dimanche 30 novembre 2025

Les 52 de Virginie: mignon!

48éme semaine du défi photo de Virginie.
Et c'est mignon, qu'elle demande!
Mignon comme...
Bastien qui, arrivant très tôt le matin, se glisse dans le lit ("Mamie me prête son oreiller" (ma place)), avec la consigne de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller Apolline qui a passé la nuit chez nous, chuchote à Gilles:
"Papi, tu ne me vois pas [il fait noir] mais je suis là". 
Apolline qui, ravie, déballe avec Gilles, son papi "beaugosse" (nous n'avons pas su d'où elle sortait cela), les cartes Disney du grand magasin (mince, elle aussi est atteinte de la collectionnite?!)(Gilles, fier comme "un bar tabac", ne manque pas de préciser à la caissière qui lui tend le paquet, que c'est pour sa petite fille).
Sur ce coup là je savais que je ne manquerai pas de matière à écrire...
Mais peut-être de photos.
Ici, les petits sont masqués et le bon moment est toujours fugace, l'appareil photo, ou le portable, provoque souvent des poses, des sourires "oustiti".
Mais, bien sûr, je peux compter sur Suzanne et son raz de marée d'activités, sur la table de la cuisine, chaque week-end!
Ce samedi pas de lièvres, pas d'arbres, ni de champignons.
Pas plus que de "gravures de mode".
Au milieu des planches "techniques" nous avons assisté à la naissance...
...d'un personnage trop trognon.
Il n'a rien à voir avec des "devoirs", avec ses études, non.
Il est destiné à faire partie d'une série de paquets, emballés avec soin (et qui ont bien tenté les garçons, tous ces bonbons! Et dont ils ont blagué: ces babioles dorées!), numérotés:
Un calendrier de l'Avent. 
Voici donc, en attendant qu'une mini Suzanne apparaisse entre ses mains pour compléter le duo: 
M qui l'aime, qu'elle aime... 

samedi 29 novembre 2025

En Avent les blogopotes!

C'est de saison.
Dans tous les magasins, sur tous les sites, à grand renfort de trucs brillants, de musique tintinnabulante, on en trouve pour tous les goûts (et jusqu'au dégoût) des chocolats en passant pas les légos, des chaussettes à la bière, pour les gosses, les mamans, les papas, les grands parents, les bleus, les jaunes, les verts...
Décembre est le mois des calendriers de l'Avent.
Un Avent totalement détourné de son origine religieuse (Avent, avec un e pour avènement) qui est passé de la préparation de Noël à une frénésie de surprises/consommation.
Mouaip!
Voyez comme je semble apprécier le truc.
Et pourtant, loin de la religion, et tournant le dos à la consommation, je vous propose un calendrier de l'Avent bloguestre.
24 jours, 24 thèmes (mots "chopés" au hasard).
À traiter à l'écrit ou en photos, ou dessins, ou... ce qui vous sied.
1/12: Projet
2/12: Fugace
3/12: Aimer
4/12: Recherche
5/12: Rencontre
6/12: Vieille
7/12: Remuer
8/12: Lien
9/12: Question
10/12: Promenade
11/12: Réglage
12/12: Étranger
13/12: Nuit
14/12: Cocon
15/12: Relatif
16/12: Conception
17/12: Cher
18/12: Odeur
19/12: Bonheur
20/12: Passage
21/12: Noir
22/12: Habitude
23/12: Attendre
24/12: Histoire
J'ai déjà "joué" à proposer ce genre de défi et je sais que je risque d'être débordée (un post par jour!), mais c'est participatif.
Et cela permettra, peut-être, de m'extraire du "journal du quotidien".
Alors, vous en êtes?
 

jeudi 27 novembre 2025

Un jour je suis entrée...

