dimanche 28 septembre 2025

Les 52 de Virginie: thème libre: d'humeur rose.

39éme semaine du défi photo de Virginie.
C'était à Anthom de proposer un thème mais Anthom semble avoir disparu.
Alors nous voici libres...
Et c'est sur le rose que je vais m'appuyer. 
Pourtant tout n'a pas démarré dans le bonbon et la douceur!
Vendredi Suzanne s'est encore coltiné un train TER qui s'est transformé en bus pour le dernier tiers du trajet (qui, du coup, s'est quelques peu étiré: départ de Versailles à 18h, arrivée à la maison à 22h30). 
Mais, ayant découvert l'existence d'un abonnement TGV Élève Étudiant Apprenti, qui permet d'acheter en lot des billets, de TGV, beaucoup moins chers, nous avons pris la décision de changer d'abonnement et nous sommes parties en gare (seul lieu possible pour obtenir ces billets)(trajet effectué en nous glissant entre les bolides vrombissants du rallye). La plus proche étant la gare TGV (et nous partons acheter des billets TGV) nous nous présentons au guichet. Qui ne fait pas la vente de billets. 
Qui ne fait pas la vente de billets!!! Le guichetier (à sert il?) en riait (jaune?) presque.
Il nous faut aller en ville. À la gare, TER, la gentille guichetière nous vend les billets qui vont bien. Se trompe sur le 10éme (mais Suzanne s'en est rendu compte avant que nous ne soyons trop loin) mais rectifie avec le sourire.
De retour, toutes contentes nous nous faisons, en ligne, les démarches pour annuler l'abonnement précédent.
Mais... Le temps que la résiliation soit prise en compte il faudra deux mois.
Deux mois qui comptent double (avec les billets achetés précédemment).
Pour changer les dates des billets il faudra se rendre en gare...
Mais pas ce samedi après midi.
(Crédit photo Colette (pas notre Colette, l'autre))
Parce qu'avec Colette nous étions de mariage (trajet effectué en nous glissant entre les bolides vrombissants du rallye)! Avec l'équipe, de choc, de bénévoles nous avons fêté les noces de "notre" (ancienne) directrice de la médiathèque.
Félicitations!
Puis, petits fours avalés (retour effectué en croisant les campings cars du rallye, qui se rendent au prochain épisode de l'affaire que les occupe), Colette déposée (avec sa copine Colette (il y a pléthore de Colette à la médiathèque)) je me suis dépêchée de rentrer pour préparer la suite de la journée (décidément bien remplie!).
Et à 20h30, tada!
Ils sont tous là, les nôtres, Colette, Simon, Bastien, Arthur, Victor, Emma, Apolline, Clovis, Coline et Suzanne...
...pour fêter les 4 ans de Bastien et les 32 ans d'Arthur (Apolline n'aurait pour rien au monde raté l'occasion d'aider tonton à souffler ses bougies).
Bastien a été gâté, playmobils, château et tour, chariot et chevaliers et les petits ont bien joué.
(canards à se partager, un pour le héros du jour, un pour Apolline)
Arthur, lui, devra attendre encore quelques heures (jours?) que j'ai terminé son bonnet (j'anticipe toujours aussi mal le temps qu'il faut pour tricoter un truc (ça les fait bien rire)).
(Avez-vous vu tout ce rose? Qui est la couleur d'Arthur)
Voilà, voilà...
Aujourd'hui la couleur du jour semble plutôt orange.
Entre le ciel à l'aube et la récolte "à traiter" (Victor, comme si je n'en avais pas assez avec les nôtres, à ramené une caisse de coings avec la demande d'en faire de la gelée et de la pâte (comment faire? Je n'ai plus assez de pots!)).

N'est ce pas?

vendredi 26 septembre 2025

Cœur de France.

