samedi 18 mai 2024

Cahin, caha...

Les mercredis des petits sont désynchronisés!

Ou, plutôt les semaines "du matin" et celles "du soir" de Simon et d'Emma se sont décalées.
Quand l'un arrive le matin, l'autre vient pour le repas.
Alors seul Bastien a eu droit aux histoires de poules de la médiathèque.
À la visite express à Colette qui est tombée dimanche et s'est fait une entorse (cheville) et à la chasse aux escargots avec papi.
Et j'ai assez peu vu Apolline, qui petits pas par petits pas voyage à travers toute la maison...
...parce qu'à peine la sieste terminée je l'ai confiée à Clovis... 
(Gilles et Coline faisaient le ravitaillement de la semaine)
...pour filer au lycée de Suzanne (1h30 de la maison, le lycée est de l'autre coté du Mans)...
Réunion de soutien à la lycéenne stressée, débordée...
...puis retour avec arrivée pile poil à l'heure pour dérouler mon tapis de yoga.
J'avais l'impression que j'avais régressé.
Il semble que ce ne soit pas le cas.
Mais il est clair que je ne vais pas devenir souple en quelques mois...
Persévérance et respiration...
Tirer le meilleur...
Et en profiter.
Comme ce "gros" cross des écoles de la communauté de commune (presque 400 gamins réunis pour courir et pique niquer) qui est passé entre les gouttes!
Et, week-end...
Qui peut, lui aussi, être beau, n'est ce pas (l'orage est passé hier soir)?

mercredi 15 mai 2024

Bon ben... raté!

Il y eu, parait-il, des aurores boréales en nos cieux bien trop australs pour cela.
Nous n'en avons entendu parler que le lendemain et les copains du club photo étaient outrés d'avoir raté une telle occasion de faire des clichés colorés (d'autant plus que le thème bi mensuel est "photo de nuit"!) (Suzanne aussi en fut fort contrariée et a attendu, vainement, la nuit suivante que cela se reproduise).
En même temps photographier, correctement, ce phénomène doit être délicat, compliqué. Et je ne suis pas sûre que j'aurai apprécié qu'ils (les bons'hommes du club) s'étalent en long, en large et en travers, sur les réglages, la focale, la vitesse et autres données chiffrées qu'ils se balancent avec assurance devant un cliché.
Je crois que ce que j'aime dans les photos c'est les émotions qu'elles suscitent. 
Pas la machinerie qui est derrière (je pense que le seul "truc" que je maîtrise c'est... Le cadrage?).
Il est super intéressant de voir d'autres points de vue, de partager d'autres regards. Entrer dans d'autres univers... Ce qui me touche vraiment c'est la poésie, la couleur, la composition, l'intention (ou la non intention) du photographe/témoin d'un instant qui est déjà passé quand le cliché est numérisé.
Ceci dit, lundi, c'est la baignoire, mon fauteuil et mon lit que j'ai exploré (plutôt que les clichés des déçus des aurores). J'étais trop lessivée pour aller à la réunion du club (en fait le changement de rythme, épuise!) (à moins que ce fut le changement de temps?).
Je dois avouer que le réveil lundi matin (5 heures) avait été...
Brutal.
(Gilles: "Quand je serai à la retraite tu te lèveras encore aussi tôt?" (Ça ne va pas ta tête!!! Je "gagnerai" sûrement une (ou deux?) heures...))
Oui...
Cela ne m'a pourtant pas empêchée de rater mon coup, avec l'alarme, ce matin.
Qui a sonné à 5 heures alors que je pouvais dormir jusqu'à 6...
Je ne m'en suis rendue compte qu'une fois dans la cuisine.
Grasse mat ratée...
Tout comme la journée ensoleillée aussi, semble t-il (scrogneugneu...!).

dimanche 12 mai 2024

Les 52 de Virginie: "Créatif".

19éme semaine (déjà!) du défi photo de Virginie qui nous demande d'être créatif!

