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vendredi 31 juillet 2020

Mi parcours.

Je vous rassure, je ne publie pas beaucoup ici mais je vais bien.
Je profite des ces vacances à la maison. 
Je me repose, je lis, je me promène (au moins trois fois par semaine).
Et je partage avec Arthur (tous les jours. Sauf le dimanche) et Gilles (de plus en plus souvent) des heures de chantier et des pique nique dans le parc. 
La maison de Colette se transforme, plafonds immaculés dans la chambre et le bureau, murs blancs faits dans la chambre (la couleur, un mur, c'est pour aujourd'hui), portes de placards terminées,  deux portes sur six aussi, les suivantes le seront demain et après demain pour la dernière (temps de séchage incompressible). Le plafond et le mur de la cuisine ont été ré enduits, une couche d’apprêt (que Gilles appelle couche d'avant) a été passée sur les meubles de la cuisine, sur la porte d'entrée. Les façades des caissons ont reçu leur belle couleur gris pâle, les portes pourraient se colorer aujourd'hui. Et être remontées puisque nous venons de recevoir les charnières.
Nous avons encore quelques difficultés pratiques (non insurmontables) avec la latte de bois qui doit remplir la tranchée dans le carrelage entre l'entrée et le couloir (là ou nous avons abattu la cloison).
Bref... C'est chouette.
Beaucoup plus que ce que fait notre ministère de tutelle (et son chauve en chef, et son second, transfuge de l’extrême droite):
Changement de programmes!
Maintenant, nous profs faignants, savons ce que nous devons faire de ce mois d'Août qui se profile, n'est pas?

jeudi 30 juillet 2020

Zoner avec la Girafe et son Dinosaure.

Le thème de ces derniers jours pourrait s'intituler "portes". 
Chez maman je peins, en gris, les encadrements des portes des escaliers, cave et et grenier, de la chambre, du bureau, de la salle de bain, des toilettes. Deux couches avec les 24 heures de séchage de rigueur. Je fais de même, en blanc, pour les encadrement des placards, de la chambre, du couloir.
Et, bien entendu, je peins les portes. Six portes grises, recto verso, six doubles portes de placard blanches, avec les "tranches" (et pas verso, désolée Victor jamais personne ne verra que ce n'est pas fait, je ne suis pas maso).
Je peins les portes, donc, au point de, parfois, en porter les peints (n'est ce pas?).
Sauf hier.
Hier seuls Arthur et Gilles sont allés travailler sur le chantier (pendant que Suzanne faisait de la poterie et que Clovis et Rachel "gardaient" les chats et la maison de Simon et Cynthia). Moi j'ai préparé le repas (et me suis occupée du linge, et fait connaissance du bébé de la voisine, et..).
Parce que nous avions des invitées!
La girafe et le Dinosaure, blogocopines depuis des années, passaient par chez nous et c'était une excellente occasion de se rencontrer en vrai.
Elles nous attendaient devant le portail quand je suis revenue d'avoir été chercher les ouvriers rue des Sorbiers et il n'a pas fallu longtemps pour que nous accordions sur le thème de la conversation: elles sont profs...
Nous avons donc bu un coup, mangé et j'ai proposé une sortie qui me faisait de l’œil depuis quelques jours. Gilles et Arthur (sans doute un peu écoeurés par toutes ces histoires de continuité pédagogique, de confinement dé confinement, d'élèves, de hiérarchie, de...) ont passé leur tour et nous sommes parties toutes les trois jusqu'à la Zone I (souvenez vous je vous y ai déjà trainés).
Le labyrinthe de portes propose une expo de photos anciennes (collectées dans le secteur grâce à un appel dans les journaux).
La Girafe et le Dinosaure se sont alors retrouvées adhérentes de l’association (ce qui leur fera une belle jambe à l'est de Paris..).
Elles ne semblent pas, cependant, avoir regretté leur cotisation (elles y ont gagné une jolie carte).
Nous avons crapahuté, devisant joyeusement, de portes en portes,...
...de photos en photos.
J'aime toujours autant le lieu et les idées qui le sous-tendent.
Et il faut avouer qu'avec ce soleil j'ai trouvé de quoi faire de chouettes photos...
Tout cela est fort coloré (comme j'aime) et fort graphique.
Et évocateur, non?
Qui a bien pu avoir l'idée et peindre en rose cette porte vitrée en orange?
La vue est... poétique.
Décalée.
De ces portes décrépies, pourtant un jour peintes avec application, accumulées, assemblées, et qui deviennent un lieu. C'est chouette, non?
Bref nous avons zoné le long du Loir, nous avons passé un bon moment. 
Une journée off avant de reprendre, dès ce matin, le chemin du chantier et des portes, à peindre (je tiens le bon bout!!! Je vais bientôt pouvoir attaquer la peinture des meubles de la cuisine. Et les gars aussi qui attaquent la peinture des plafonds et murs!)