D'un week-end à l'autre.
Celui qui va démarrer ce soir va être dense.
Le dernier l'a été tout autant, entre les journées du patrimoine, samedi, avec Suzanne (Arthur a ronchonné qu'il serait bien venu si on lui avait proposé) et la balade dimanche matin avec Simon (proposé la veille mais le matin Arthur dort).
Nous avons bien fait de profiter...
Ce week-end les chemins seront dangereux*.
Plus que dimanche dernier où nous n'avons eu qu'à nous méfier de deux motos tout terrain**.
Les chemins seront dangereux parce que ce sera l'ouverture de la chasse***.
Et ce n'est pas sur les routes**** que nous serons à l'abri...
Outre que tout autour de la maison elles seront coupées (les routes), que l'air va vibrer du bruit des moteurs, le claquement des rupteurs et des vrombissement des hélicos, les "pilotes" en reco se servent de nos routes comme d'un circuit fermé.
Repli stratégique autour des feux.
L'automne est arrivé en fanfare...
Et l'actualité polarise chaque jour un peu plus la société (Sarko condamné à de la prison ferme: juge islamo gauchiste, prof poignardée par un jeune fasciné par Hitler (Ah, merde ce n'est pas un terroriste islamiste!): wokisme laxisme... et j'en passe)
*Quand nous traversons les vignes l'odeur caractéristique des produits nous enveloppe.
** moteurs hurlants et sous bois défoncés, alors que moi, je l'ai bien vu le panneau (mais, bon, j'allais lentement, à pied).
***% de chasseurs dans la population: 1/68 (mais ils pèsent lourd, très lourd)
****ce rallye, plébiscité par des spectateurs enthousiastes, bénéficie de subventions publiques mirifiques (l'opposition a tenté de s'opposer). Mes impôts aux bagnoles?!!

Le Cœur de France (nom qui fut suggéré pour notre région) est brisé. L'incompréhension est totale (je le reconnais, rien ne me fera apprécier, comprendre, ces pratiques, ces manières, ces opinions inflexibles qui détruisent, brisent au lieu de réunir. ).

mercredi 24 septembre 2025

Pour la rentrée littéraire (qui bat son plein) et pour le comité de lecture (en sommeil).

Deux que j'ai aimé:
(Rentrée littéraire)
Résumé Babélio:
" Je suis sur ta clavicule, sur ton poignet, dans tes mains. Je suis dans tes cheveux, sur ton sein, dans tes yeux. Je regarde ta bouche, tes mouvements, ta robe. Je te connais sans te connaître, Enriqueta. "
La vie d'Enriqueta bascule le 18 août 1936, quand, en quelques minutes, elle doit fuir la maison familiale d'Irun menacée par les franquistes. Ce jour-là, elle perd tout.
Quarante ans plus tard, sa petite-fille, Léonor, naît française. Pourtant, lorsqu'une loi espagnole permet aux descendants d'exilés politiques d'obtenir la nationalité perdue, elle décide de la demander. Pourquoi tourner et retourner une terre emplie de fantômes ? Et qui était au juste Enriqueta ?
Tissant souvenirs d'enfance, imaginaire romanesque et regard poétique, Léonor de Récondo se fraie un chemin vers celles et ceux que la guerre civile a voulu effacer. Un livre pour dire l'amour. Et ne jamais oublier.

Ce n'est pas vraiment un roman. C'est le récit d'une démarche mémorielle, se réapproprier son histoire familiale, avec ses douleurs, ses déchirures, de manière poétique.
J'ai aimé l'écriture, différente, comme des vagues, concret, poésie, concret, poésie...

Résumé Babélio:
« Partout, les monstres sont chez eux… »
Vincent Dussart est sûr de son coup. Ce break imposé par sa femme va prendre fin aujourd'hui. Il n'a rien laissé au hasard. Comme toujours.
Confiant, il pénètre dans la maison de son épouse. Le silence l'accueille. Il monte les escaliers. Puis un cri déchire l'espace. Ce hurlement, c'est le sien. Branle-bas de combat à la DIPJ de Lille. Un mari en état de choc, une épouse assassinée et leur bébé de quelques mois, introuvable. Les heures qui suivent cette disparition sont cruciales. Le chef de groupe Lazaret et le capitaine Mathilde Sénéchal le savent.
Malgré ses propres fêlures, ou peut-être à cause d'elles, Sénéchal n'est jamais aussi brillante que sous la pression de l'urgence. Son équipe s'attend à tout, surtout au pire. À des milliers de kilomètres, un homme tourne en rond dans son salon. L'écran de son ordinateur affiche les premiers éléments de l'affaire. Ce fait divers vient de réveiller de douloureux échos…

C'est un polar comme je les aime. Du fond, de la forme, des personnages. Du glauque, du noir, de l'amour, une intrigue qui tient la route. 

lundi 22 septembre 2025

Temps en temps.