Alors que je me sens un peu en panne de ce coté là...
La preuve: le blog est de plus en plus monochrome, très vert, et parle de pas (et quasi pas du reste).
Prendre soin de moi, me reprendre en main me lancer quelques défis (yoga 30 minutes tous les matins), 6000 pas (minimum) chaque jour, me mobilise.
(sur ce coup là j'avais réussi à embarquer Gilles. Il a ronchonné, à trouvé le chemin beaucoup plus long qu'il avait imaginé (heu... 8km, en fait. Mais en descente sur au moins le dernier tiers), mais il a apprécié le moment de détente à l'arrivée à la guinguette (gérée de main de maîtresse par Jeanne) (d'autant que les jeunes sont venus nous chercher et nous sommes rentrés en voiture))
Lors de ces quelques jours de beau temps nous nous sommes occupés...
...du jardin mais, au moins une fois par jour, j'ai laissé Gilles tondre, tondre...
...(c'est, je crois, son yoga à lui), pour explorer quelques sentiers cachés.
 
Et ce samedi, alors que tout était en ligne à la maison et au jardin,...
...c'est jusque chez Colette, pour le traditionnel repas du samedi, que j'ai marché (d'habitude je pars à pied et Gilles me prends sur le trajet. Là je suis partie plus tôt et je suis arrivée avant que Gilles ne quitte la maison).
Voilà, ma créativité, en ce moment, est physique, elle déploie ses espaces et traverse prés et champs. C'est une sorte de cure de pas, je crois.
J'en reviens avec quelques tiques, des piqures d'orties et des coups de soleil, j'en reviens fatiguée mais tranquille.
(généralement cela ne dure pas, les petits et grands tracas du quotidien sont toujours là en rentrant, le monde qui surfe avec la guerre, la France dont je rêvais pour mes enfants qui se meurt (avec l'école et l'hôpital), les repas "pas bon, trop/pas assez cuit, trop/pas assez épicés", les poules qui couvent leurs pattes, les enfants "en suspend", les décès de proches de proches...)
(je crois que, peut-être, je suis en train de me recréer une nouvelle trajectoire, un nouvel axe. Après avoir été (ou avoir cru l'être) utile (à mes enfants, à mes élèves, à mes collègues) je vais devoir apprendre à être plus futile, à être plus... à être moins... Autre, quoi!)

jeudi 9 mai 2024

Points de suspension...

Dimanche matin nous avons barboté de concert dans la pataugeoire à l'eau idéalement chaude.
Nous avions emmené Bastien et, avec Suzanne, Arthur et Coline, nous avons rejoint Victor, Emma et Apolline. Une heure bien sympa qui m'a fait oublier la mauvaise nuit passée (ne me demandez pas pourquoi. Le retour à l'école? Peut-être. C'est en quelque sorte la dernière ligne droite).
Lundi Suzanne n'a pas le moral, même le fait qu'il ne lui reste plus que quelques jours/semaines de cours ne la rassérène pas. Elle est débordée, elle est fatiguée.
Cela s'empile, dans ma tête avec le chômage qui se prolonge pour Arthur, Clovis et Coline.
Je sais que cela leur pèse aussi...
Et je ne vis pas forcement bien les fois où cela pète entre les deux C (ils sont adeptes des disputes explosives).
Gilles, lui, est frénétiquement en mode pré retraite et répète à l'envie: "Quand je serai..."
J'ai l'impression que beaucoup de choses sont en suspens.
Et cela ne décolle pas.
Le carrelage dans la cuisine, le bureau à refaire (si, si! J'insiste!).
Et les garçons remettent sur le tapis la maison de Berthe, qui, décaissée est devenue un marécage avec les pluies (infinies). Il y a même deux petits noisetiers qui commencent à y pousser (noisettes qui ne sont pas arrivées là seules...).
Il est temps que le temps se recale.
Que le soleil sèche le terrain, que les points de suspension...
Se transforment en points final, en points d'exclamation.
N'est ce pas?