vendredi 28 février 2025

Rentabiliser...

...le trajet jusqu'au cabinet médical...
...en "couplant" la consultation avec l'infirmière conseil (Gilles et le diabète)... 
...avec une boucle de rando (Gilles: "Tu y penses? À tes collègues qui travaillent alors que nous marchons?").
(faire un minimum d'activité physique fait partie des préconisations pour tenir à distance les complications possibles du diabète, entre autres bénéfices...)
C'est bon pour la tête aussi...
D'abord parce que les jambes et la langue sont liés, c'est certain:...
Si nous sommes capables de faire un trajet en voiture, même long, sans papoter (avec sérénité (Même si Gilles ronchonne pas mal au volant (il faut dire qu'il n'y a pas de trajet sans mise en danger (téléphone, vitesse (Gilles a, très souvent, une conduite pépère, qui peut exaspérer les gens pressés (z'ont qu'à partir plus tôt!))))))(Je sais j'abuse des parenthèses), papoter de tout et de rien, de l'essentiel au superficiel, est une évidence en marchant.
C'est curieux mais nous nous "entendons" plus facilement en marchant qu'à la maison (public captif?)...
Sans doute parce que marcher met le corps en mouvement et cela libère l'esprit.
D'ailleurs, nous pouvons aussi marcher silencieusement, en mode "lâché prise".
En mode méditation, concentrés sur les gestes, sur le trajet...
Partager ces moments est... Chouette.
Chouette aussi le coin qui a accueilli nos pas, entre Brenne et vignes (appellation contrôlée de Vouvray).
Et, il n'en finira jamais de m'impressionner, petite anecdote Gilles et sa "préhension" immédiate des gens (il sait, c'est dingue, si c'est franc ou fourbe):
Lors de nos petits 6 kilomètres nous empruntons une portion de voie verte, ancienne voie ferrée, bien droite. Arrive face à nous un groupe de 6 personnes marchant de front en papotant. Les voyant, à plus d'une centaine de mètres, Gilles affirme:
"Des profs!"
-Ah? Pourquoi tu dis ça?" (Pour moi c'est un groupe de quidams) (et puis un jeudi matin...)
Il est en train de me répondre "Parce que!" quand l'une des dames, parlant assez fort que nous l'entendions, évoque "son élève"...
Ok...
Vous avez, vous aussi, cette sorte de sciences des individus?
Vous croyez que chaque métier nous modèle? 
Ou que chaque métier recrute le même genre de personne? 

mardi 25 février 2025

Vrac'ances

Elles viennent de se terminer, les vacances...
Les vacances scolaires...
Qui ne nous concernent plus, à priori.
D'autant que pour Apolline, cela ne change rien.
Le mercredi c'est papi et mamie. 
Et médiathèque, puisque le temps n'est pas encore en mode "jouer dehors".
Oui, mais, les vacances scolaires c'est la maison envahie des affaires de Suzanne, des travaux de Suzanne (des espoirs et des angoisses de Suzanne).
C'est des allers retours pour l'emmener à l'entrainement (Arthur en assure une partie quand il se rend au sien, d'entrainement).
C'est des repas à adapter (aux goûts... "limités" (au rayon pâtes) de Suzanne) (aux horaires d'Arthur: repas du soir 19h30 dernier délai, alors que tous les deux, lui, parce qu'il travaille jusqu'à 4h11 (du matin), elle, parce qu'en vacances une ado dort, le matin (faute de le faire la nuit), ils ne se lèvent pas avant 13h...).
Les vacances scolaires c'est une étape que nous avons fait franchir à Bastien et une grande découverte: le cinéma (il n'y a que lui et moi qui avons apprécié la série de courts métrage sur la poésie. Gilles et Cynthia n'ont pas été emballés...). 
Bastien en mode moulin à parole, en mode questions.
Du genre:
"C'est qui Bruti?"
Alors que son papi, au volant, râlait contre un automobiliste dont il mésestimait la conduite (Voui!)...
Et puis il y a eu la nuit qu'Apolline a passé à la maison (en tranche, la nuit. C'est plus de mon âge ces trucs là! (Gilles entend mais attend que j'agisse...)), ses parents étant de sortie pour fêter leurs 9 ans.
Une bonne partie des chaussures trainant dans l'entrée ont été essayées.  
Apolline était ravie de voir ses tontons, ses tatas (y compris Clovis et Coline!), tout aussi ravis de la voir (Suzanne ne la voit que rarement, en fait).  
De bons moments ont été partagés!     
Tout comme avec Bastien, le lendemain, nuit sans interruption, dont les parents assuraient le service lors d'un repas de village.
Il a même bravé l'humidité pour quelques sauts et un moment sur la balançoire.
Bon, lors de ces vacances il y a eu aussi un virus tournant (de Simon à Emma en passant par les uns ou les autres).
Une déconvenue pour Victor dont l'honnêteté c'est retournée contre lui (cela va s'arranger, ce n'est que reculer pour mieux sauter, mais cela l'a bien énervé). 
Un geste, sous le coup de la peur, voiture qui coupe la route, qui aurait pu avoir des conséquences néfastes pour Arthur (Houps! A-t-il pensé en voyant la voiture faire demi tour et les giros bleus se mettre à clignoter)(chacun ayant reconnu ses torts un statut quo a été établi).
Ces vacances cela a été aussi quelques kilomètres à pied, dès qu'un rayon de soleil arrivait à percer. Avec les uns, avec les autres, toutes deux, avec Suzanne, histoire de prendre l'air, de papoter, de dédramatiser (si possible) les enjeux (le BAC, les copines reloues, l'avenir incertain...).
Et enfin... 
Parce que toutes les bonnes choses ont une fin, nous avons eu à la plus belle soupe à la grimace, depuis Victor, de dimanche soir à lundi matin, quand, après avoir déposé ses affaires chez D, nous avons laissé Suzanne au lycée (puis comme nous sommes libres de notre temps nous sommes passés dire bonjour à Annaïg et Hervé, c'est cool!).
Voilà, les vacances scolaires sont terminées, je conduis Bastien à l'école le matin, je prends des nouvelles (pas nouvelles) de Suzanne au lycée où elle s'ennuie, avec ses copines pénibles et...
Je fais des plans sur la comète, je collecte des idées de visites, de randos. J'organisationne (si je veux j'invente des mots!) le fonctionnement de la maison et de la famille (surtout les allers/retours pour Suzanne. Et le ravitaillement (en pâtes))...

