mercredi 10 décembre 2025

En Avent 10: promenade.

Pour ceux qui fréquentent régulièrement ce blog, le thème du jour est récurent.
Je marche.
Souvent.
Et ces derniers temps, au moins une fois par semaine, avec Gilles.
La semaine dernière j'avais invité une connaissance de Simon et Victor, nouvelle retraitée comme moi et nous avions fait un petit huit kilomètres.
J'avais emmené mon appareil photo, je souhaite m'y remettre, sans vraiment de succès...
Lumière glauque et... Bref je l'avais transporté pour rien.

Hier il a fait beau, ensoleillé mais...
Gilles avait (il a toujours) mal à la tête (Mouaip! Pour la première fois il se trouve dans la situation de Simon, Victor, Suzanne ou moi, quand nous avons une migraine. Et il comprend pourquoi ses manifestations bruyantes, les lumières, les odeurs, nous insupportent).
Alors sieste.
Interrompue par son téléphone (sonnerie à fond, toujours), un appel pour des panneaux solaires, sans doute (il parait que plus on répond, même pour passer ses nerfs sur l'importun, plus on est appelé. Depuis que je rejette systématiquement les appels de numéros inconnus je ne suis plus appelée (J'ai raté le coup de fil important que j'attendais...). Mais Gilles a du mal à ne pas obéir aux injonctions de son portable).
Bref! Il faisait beau, j'avais les pieds qui s'impatientaient.
Hop! Chaussures de marche, appareil photo, nous partons.
Arg!!! Les photos que j'ai faites sont inaccessibles!
Le lecteur de carte ne fonctionne plus (d'où cette façon curieuse de vous présenter mes clichés. Histoire de vous montrer que j'ai bien fait des photos)!
Tout comme, au premier essai, l'appareil qui est pourtant bien monté!
Nous étions sur le trajet vers le lieu de rando, à moins de deux kilomètres de la maison quand nous avons remarqué un truc gros et sombre, dans le fossé.
Le temps que mon appareil retrouve son objectif, l'objectif, le sanglier qui mangeait tranquillement, avait eu le temps de renter dans le bois, sans se presser...
Ratée, donc, la photo de la bête noire...
Réussis, peut-être, les autres clichés...
Qui vivra (pas comme le lecteur de carte...) verra.
Mouaip! Tout ça pour dire que nous avons fait une promenade.
Que nous avons raccourcie, Gilles ayant un bon coup de mou (En même temps, ayant mal à la tête il n'avait pas mangé. Mais beaucoup bu, il a lu, ou vu, quelque part que pour faire passer la migraine il faut boire beaucoup (c'est le genre de truc qu'il répète à l'envie quand l'un d'entre nous est en crise. Peut-être, en en ayant fait l'expérience évitera t-il désormais de sortir cet espèce d'ineptie?)).

Tout cela pour dire que, hier, nous sommes donc promenés...
(Et Gilles, vit un moment, dans la peau d'un migraineux. En sera t-il plus empathique, désormais, avec ceux qui en souffrent?)

18 commentaires:

  1. Ah ces appels publicitaires…une plaie
    Et oui, il faut savoir écouter celui qui dit qu’il a mal, ne pas banaliser…
    j’espère qu’aujourd’hui ça ira mieux.

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    1. Une plaie, en effet.
      Gilles et la douleur... il entend la sienne et en fait des tonnes (du coup je ne sais jamais si c'est du lard ou du cochon), pas trop celle des autres.

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  2. Belle balade quand même, dommage pour le sanglier ! Pas cool la migraine, j'espère que cela ne durera pas.

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    1. Oui, belle, mais gâchée, un peu sur la fin, entre la faim de Gilles et la pluie revenue.

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  3. C'est original ces photos dans l'appareil, c'est presque conceptuel.

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  4. La quatrième photo, celle avec l'arbre tout seul à droite, est magnifique ! La migraine... j'ai connu. Bon courage à Monsieur.

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    1. Oui, elle l'est. Mais pour l'instant elle est coincée dans la carte mémoire.
      Gilles a une crise en 62 ans. Simon, Victor, Suzanne et moi de façon régulière depuis... Toute la vie.

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  5. Certains mots de tête sont effectivement dû à un manque d'hydratation. Numérobis a considérablement réduit la fréquence de ses migraines (les premières crises furent impressionnantes et nous avaient conduit chez un neurologue) depuis qu'il s'hydrate mieux. Mais ce type de mal présente je crois tant de variables individuelles que chacun doit trouver son propre traitement...
    Marcheuse dans l'âme, j'ai souvent la flemme, en ce moment.

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    1. Neurologue pour la moitié de la famille, migraineux de mères en fils/filles. Nous buvons, mais le stress, les hormones, certains aliments, adjuvants, additifs, etc... Sont déclencheurs... Et, comme tu le dis, chacun doit trouver son traitement.

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  6. Marche et appareil photo en poche, c'est aussi mon quotidien ! Il n'a que les jours de pluie qui me freinent pour sortir.

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  7. Demain je parlerai de ma promenade du jour, je suis arrivée à sortir les photos de mon appareil... courage aux migraineu x (ses)

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    1. À demain alors! La migraine est terminée, il tonitrue à qui mieux mieux.

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  8. Si tu ne me fais pas me promener, au moins tu me fais écrire ;-)
    https://ailleurs.akynou.fr/2025/12/10/promenons-nous-oui-mais-non/
    (j'ai un peu tricher sur l'heure du post pour être dans le bon jour. J'avais du boulot aujourd'hui, une formation à préparer).

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    1. Et j'en suis heureuse! J'ai ajouté le lien vers ton blog dans ma liste.

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  9. Comment se passe la cohabitation au moment de la retraite ? J'ai lu beaucoup sur l'augmentation des divorces gris à ce moment-là ? Dans la vraie vie ça ne doit pas être si simple de s'adapter à ce grand changement de rythme et d'apprendre à vivre avec l'autre + 40 ans 24h/24. Mais en même temps, Christophe André et d'autres disent que le pire pour la santé mentale et physique c'est la solitude. Samedi dernier j'ai rendu visite à un couple de personnes âgées qui ont fêté leurs 65 ans de mariage récemment, entourés de toute leur famille, mais ça faisait un peu image d'Epinal. Tu voyais dans le regard de la dame qu'elle attendait avec hâte que la mort vienne la chercher, tandis que le monsieur, absent de la réalité depuis bien longtemps, était calme mais totalement absent. C'était à la fois touchant de les voir ensemble, mais aussi profondément triste.

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    1. Je détesterai en arriver là, attendre la fin avec impatience.
      Être à la retraite ensemble est à la fois super, de bons moments partagés, des projets à mener sans se presser, et des moments où l'on s'agace, trop collés, trop serrés.
      Il a fallu un moment d'adaptation, où les enfants ont eu des doutes à nous voir nous chamailler, mais nous avons trouvé un équilibre. Du temps et des rythmes différents et respectés et des activités l'un sans l'autre.

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