux blablas. Échanges riches et plus que cordiaux! Trop chouette!!!
Comme ces quelques mamans restées pour donner un coup de main au rangement, au ménage... Même l'aventure de David perdant ses clefs de voiture dans le noir, juste au moment de départ, n'a pas altéré la bonne humeur! Et il sera quitte d'une paire de chausson que Maud a ruiné dans l'herbe mouillée pour lui retrouver!!!
Bref, pour une première cette soirée pyjama a été une réussite!!!

vendredi 27 novembre 2015

Devinez...

...à quoi vont bien pouvoir nous servir ces sacs pleins de plaids, coussins, lampes de chevet? Le tout complété par des pyjamas pilou/pilou (grenouillère pour moi!), chaussons douillets et... Doudou!!! Il me faut un doudou!!!
Ça se passe ce soir et c'est dans le cadre de mon boulot... Mais pas à l'école... Et en plus on va se régaler!!!

mercredi 25 novembre 2015

Sur la route.

Merci. oh, oui, merci!!! Je vous signale un avis de tempête et vous réagissez au quart de tour pour nous offrir du courage, des bisous, des pensées. 
Et cela fait du bien!!! 
Oui...
Alors je vous rassure, rien d'irrémédiable n'est arrivé. Rien de grave mais de grandes décisions ont été prises, des rendez vous ont eu lieu, ou ont été calés. Nous sommes sur la route d'une amélioration qui se fait déjà grandement sentir. 
La vie n'est pas un long fleuve tranquille comme dirait l'autre mais c'est aussi ce qui fait qu'elle vaut la peine d'être vécue. Parce que justement ce n'est pas que de la peine, c'est aussi beaucoup de bon...

mardi 24 novembre 2015

Météo...

Nous traversons une zone de perturbations. Ça secoue pas mal mais...
...rien de grave.
(photo prise par Clovis)
La famille se serre les coudes. Et nous allons traverser la tempête.

samedi 21 novembre 2015

A l'atelier,...

Consigne n°367 sur Kaléïdoplumes:
Voici une photo consigne suggérée par Sherkane (la photo est d'elle).
Écrivez un texte inspiré de cette photo.
Et... Voilà: 
Au bord du monde. 
Il y a comme un caresse sur ma nuque, un souffle. Et un sourire me vient. 
Douceur. Victor le berger est parti la semaine dernière. Et dans mon esprit il va pouvoir s'assoir sur cette terrasse, à cette table, avec Albert, mon père, pour discuter de la marche du monde. Le pédagogue et le paysan. Meneurs de troupeaux au cœurs immenses. Leurs vies n'auraient pu être plus différentes, plus dissemblables, et pourtant. Avec quelques années d'écart ils ont eu l'enfance libre des gosses de la campagne. Victor entre deux guerres, Albert naissant au début de la seconde. Tous deux purs produits de leur temps, façonnés par la volonté de faire bien. Faire bien pour Victor et il se battra contre l'envahisseur, courant le maquis. Et puis donnera de son temps, de sa personne, de ses idées, aux habitants de sa commune pour l'ouvrir au monde. Faire bien pour Albert ce fut échapper à sa mère, à la chape de la religion pour offrir aux autres sa capacité de travail au service d'une éducation ouverte, intelligente, démocratique, respectueuse. Le hasard d'une mutation, le désir d'aller vers l'autre et ils se sont croisés. Ils se sont assis et ils ont commencé à parler, à partager. Respect. Amitié. Presque 40 ans de fidélité que seule la mort d'Albert, si jeune encore, si plein de projets inachevés, sauver le monde, à mis en suspend. Victor a continué sa route jusqu'au grand âge, nous parlant d'Albert, de leurs dialogues, les continuant peut être dans sa tête, quand nous nous buvions un verre avec lui chaque été. Ils ont partagé les coups que la vie leur a asséné, la perte de si proches, l'inquiétude pour les leurs, pour ce monde à la dérive. Ils se sont réjouis d'un monde plus grand, plus multiple. Ils étaient des phares, des rocs qui disaient la force de la réflexion, de la curiosité, la joie de l'échange. 
Albert, Victor, après avoir effectué leur promenade, les mains dans le dos pour papa, le béret visé sur le crane pour Victor, le tour de leur "domaine", par les chemins caillouteux, dans les collines sèches et odorantes, vont s'assoir à cette table, l'un à droite, l'autre à gauche, tournés vers le monde. Le monde qu'il vont continuer à refaire, nous soufflant doucement: ...
..."Agissez, agissez, c'est vous qui donnerez du sens à l'avenir".

# Merci. Semaine 46: invention moderne.

J'ai "sauté" le merci de la semaine 45, "un talent que vous avez" parce que j'avais perdu le fil... Un peu. Mais en y réfléchissant je crois que ce talent, que je ne peux illustrer par une photo, pourrait être celui de savoir écouter. Oui, et c'est sans doute pour cela que ceux/celles qui craquent le font, larmes, diarrhée verbales ou confidences chuchotées, quand je penche la tête d'un air attentif. Oui... Et il y a beaucoup de besoins. Je crois.
Voilà, voilà...
Revenons à nos moutons, à notre invention moderne:
Je sais elle n'est nullement moderne! C'est même une vieille dame mais pour la famille c'est un grand pas dans la modernité. Jusque là nous cuisinions sur une plaque de cuisson de taille classique, trop exiguë pour les poêles et casseroles "famille nombreuse" et dans un mini four. Un mini four!!!
Depuis que la "cornue" est en service j'ai repris du service moi aussi, pain et gâteaux!!! Et tourtes et cakes. Et le poulet, le rôti du dimanche, du soir des invités...
Nous avons encore quelques ratés, la cornue n'a ni thermostat, ni minuteur mais expérience aidant... J'ai même repéré qu'elle avait un peu tendance à roussir les plat au centre. Mais nul ne s'en est plaint!!!

jeudi 19 novembre 2015

"Maman...

...t'as des rides sous les yeux. T'es fatiguée?"
Que lui dire?
C'est au delà de la fatigue...
Migraines et tempêtes...
Qui m'offrira un peu de légèreté?

lundi 16 novembre 2015

Sidération.

La nuit avait enfin été bonne. Et c'est au réveil que l'horreur nous a cueilli. 
Au bout de quelques heures nous avons coupé la radio, la télé.
Nous avons allumé des bougies sur la fenêtre et reçu nos invités. 
Nous avons passé une bonne soirée parce c'est en continuant à vivre, à partager, en étant ce que nous sommes que nous lutterons le mieux contre la barbarie.
Et le dimanche est arrivé, plombé de migraine, dure, résistante... Alors on s'est repliés, un peu, sur nous, sur nos douleurs, sur le canapé. On a regardé des niaiseries, des futilités. On s'est câliné. On est en quelque sorte resté sidérés... On a rechargé les batteries pour repartir ce matin faire notre part. Être libres de penser, de croire ce que l'on veut. Être libre de parler, d'agir dans la société. Être libre de manger, ou pas, d'aimer, ou pas. Être libre... La déchirure est énorme et la tentation du pire se profile. Mais pour mes enfants, pour mes garçons, pour Suzanne, pour les petits dont j'ai la charge je me lève, je me redresse, je porte le deuil et j'avance. A mon niveau, à la base, au niveau des fondations, je soutiens, Liberté, Égalité, Fraternité.

vendredi 13 novembre 2015

Quelques chiffres?!!!

En ce Vendredi 13:

Quelques "personnages" récurrents.


Des lieux inconnus ou redécouverts régulièrement.

Des aventures quotidiennes...


Des plongées et des contre plongées. Des bonds en avant!

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