Pour nos futures vacances (Est-ce le mot? Quand on ne travaille plus?). J-7 avant le départ.
(C'est rigolo, quelqu'un de nouveau est tombé sur le blog et tout un tas d'articles remontent à la surface)

dimanche 23 février 2025

Les 52 de Virginie: "noir et blanc".

8 éme semaine du défi photo de Virginie.
Et hop!
Nous voici en noir et blanc!
Ce n'est pas un exercice facile pour moi.
Je suis viscéralement attachée à la couleur...
Mais, ce chêne, alors qu'obstinément le soleil, qui nous avait attirés dehors vendredi après midi, se jouait de nous, valait bien la peine d'effacer du paysage ces restes de bleu, de gris et de vert.
Il fait partie des géants encore épargnés par les bûcherons, plus vieux que tous les humains qui passent sous ses branches, il est un jalon, un étalon (dans le sens étalonnage, n'est ce pas?), une échelle (idem), du temps passé, et, par sa vitalité, du temps à venir (voilà que je deviens... sentimentale? Ce doit être l'effet "noir et blanc").
Et, parce qu'on se refait pas, et qu'elles ont fait l'effort, les génisses sont curieuses, et peureuses, de venir nous voir, je vous offre celles rencontrées quelques centaines de mètres après le chêne.
J'ai vérifié, elles sont toutes noires et blanches.
Tout comme les chevaux qui vivent dans le vallon sous la maison. Eux aussi sont curieux, mais surtout gourmands. Et ont été très déçus que nous ayons oublié, balade décidée au dernier moment ce samedi, les pommes (ou les carottes). Ils ont, malgré tout condescendu à se laisser caresser...

Noir et blanc... 
Le club photo aussi nous demande travailler le noir et blanc. Et je crois en avoir compris les grands principes, lumière, cadrage, contraste. Je l'apprécie sur les clichés de copines (de Virginie par exemple) mais j'ai encore beaucoup à expérimenter, à réfléchir, à... 
Bref! Il y a du boulot.

jeudi 20 février 2025

4.44

Oui, 4h44.
C'est l'heure affichée sur mon portable l'unique fois où je le regarde, il y a quelques jours...