...sur le blog de Bleck et j'ai commencé à commenter, ou c'est lui, qui est venu sur le mien et il a fait de même. Depuis nous allons l'un chez l'autre donner notre avis (avisé, ou pas).
Dans son dernier post en date Bleck fait une liste, non exhaustive, des lieux originaux, bizarres, décalés, où il est entré.
Cela a bien plu et d'autres se sont dit qu'ils feraient bien de même.
Je ne suis tombée sur aucune autre version, ailleurs. 
Ou je ne fréquente pas les bons blogs, ou l'idée a fait flop...
Moi, je vais tenter d'en faire mes choux gras.
Voici:...
Un jour je suis entrée dans un grenier.
Celui de mes grands-parents, et cela m'a valu tempête et réprimandes de la part de ma grand-mère (mais tout ce que je faisais (perdre mon temps à lire), ou ne faisais pas (écosser les petits pois, prier (!?)) me valait ires et reproches).
Cela m'a donné goût aux greniers et, dès que possible, à la moindre porte qui s'ouvre, escalier qui se découvre, j'ai exploré, et j'explore.
Celui, magnifique, du presbytère de la cathédrale du Mans m'a permis d'entrer chez les scouts.
Chez qui j'ai rencontré Gilles.
Toujours chez mes grands parents je suis entrée en Belgique juste en passant du potager au verger (où nous n'étions pas sensés aller). Enfant je m'interrogeais, qu'est ce qui change, à part le nom du lieu? D'autant plus que rien ne l'indique?
Plus tard, alors que l'endroit est tombé entre les mains, milles fois meilleures, de ma sœur, l'entrée en Belgique était à surveiller sous peine de se retrouver sous le règne du mauvais opérateur de téléphonie. Ce qui provoquait des factures exponentielles (c'est qu'il fallait bien répercuter le coût de ce passage hors les murs, n'est ce pas?).
Un jour je suis entrée dans une église au bras de mon père. 
Les nombreuses fois précédentes (samedi soir, dans ces églises glaciales et sombres) c'était à sa suite, de guerre lasse, pour lui faire plaisir.
Ensuite ce ne fut que lors de cérémonies exceptionnelles, pas toujours bien gaies.
En dehors de ces moments, pourtant, j'aime assez, à l'occasion de balades, les visiter, les églises, et leurs pendants, les cimetières.
Un jour je suis entrée dans les limbes.
Dans un entre deux où j'aurai pu ne plus être.
Un premier accouchement mal géré, entre mon épuisement et l'impatience d'une sage femme débordée et je me suis retrouvée dans la lumière, et dans le coma, suite à une hémorragie de la délivrance massive.
Un jour, puis un autre, puis encore, encore..., je suis entrée dans une gendarmerie.
Pour témoigner, parfois des années après (la justice est plus que lente parfois), des maltraitances racontées, au détour de quelques mots anodins, dans un couloir ou une cour, par des petits, si petits, découvertes, sur leurs peaux, attestées, ou pas (suivant le courage du carabin/charlatan).
Pour porter plainte, menaces et diffamations. Parce que mordre est plus facile que de parler, demander, faire confiance.
Un jour je suis entrée en burn out.
Parce qu'au poids des élèves, ceux qui ont besoin, d'attention, de patience, de créativité, s'ajoute celui des programmes hors sol et que l'on alourdit à chaque ministre, à chaque lubie d'un bureaucrate, à chaque catastrophe nationale (l'école, c'est bien connu, est la mère de tous les vices, puisqu'elle n'arrive à rien, de l'obésité au terrorisme, de l'addiction aux jeux vidéo à celle des drogues dures en passant par les accidents de la route).
Parce qu'aux parents centrés, uniquement, sur le leur, leur merveille, leur prunelle, leur trésor national, s'additionne une hiérarchie qui oscille entre le "pas de vagues", le "je vous fait confiance, vous allez gérer ça très bien" et la disparition (chef au abonné absent, boite mail/trou noir).
C'est le jour où Gilles est entré dans l'hélico du SAMU que je me suis extraite de cette spirale: donner priorité aux miens plutôt qu'au boulot.
Et, avant de passer aux entrées plus anodines mais, pour moi originales, un jour je suis entrée à la retraite. Comme on enfile des chaussures de marche confortables, des sandales, ou des sabots, suivant la saison, à mon pied.
Et sinon, rien ne m'avait préparée à...
Entrer, encore et encore, dans les magasin/garages de motos avec Simon du temps où il "bricolait" sa 50cm², avec Arthur quand le marchand de shooter nous baladait de panne en panne.
J'en ai développé une sorte d'allergie aux odeurs d'huile et de pneus.
Allergie non démentie à la fréquentation de charagistes de tous poils que je me suis coltinée lors de l'entretien des voitures familiales.
Entrer dans toutes les casses autos, et/ou, ferrailleurs avec Arthur quand il fut soudeur.
Là aussi l'odeur est caractéristique...
Entrer dans un, deux, trois, shop de tatouage, s'y installer pour accompagner Victor alors qu'il se forme, pour l'attendre quand il tatoue Arthur (odeur de désinfectant).
C'est là que l'idée a germé d'y passer moi aussi.
Il a fallu des années, que Victor soit passé de la peau au jardin, et que j'ai le temps d'y penser tranquillement, pour que je me décide enfin.
Pour Clovis point de lieux où il me traina. Ce fut plutôt moi qui l'y tractais: au collège (de rendez-vous en rendez-vous avec des profs, de ceux qui posent des lapins à ceux qui assènent le pire), au lycée (oui, mais... Mononucléose! oui, mais... confinement!), à la FAC (un p'tit tour et puis s'en va). Clovis qui a tant sous la pédale n'a jamais su/pu rouler au pas dans le véhicule éducation nationale (rien qui ne l'ai empêché de très bien s'en sortir).
Suzanne, elle, me fit entrer, enthousiaste, d'un bout à l'autre du pays, dans toutes les portes ouvertes...

