Le samedi, un état d'esprit.

Tout d'abord, quand je rentre vendredi, le samedi se profile comme un jour de repos bien mérité. Je sais nous ne sommes rentrés que depuis une semaine. Oui.

Mais une semaine de rentrée c'est une semaine dense. Très dense.

Organisation à recréer, à la maison, Clovis et Suzanne à l'arrêt de car pour 6h50, à l'école, du coup j'y suis dès 7h (avec l'idée d'en abattre le plus possible le matin et rentrer moins chargée le soir. Pour l'instant ce n'est pas... Concluant.).

Relations à instaurer avec mes nouveaux élèves. Il nous faut nous évaluer, eux et moi. Nous régler. Et, pour l'instant, c'est beaucoup de bon. Je dirais que le nombre est largement compensé par la qualité.

Bref! Tout cela fatigue. Quand même.

Je suis rentrée avec l'idée de me reposer.

Il y avait bien à s'occuper des pêches mais ça c'est cool et ça sent bon.

Bien meilleur que les affaires de rugby que Gilles a déterrées du fond de la grange!

C'est la surprise de la rentrée: Jérôme, à force de harcèlement, à réussi à le décider à reprendre le chemin du club.

Bref, Gilles parti avec protège dents et crampons, je me suis mise en position off.

Heu...

Presque. 

Victor, outre les diverses inscriptions, école, abonnements, SNCF, covoit, me rappelle qu'il a rendez vous à la banque.

Ok.

Oui, mais il aimerai, si cela ne me dérange pas, que je vienne...

Que je vienne, rendez vous à la banque, au Mans, à 9 heures.

Ok, ok...

Alors je suis sur ON dès le samedi matin.

Dans l'état d'esprit qui convient pour affronter la route (j'ai négocié d'avoir le volant et de choisir quoi écouter. Millénium en livre audio plutôt que du rap. Ouf!) et le rendez vous avec le banquier/marchand de tapis.

Nous étions de retour pour midi et...

J'ai préparé le repas.

Je n'ai pas eu le temps de m'occuper des pêches.

J'ai fait une petite sieste.

Puis je n'ai pas eu le temps de m'occuper des pêches.

Parce que nous avions rendez vous avec Simon et Cynthia pour un état des lieux.

Pas celui de la maison qu'ils ont visité, trop chère, mais celui d'un immeuble voué à la démolition dans le quartier des Rottes à Vendôme.

Nous avions le temps, me direz vous...

Oui, mais non. Parce qu'Emma repart ce dimanche. Et elle avait envie de participer.

Alors j'ai embarqué Simon (qui critique tellement ma manière de conduire qu'il me fait faire des erreurs!), Cynthia, Victor et Emma (les autres avaient des trucs bien plus fun à faire, genre regarder la match à la TV pour Gilles, regarder une série pour Suzanne, finir sa nuit pour Clovis, travailler pour Arthur) et nous voilà au pied du bâtiment.

Toute une cage d'escalier et les appartements qu'elle dessert ont été investis...

...par les habitants du quartier et des artistes du coin.

Je vous propose un visite non exhaustive des lieux.

Une balade en couleur et en culture.

Ou pas.

Des univers divers et variés.

Peu de recul dans le petites pièces mais il y a de quoi voir.

De quoi photographier.

Parfois je perds ma troupe au détour d'un étage,...

...entre la chambre et le salon.

Nous croisons des gosses et les mamies.

Des inconnus et des collègues, des copains.

Il y a des surprises. Des références.

Les habitants sont présents tout au long de l'escalier.

Des bestioles courent d'un appart à l'autre.

Je reconnais, ici ou là, le travail de quelques uns, quelques unes que je connais.

(je veux dire que j'ai rencontré, avec qui j'ai discuté)

Il y a en a pour tous les goûts.

Chacun exprime ses préférences.

Et l'on se dit qu'il faudra revenir.

(quelques minutes de réflexion avec Simon pour lire: LOTUS)

Revenir avec ceux qui ont zappé l'affaire.

Revenir parce qu'on en a manqué, c'est sur.

Oui, je reviendrai, ne serait ce que pour noter qui a fait quoi.

Et puis pour faire des photos plus léchées...

Le soleil joue la guest star...

...et étage après étage nous descendons jusqu'au rez de chaussée...

...réservé à Mr Plume.

Lumière noire pour sujet...

...brulant.

Je suis touchée.

Un ange passe...

Merci.

J'aime l'état d'esprit de ce genre de projet.

Oui.

Nous sommes rentrés, j'ai préparé le repas. Nous avons attendu le retour d'Arthur, vers 21 heures, et nous avons mangé tous ensemble. Ils étaient, comme d’habitude, dans l'état d'esprit qui leur permet toutes les facéties, qu'ils ont continué alors que j'allais me coucher...

Je n'ai eu le temps de m'occuper des pêches que ce matin.

Ce matin où la chouette m'a réveillée à 5 heures. Perchée sur notre lucarne, a donné un concert qui m'a tirée du lit. Du coup j'ai admiré la nuit pure et étoilée...

De quoi donner à la journée un état d'esprit particulier... Un dimanche à profiter, du ciel, du soleil, de l'odeur des pêches, des uns et des autres, chacun à son rythme.