Bref...
Je ne dors pas formidablement bien. 
Et ce n'est pas le boulot qui me tracasse. Cela n'a jamais été, d'ailleurs, le boulot, et ses vicissitudes, qui m'ont empêché de dormir. Je ne suis pas du genre à ressasser.
Généralement je m'endors très bien, très facilement.
Une fois que j'ai lu quelques pages, ou quelques chapitres (j'ai, enfin, après des mois de... disette, retrouvé le goût, le plaisir, de la lecture)),...
(Dernier roman terminé, hier soir, "L'homme aux mille détours". 
Je le note, en laisse trace, parce que, maintenant je fais partie du comité de lecture de la médiathèque et que, comme je l'ai apprécié, je vais en parler.
Résumé Babéio:
L'un rêve de fonder une famille.
L'autre a fui toute attache.
Tous deux se sont rencontrés au milieu de l'océan Indien et, sans rien savoir de leurs secrets, se sont liés d'amitié.
Quand le premier décide de regagner la France, le second lui demande une étrange faveur : se rendre à Saint-Malo et lui donner des nouvelles de celle qu'il a abandonnée sept ans plus tôt sans laisser de traces...
Des liens du sang aux liens du cœur, l'odyssée d'une famille.)
...mais je me réveille sur le matin, tôt, très tôt parfois (pourquoi 4h44? Pile?) et là, terminé, la nuit est finie.
Souvent je me lève avec une impression de "pas assez".
Et j'ai les traits tirés, des cernes (mais, en fait, j'ai toujours eu des cernes).
Mais la journée se fait bien, je ne me traine pas.
C'est que j'ai mon compte, en fait.
"Plus" dormir, dormir autrement n'est pas une option possible, apparemment.
Pourtant mes habitudes évoluent.
Depuis un peu plus d'un mois je reste avec Gilles, au salon, avant de monter. 
Ma nouvelle heure de coucher (et de lecture) est décalée d'une heure et demie, vers 22h.
Je ne suis plus aussi "poule". 
Et c'est aussi les habitudes de Gilles que j'ai bouleversées.
Avec moi il regarde "en différé", jamais le programme!
(Je regarde la télé avec lui, en tricotant. D'après lui je me "méméise". J'ai une malle pleine de pelotes de laine récupérées ici et là, et j'en suis à deux châles (un pour Viton, un pour moi) et une écharpe (pour Suzanne) depuis que j'ai repris les aiguilles).
Le plus compliqué étant de trouver une série qui nous convienne à tous les deux.
Ces derniers jours nous sommes tombés d'accord, et apprécions de concert "La fabuleuse Mme Maisel" (sur la 6). 
(Miriam Maisel a tout ce qu'elle a toujours voulu un mari parfait, deux enfants et un appartement élégant situé dans l'Upper West Side à New York. Sa vie idyllique prend une tournure surprenante lorsqu'elle découvre un talent caché)
Voilà, voilà...
Être à la retraite change les choses.
Mais pas tant que ça.
J'espérais... Naïvement, m'en débarrasser.
Moins de stress, moins de fatigue, de surcharge mentale.
Mais, non, et c'est une déception: je passe de migraines en migraines (au moins deux par semaine ces dernières semaines (heureusement ma nouvelle médecin a renouvelé mon ordonnance de triptans)). Je sais, d'expérience, que celles ci sont aussi liées au moment, c'est cyclique, tous les ans à ces dates, ça repart. Mais, follement, je m'étais dit...
Bref...
4h44 c'est tôt, les migraines c'est pénible mais, entre nos nouvelles habitudes (nous arrivons à faire les courses alimentaires, à deux, sans nous bouffer le nez, c'est incroyable!!!), les anciennes qui perdurent (trajets pour Suzanne, journées Chicoufs, repas avec Colette, avec les gosses...), les marches que nous arrivons à faire tranquillement dès qu'il y a une éclaircie (Là, boucle à Thoré la Rochette), la vie est belle (c'est invraisemblable d'arriver à faire un article sur... Si peu, non?).

dimanche 16 février 2025

Les 52 de Virginie: "Ailleurs"

7éme semaine du défi photo de Virginie.
Et c'était à moi de proposer le thème...
Que m'est-il passé par la tête?
Alors que le froid nous pousse à nous replier au coin du feu, je vous demande aller voir ailleurs?
Ailleurs...
Comme partir? Comme rêver d'autres lieux, d'autres moments?
Cela ne m'arrive que rarement. En fait.
Cette envie d'ailleurs je l'ai ressentie le plus puissamment alors que sous les toits, au Mans, j'étais adolescente. Je fumais mes premières cigarettes avec l'impression d'être en stand by. Mollement avachie sur l'appui de fenêtre, les yeux survolant nuages, immeubles et cheminées, j'avais comme des trépidances. À quand le départ?
Le plongeon dans la vraie vie?
Ce n'était pas le lieu qui importait, voyager ne me faisait pas particulièrement rêver (je vous ai déjà parlé, ici, de mon peu de goût au déménagements), c'était les moments...
Ceux à vivre.
Alors ces ailleurs rêvés, il n'y a pas à s'y tromper, je les ai.
(et, je vous assure, je connais ma chance) (et je continuerai à les soigner, à les déguster)
Ceci dit...
Il est aussi des ailleurs forts appréciés.
Ceux, comme une parenthèse, préparés, programmés, pour découvrir d'autres lieux, d'autres personnes, ces petits voyages, week-ends avec Gilles, virées avec les gosses, journées avec les potes.
A un jet de pierre de la maison, de la base, à quelques heures de chez nous...
Il puis, maintenant que nous sommes libérés des contraintes des vacances scolaires, il y ces "vacances" qui se profilent... (Il faut encore de je travaille sur... Le lâcher prise (genre qui va aller chercher Suzanne au bus? L'y emmener? Et si l'un ou l'autre avait besoin de...)).
Une fois que les rendez-vous seront passés, une fois que... 
Nous allons partir vers un ailleurs inconnu en cette période: Mirabeau, au printemps.