Et pour boucler, en quelque sorte, l'article, un jour je suis entrée dans cette maison. J'avais quelques jours et mes parents y venaient en vacances. Puis j'y suis venue en vacances. Ma grand mère (la même que ci dessus) la détestait.
D'une maison vétuste et humide nous avons fait, entrant dans les magasins de matériels de chantier, dans les scieries, une maison familiale et accueillante où il fait bon entrer.

mardi 25 novembre 2025

Dément j'ai...

Avec le moins beau temps nous nous sommes repliés à l'intérieur et, une fois que tout le reste est fait..., je me méméise un poil, d'après Gilles, en tricotant devant une série.
Cela faisait un moment que je travaillais sur un magnifique cache cœur rouge, chaud, moelleux...
Je l'ai terminé il y a peu, je l'ai monté, cousu, ravie et impatiente de le porter (d'autant que le temps s'y prête!).
Toute contente je l'enfile hier sur une robe qui matche nickel avec ses motifs rouges.
Nous partons faire le ravito pour la semaine et, alors que Gilles saute du coq à l'âne, commentant, sans distinction, ce qu'il voit, les chauffards, les passants, le paysages, ce qu'il entend, les chansons, la pub, les "nouvelles" à la radio, fait des ellipses, des raccourcis avec un sketch, une vidéo qu'il a vu (parfois (souvent?) je renonce à comprendre de quoi/qui il parle)(sans doute pense t-il que je le comprends par télépathie) je me rends compte que cela ne va pas le faire...
La laine pique, gratte, démange.
Même à travers la robe.
Arg! Pour une fois que je tricotais pour moi...
D'autant plus que ces derniers jours je me suis trouvée très bête!
J'avais le cuir chevelu qui me démangeait. Sans doute le shampoing, je disais-je. Aussi en changeais-je...
Je me fis un soin et...
Cela me grattait toujours alors... Je fut prise d'un doute!
Je ne suis plus en classe, n'est ce pas? Cela ne peut pas être...?