9 mois quasi, déjà, que je suis à la retraite.
Et le temps file comme de l'eau...
Mon emploi du temps est jalonné, j'ai des listes de travaux, de visites, de soins (dentaires), d'envies.
J'ai un projet professionnel, dont je vous parlerai quand il sera plus concret, en panne pour l'instant parce que le dossier à remplir, que j'ai demandé le 11 (Réponse de la dame: "On vous envoie le dossier d'ici quelques jours") tarde à arriver (nous sommes le 22, 11 jours c'est plus ou moins que quelques jours?) (et c'est pas comme s'ils n'avaient pas de besoins (une fois le dossier rempli/rendu, ils ont 3 mois pour statuer, donc rien de concret avant 2026, en fait))... 
Le temps file et il a basculé, nous sommes déjà en automne...

Je raye des lignes sur mes listes, j'en rajoute.
Je bénévolise, je famillialise, je profite.

Et vous? Le temps vous le passez comment en ce moment?

dimanche 21 septembre 2025

Les 52 de Virginie: "frissons".

38éme semaine du défi photo de Virginie!
Qui nous donne des frissons...
Bon.
Ceux, de fièvre, de Suzanne qui mouche, qui éternue, qui ronchonne (mal à la tête, les punaises me guettent), ne sont pas photogéniques et elle n'accepterait pas de figurer ici avec une tête de déterrée.
Mais, comme il lui fallait un autre carnet à dessin, elle a accepté, de bonne grâce, d'en profiter pour faire un crochet culturel/historique, en des lieux ouverts pour les journées du patrimoine.
Il ne nous a pas fallu aller bien loin (juste faire un détour à cause du pont fermé pour travaux) pour nous garer au pied de la porte du château de la Mézière.
 
Quel rapport, allez-vous dire, avec les frissons demandés?
Alors...
Est-ce dû au temps, bouché, lourd?
Qui mettait un accent glauque sur les toits déglingués, sur les murs décrépis, sur la salle de réception si mal "rénovée"? Sur le peu de goût porté au décor? Sur l'effarante expo, accumulation désordonnée de "ménagères" (serviteurs sel/poivre/moutarde) qui occupe la salle au dessus du porche (salle pleine comme un œuf et puant l'encaustique. Avec Suzanne nous avons longé les murs, nous glissant derrière l'énorme collectionneur, pour nous enfuir discrètement)?
La chapelle, comme le porche, si belle d'extérieur, est étouffante, étouffée, par un monceau de bondieuseries éculées. Et que dire du calvaire? Qui pourrait aimer voir ce spectacle chaque jour en son jardin?
Le charme du lieu, dont je me souvenais, a laissé, hier, place à de gros frissons.
Impression d'abandon, de renoncement (la tache, entretenir, réparer, doit être énorme).
Nous avons pris la poudre d'escampette...
Et nous nous sommes garées au pied du château d'eau du petit train (depuis longtemps disparu) pour entrer dans le parc, très romantique (pas le même genre de frisson que précédemment) du manoir de la Bonaventure.
Bon... Le visage émergeant des cyclamens peut être inquiétant.
Oui.
Mais, alors qu'il n'y a que quelques petits kilomètres et moins d'un quart d'heure entre les deux lieux, ici le soleil embellis le jardin soigné.
Certaines sculptures interrogent (de loin la rouge m'évoquait un homard. Il semble que ce soit plutôt un visage de femme), mais elles sont gaies, décalées, originales.
On sent de l'amour dans le soin apporté au lieu.
Aux lieux.
Qui donnent envie de s'assoir là, de profiter du calme...
...de la fraicheur du bief.
Suzanne, le temps d'un moment, a pu se prendre pour une tailleuse de pierre.
Le maître, belge (flamand), lui a laissé ses outils et lui a montré le geste.
Oui, romantique.
Et dynamique, en fait.
Les visiteurs qui déambulent en souriant, croisent ceux qui vivent là et les sculpteurs qui œuvrent en direct.
Mais se préparent à ranger leurs outils.
Il commence à se faire tard et le ciel se bouche.
Et, alors que, rentrées depuis peu, travaillant autour de la table de la cuisine, Suzanne à ses dessins, moi à ma gelée de coings, à mon gâteau rhubarbe/chocolat, préparant l'arrivée attendue de toute la tribu, l'orage a éclaté.
Éclairs, tonnerre et trombes d'eau, pour un frisson de peur...
Vite oublié entre des spaghettis bolognaises, papotages tranquilles et souriants et jeux de société partagés (c'est si rare qu'ils soient tous là) (et, pour moi, vite épuisée, hop, au lit!).