# Bonnes nouvelles. Avec un peu d'émotion dedans.

Nous n'avons jamais été aussi proches les uns des autres.
Et la tension ressentie la semaine dernière c'est diluée, avec l'habitude, sans doute.

Nous nous retrouvons pour les repas.

Gilles a accepté de, à réussi à, ne plus parler que du virus, de ses conséquences, du gouvernement et son inconséquence, des connards et des...

C'est plus léger.

Pas que l'on avale toutes les couleuvres mais on est pas obligé de les avaler, les vomir, les avaler, les vomir...

La maison n'a jamais été aussi propre, mes mains non plus.

Elles sont décapées par les lavages successifs, surtout quand je reviens de l'extérieur, de l'école...

Je n'ai jamais eu autant de nouvelles de ceux qui sont loin.
Sms, mails, WhatsApp, messenger... Et j'en oublie!
Communication tout azimut.

Comme avec ma classe (sur Klassroom).

J'ai même eu une bouffée d'émotion en lisant les messages, en regardant les photos qui nous permettent de garder le contact (et pas seulement de maintenir, pour ceux qui le peuvent, le niveau scolaire).

Nous découvrons un rythme plus libre...
Les repas du soir se font plus tardifs.

Et si c'était déjà, en grande partie, réalité, le silence de la campagne laisse la place aux oiseaux, le ciel est immaculé, l'air frais est plus clair.

Il y a grand espoir que le monde en sorte changé.

Les systèmes, les modes de fonctionnement, la façon de voir les gens, de vivre...

Nous ferons tout pour. Nous le faisions déjà, mais là, peut être, la preuve par l'exemple ayant été faite, serons nous entendus.

Et puis, avec Suzanne, nous avons fait du pain.

Plutôt réussi!

La croute est un peut dure mais la mie parfaite pour tartiner la cancoillotte (j'adore la cancoillotte au petite déjeuner!).

Alors, bonnes nouvelles, et/ou, émotions par chez vous?

(apparemment les commentaires fonctionnent désormais correctement)