Si, ça peut!
Je ne sais comment, par qui, ils sont arrivés (je ne prête pas mon bonnet, je n'en ai pas, juste un "bandeau"), je ne vais pas à la piscine, n'ai pas mis sur ma tête le chapeau de lauréate de Suzanne (de tous les jeunes ayant eu un diplôme dans son lycée). 
Bastien a moins d'un centimètre de cheveux sur la tête depuis son passage chez le coiffeur... Reste Apolline, qui ne se gratte pas (pas plus que Suzanne d'ailleurs).
Mais c'est un fait: j'ai attrapé des poux!!!
J'attire ces bestioles comme un aimant maudit.
Donc, depuis, j'ai le cheveux gras, la tête défaite.
Oserais-je aller chez le coiffeur, rendez-vous pris pour la coupe annuelle, justement cette semaine?
Je m'interroge.
Que ce passe t-il?
Rien de grave mais c'est pénible...
Tout comme ma maladresse: ayant reçu des grains de Kéfir je me suis lancée dans la production de boisson saine et pétillante. Tellement effervescente que, ouvrant le bouchon, j'ai douché toute la cuisine!
Non, rien de grave...
Mais, mauvaise passe au poulailler aussi, où une poule a été retrouvée morte hier soir. Pas celle pour qui nous nous faisons du soucis, sa patte ayant doublé de volume, non, une qui semblait aller très bien jusqu'à ce que... Elle n'aille plus du tout.

Ceci dit, il y a des avancées notables (en fait une avancée): la remorque de vélos pourris cassés, chargée début Août, a été vidée (à la déchèterie)! Et aujourd'hui c'est mardi, après une bonne séance de yoga, poux, poules et projections glisseront (comme mes cheveux gras) jusqu'à disparaitre (définitivement, je l'espère (je l'espère toujours) pour les poux).

dimanche 23 novembre 2025

Les 52 de Virginie: "perspective"

Nouvelle semaine du défi photo de Virginie.
Et c'est Loulou qui propose le thème: "perspective".  
PerspectiveS, en fait.
Celle d'une belle journée?
Heu...
Froide, très, avec de la neige, dans la nuit (pas photographiable), avec de la pluie qui a fait disparaitre le blanc, mais pas le froid, au matin.
D'une bonne soupe: chaque dimanche (et mercredi, ou jeudi) j'en fais de quoi faire "tenir" Arthur pour la semaine (c'est son repas quand il rentre du travail, au matin).
Perspectives de...
Travaux!
Pour Victor et Emma (et par ricochet, pour tous les Allet qui lèveront la main...).
Et, en perspective des visites, prévues, ou imprévues, Annaïg et Hervé, et tous nos "petits" (tous en fin d'aprem, et c'est pas si souvent),....
...du bon feu pour réchauffer la maison et des tartes pour réchauffer les ventres.
Allez, hop! Temps calme, il faut envisager la perspective d'un retour chez soi, et pour Suzanne d'un retour à Versailles (ses résultats de premier trimestre cartonnent!), en vue d'une nouvelle semaine...
Bonne nuit les petits!

jeudi 20 novembre 2025

Marcredi.

Oui.
Si je veux d'abord.
Faute de partir (je ne désespère pas d'y arriver. Ou pas) j'ai profité du soleil et des rendez-vous programmés, ou pas, pour effectuer quelques petites échappées, de proximité.
Mardi, je suis allée au village voisin pour poster un recommandé...
À pied.

Quand je l'ai proposé à Gilles il m'a répondu: "Ça va pas ta tête!".
Si, si ça va ma tête. 
Et le reste aussi.
Partie avec manteau, écharpe et gants, je suis revenue quasi en T-shirt, la chaudière fonctionnant à fond.

L'après midi c'est une petite boucle dans l'autre commune que j'ai effectuée en attendant que la vidange de la voiture se fasse.
Mercredi, jour des Chicoufs, nous sommes restés à la maison.
Jusqu'à ce que, l'averse de grêle ayant réveillé la compagnie qui siestait, nous ayons profité d'une belle éclaircie.
Pour aller rendre visite aux chevaux, ravis de nous voir (Surtout de manger nos pommes...).
Ciels changeants, menaçants, lumineux...
Les petits qui ne voulaient pas rentrer, ont fini par le faire, trempés, frigorifiés (il faut bien que jeunesse se fasse/passe...).
Aujourd'hui, encore, il fait beau et froid.
Sans doute vais-je repartir pour quelques pas (avec Gilles?), quand j'aurai terminé quelques trucs barbants comme refaire les joints de la baignoire, négocier l'assurance de la Dyane, qui ne roule plus, mettre en vente la Deuche...
(ma vie est palpitante!!!)