dimanche 26 juillet 2020

Projet 52/2020: rose.

Projet photo avec Virginie
En cette 30 ème semaine: rose.
Rose! Rose?
Dans la maison? La seule porte rose (très rose) est celle d'Arthur.
Mais une photo de porte fermée (jamais, au grand jamais je ne montrerai de capharnaüm qu'est la chambre/tanière d'Arthur) n'est pas particulièrement photogénique, n'est ce pas?
Alors je me suis dis qu'avec un peu de chance notre virée hyper matinale, en ce dimanche, m’apporterait le rose nécessaire.
Mais la nuit était bien noire, et pluvieuse, pendant le trajet, départ à 00h30 de chez Simon et Cynthia, jusqu'à l'aéroport Charles de Gaule. 
Noir aussi le SUV (mais que veut dire SUV?), qui doublant à toute allure, avec une roue galette (peut-être est-ce d'avoir crevé qui l'avait mis en retard?), a fait un tête à queue énorme (heureusement il est passé devant la voiture qui nous précédait, heureusement il y avait 5 voies, quasi vides) avant de se retrouver "garé", tous airbags dehors, en sens inverse de la marche, sur le trottoir, roues pliées, rangées, contre, tout contre, le mur du tunnel (noir aussi, le tunnel).
La couleur de la peur n'est pas rose, moi je vous le dit!
Gilles, qui ne roulait pas vite, à évité la voiture devant nous qui s'est arrêtée.
Puis, voyant que d'autres prenaient les choses en mains, et pour éviter le sur accident, nous avons continué notre route.
Jusqu'au parking, clairement vert.
(A Tours, vendredi il était rose mais je n'avais pas anticipé...)
Et Victor n'avait pas mis du sien avec son pull jaune. Pas plus que Simon, en rouge. Ni leurs chéries, Cynthia et Emma, en blanc.
Bonnes vacances les jeunes (les photos qu'ils nous envoient, de Croatie, sont sublimes!)!
Sur la route du retour, sans incident cette fois, j'aurais pu voler le rose de l'aube sur les nuages.
Si je n'avais pas été au volant. 
Ensuite j'ai re dormi, un peu, je suis allée chercher des légumes et du pain et j'ai fait à manger.
Pas de rose.
A moins que...
Là sur les prunes ramassées après avoir pendu le linge (les pruniers sont le long du fil à linge, voilà le rapport)? Ça le fait, n'est ce pas?
Sinon, il va vous falloir vous rabattre sur les figues (si, si, elles sont roses! Et vertes aussi. Et marron une fois cuites).
Et puis sinon: dimanche rose, je me repose (c'est une comptine...).

Tuto pour Angélique.

Pour publier deux (ou trois) photos côte à côte:
Charger les photos et, si elles sont sont en format paysage, sélectionner la taille "Petit" (pour les formats portrait il faut choisir "Moyen").
Puis il faut passer en mode HTLM.
Et là (cliquer sur l'image pour agrandir) il faut bidouiller le code.
Retirer la portion qui génère l'espace (c'est en faisant des essais que j'ai trouvé le truc).
Donc je sélectionne et je clique sur Suppr. Deux fois (pour supprimer aussi tout espace entre les codes photo).
Je repasse sur Rédiger pour continuer mon article.
J'espère avoir été claire?
Tu me dis Angélique...

samedi 25 juillet 2020

Pour changer du chantier.

