Monsieur,
Je ne vous connais pas mais vous êtes élu dans mon département et,
j'imagine, c'est pour cela que vous avez été élu, vous êtes attaché à
votre territoire.
C'est pour vous parler de la réalité de notre territoire que je souhaite vous interpeller.
Je suis enseignante, directrice d'école. Je suis chaque jour, depuis des années confrontée dans mes tâches quotidiennes au handicap de travailler en milieu rural. Je travaille dans un gros village qui n'est relié à la ville la plus proche que par les transports scolaires (collèges, lycées) et par un car SNCF à 6€ le trajet (deux allers retours par jour). La commune ne possède plus de médecin, n'a pas de psychologue, d'orthophoniste (les premiers sont 15km) et je ne parle pas de psychomotricien... Vous vous rendez compte, bien entendu, de la difficulté de mettre en place des soins pour les élèves en difficulté. Avoir un enfant en situation de handicap ici est un parcours du combattant effectué avec les pieds et les mains liées.
Et quand, au bout de très longs mois, la Maison départementale des personnes handicapées statue pour l'attribution d'un(e) AVS le parcours se poursuit: recruter un personnel de qualité dans un si petit territoire est une gageure sans nom. Notre territoire ne possède pas ce personnel. Et l'aire de recrutement ne peut s'étendre. Qui accepterai de griller la misérable paye attribuée, 600€ mois, en essence pour aller travailler? Travailler dans de difficiles conditions (multi handicap) , sans formation sérieuse?
Là dessus vous, notre élu, refusez de discuter du statut des AVS?
Je balance entre désespoir et colère froide.
Je vais devoir, encore, conseiller à des parents de déménager.
De quitter notre campagne.
Pour que leur enfant soit mieux accompagné.
Je vais encore, devoir me réjouir de travailler avec des personnes, dévouées sur des tâches difficiles et délicates, sous payées. Sous le seuil de pauvreté.
Monsieur, je ne vous connais pas mais vous êtes élu dans mon département et à cause, pour le mieux, de votre inertie, au pire de votre incurie, les enfants en situation de handicap, leurs camarades de classe, les professeurs qui travaillent pour eux, les AVS dévouées vont continuer à se débattre, en apnée, pour une inclusion de qualité.
Je suis enseignante, directrice d'école. Je suis chaque jour, depuis des années confrontée dans mes tâches quotidiennes au handicap de travailler en milieu rural. Je travaille dans un gros village qui n'est relié à la ville la plus proche que par les transports scolaires (collèges, lycées) et par un car SNCF à 6€ le trajet (deux allers retours par jour). La commune ne possède plus de médecin, n'a pas de psychologue, d'orthophoniste (les premiers sont 15km) et je ne parle pas de psychomotricien... Vous vous rendez compte, bien entendu, de la difficulté de mettre en place des soins pour les élèves en difficulté. Avoir un enfant en situation de handicap ici est un parcours du combattant effectué avec les pieds et les mains liées.
Et quand, au bout de très longs mois, la Maison départementale des personnes handicapées statue pour l'attribution d'un(e) AVS le parcours se poursuit: recruter un personnel de qualité dans un si petit territoire est une gageure sans nom. Notre territoire ne possède pas ce personnel. Et l'aire de recrutement ne peut s'étendre. Qui accepterai de griller la misérable paye attribuée, 600€ mois, en essence pour aller travailler? Travailler dans de difficiles conditions (multi handicap) , sans formation sérieuse?
Là dessus vous, notre élu, refusez de discuter du statut des AVS?
Je balance entre désespoir et colère froide.
Je vais devoir, encore, conseiller à des parents de déménager.
De quitter notre campagne.
Pour que leur enfant soit mieux accompagné.
Je vais encore, devoir me réjouir de travailler avec des personnes, dévouées sur des tâches difficiles et délicates, sous payées. Sous le seuil de pauvreté.
Monsieur, je ne vous connais pas mais vous êtes élu dans mon département et à cause, pour le mieux, de votre inertie, au pire de votre incurie, les enfants en situation de handicap, leurs camarades de classe, les professeurs qui travaillent pour eux, les AVS dévouées vont continuer à se débattre, en apnée, pour une inclusion de qualité.
Je ne sais pas quoi dire après tout ça ! Bien sûr que tu as raison d'interpeller cet élu "de la République", nous devrions tous le faire pareillement. Quand ils se dédouanent, quand ils votent , quand ils refusent de débattre. Même quand ils ne font rien c'est encore contre nous ! Ces robots recrutés sur entretient d'embauche ne sont que de simples gestionnaires pour le mieux des incapables arrivistes pour d'autres et des bons à rien pour une autre part non négligeable d'entre eux. Je parle bien de ceux qui constituent la majorité qui entoure messire le premier de la classe, propre sur lui, arrogant et méprisant et qui serait bien capable , lui de tuer des chasseurs avec un VTT, puisque tout lui est permis !
RépondreSupprimerLà j'ai ouï dire que le monsieur était le gendre d'une élue "professionnelle", elle même fille d'élu. Dynastie de politiciens... Où est la représentativité?
SupprimerOui, tout leur semble permis.
Il faut absolument passer à une autre république! Celle ci n'en a plus que le nom.
Ta colère et celle de Délia me parle, puissent tous ces nantis bien placés être enfin interpellés et se demander comment vivent tous ceux qui doivent se débattre avec des problèmes de santé ou de fin de de mois difficiles ou d'éloignement des grands centres au lieu de les mépriser.
RépondreSupprimerPour l'instant, et c'est désespérant, les cris se perdent dans le désert, s'arrêtent aux portes des palais où ils se tiennent à l'abri.
Supprimerje comprends ta colère puisque nous vivons la même chose chez moi . Nous avons eu plusieurs avs qui sont parties car c'était plus 'rentable" pour elle de rester à la maison à toucher les aides plutôt que de venir travailler pour quelques centaines d'euros par mois. A quand une vraie professionnalisation de cet emploi avec de vrais horaires et une vraie paye ? Cet emploi est indispensable dans nos écoles !!!
RépondreSupprimerL'un de vos élus fait partie des 70? Parce que si oui utilise ma lettre. C'est cadeau!
SupprimerJe viens de vérifier, il y en a un en effet qui fait partie de la liste des 70 ! pfff
SupprimerJe vais lui envoyer ta lettre à ma sauce !
Tu l'as envoyé par courrier ou par mail ?
SupprimerPas moyen de contacter par mail le député de ma circons, le lien ne fonctionne pas comme par hasard !
ma lettre est prête !
Je lui ai envoyé par mail. Mais n'ai pas reçu de réponse jusque là. Il faut dire que depuis il est devenu ministre. Il flotte encore plus haut...
SupprimerC'est fait pour moi aussi , le mien c'est pascal Bois.
Supprimerj'ai réussi à trouver son mail enfin !
En Ile de France non plus on ne recrute pas de personnel de qualité sur ces postes, les contrats aidés sont réservés aux demandeurs d'emploi éloignés de l'emploi, pour des raisons sociales, ou autres.Donc ce ne sont pas des gens formés, ni motivés par le job, souvent ils sont à peine francophones... Leur seul intérêt pour le boulot : Des horaires scolaires, les vacances scolaires, et parfois la proximité de leur domicile (mais pas toujours, pas souvent en fait). Tant qu'il n'y aura pas de professionnalisation de ces postes, ce sera l'indigence et cautère sur jambe de bois...
RépondreSupprimerVoilà!
Supprimer