Ce matin, à 6 heures, quand Gilles est parti avec son ami pour la vie Jérôme (une voiture à acheter en région parisienne, un jour rouge), je me suis dis: si à 6h30 je ne suis pas rendormie je me lève (je me tâtais pour une boucle de rando de 6/7 kilomètres). 
Je me suis réveillée à 8 heures!
Pourtant je n'avais pas, hier, eu le temps de mettre les pieds sur le chantier de le rue des Sorbiers.
Hier j'ai fait taxi. Entre autre...
Le matin j'ai conduit Victor à sa leçon de conduite, en prenant les chemins de traverse.
Il avait rendez vous à 10h30. Nous sommes arrivés à 10h (comme ça pas de stress), pour une leçon complémentaire avant le "plateau" (une étape dans le permis moto) qu'il repassait dans l'après midi.
Puis je suis rentrée préparer 6 croque-monsieur pour le pique nique. J'allais partir pour la rue des Sorbiers pour embarquer Clovis et Rachel et me diriger tranquillement vers Tours quand Clovis, qui m’appelait pour connaitre l'organisation (il était bien temps), m'a signalé que Suzanne était de la partie et qu'il souhaitait repasser à la maison pour se changer et se brosser les dents.
Ok, je suis la reine de la souplesse organisationnelle.
Je donne instruction à Suzanne de se préparer des croque-monsieur et je file chercher les tourtereaux roucoulants (ils se collent l'un à l'autre sur la banquette arrière me laissant seule jouer au chauffeur, à l'avant). Arrivée rue des Sorbiers je reçois un coup de fil de Victor (comment faisait-on du temps où les téléphones portables n'existaient pas?): il n'a rien à manger. Peut-on venir le rechercher puis le ramener avant 13h30?
Non, je ne peux pas, le temps, le sien, et le mien, n'est pas extensible.
Mais je peux faire un détour. Clovis se change, se lave les dents, Suzanne ajoute ses 3 croque-monsieur dans la boite.
Clovis:
"Mais on va à l’opposé, non?"
Voui... Un détour pour déposer de quoi manger (je ne mangerai qu'un croque), et boire, au pré motard imprévoyant.
Puis, zou! Une heure de route pour déposer Clovis au pied de chez l'orthodontiste.
Nous nous sommes retrouvées entre filles à pique niquer dans un square.
Suzanne, qui avait avalé en deux minutes ses deux sandwichs, sautillait, tournait, virait...
Pour une fois qu'elle était en ville!
Voui, voui, voui...
Le rendez-vous s'étirait, les boutiques pleines de soldes nous tendaient leurs portes ouvertes.
Et elle avait absolument besoin d'un pantalon.
Ok, nous avons fait les boutiques. Merci à Rachel pour sa patience.
Suzanne a trouvé un... Adorable petit haut, un top, en smocks (comme quand j'avais son âge, mais revisité, plus..., moins... sage?).
Pas de pantalon.
Pour le pantalon nous avons du nous arrêter, avant de sortir de la ville, dans un de ces grand magasin de fringues, tous identiques qu'ils soient à Tours ou au Mans (et surement ailleurs), une fois récupéré le fringuant, et élastiqué pour encore trois mois, Clovis (pas sure que tous ces élastiques soient bien pratiques pour les bisous...).
Nous étions à une encablure de la maison quand Victor a appelé (Suzanne a répondu et au son de sa voix j'ai soupiré de soulagement): plateau obtenu il voulait bien que "quelqu'un" vienne le chercher. Gilles et Arthur étant rue des Sorbiers à peindre les plafonds, le quelqu'un ce fût moi. J'ai déposé la première fournée et j'ai repris les chemins de traverse.
Et j'avoue que pendant que le charmant moniteur de moto essayait de me convaincre que de faire un tour de moto derrière l'un de mes fils était une idée formidable, que cela allait me changer la vie, je tentais, vainement, de ne pas bailler...
Bref, hier, je ne suis pas allée sur le chantier.