Gyro et salles d'attente...

2019 est entamé de 12 jours et ils furent déjà bien remplis. 

Samedi, avec Arthur, nous avons donné un coup de main, en amenant la remorque et en faisant deux tours de déchèterie (surtout Arthur) pour qu'une amie puisse y voir plus clair autour de sa maison.

Nous y avons dégusté (sauf Arthur qui n'est pas copain avec la frangipane) une galette. Comme il se doit à cette période.

Nous avons reçu un devis pour réparer la voiture d'Arthur qui... Soupir!

Nous sommes ensuite retournés au travail.

Lundi j'avais organisé un marathon de réunions pour des enfants qui ont des besoins particuliers. Sur quatre deux sont tombées à l'eau faute de participants (parents). Soupir!

Je suis rentrée tard quand même.

Lundi soir, Victor, qui rentrait de la gare avec un nouveau covoitureur, William (un autre voisin/copain tégéviste) a commencé à s'affoler quand, à arrivant à 2/3 kilomètres de la maison il a vu un groupement de gyrophares dans notre hameau. Il a cru qu'il nous était arrivé malheur.

Mais c'est au voisin qu'il est arrivé malheur. Quelle tristesse...

Nous n'avions rien vu, rien entendu, cela c'est déroulé derrière chez la voisine. Soupir!

Mardi, boulot. Nous sommes allées fêter la nouvelle année en allant au resto. Et nous avons reçu un OM (j'ai été obligée d'écrire deux mails pour savoir ce que cet acronyme footballistique pouvait bien avoir comme signification dans ce contexte) pour une formation qui a lieu du 30 décembre au 30 août.

Oui, au 30 août. Vous avez bien lu. 

Et ne croyez pas, ce serait trop beau, que c'est une formation que nous avons demandé, ne croyez pas, ce serait un miracle, que nous serons remplacées pendant cette formation (il n'existe plus, depuis des décennies, de formation sur temps scolaire, remplacée, qui excède plus d'une journée, une fois tout les X..). Non, c'est une "formation" virtuelle, en ligne, seules...

C'est, semble t-il, de cette manière que notre ministre tente de nous mettre au pas de ses réformes.

Voyez comme je suis heureuse. Soupir!

Mercredi matin. Ménage.

Mercredi après midi. Aller retour à Tours. Une heure de salle d'attente chez l'orthodontiste. Après midi grillée. Soupir!

Mais journée pas terminée.

Victor est toujours malade. Depuis la semaine dernière. Tellement qu'il n'a pas pu aller à Paris. Alors nous allons aux urgences. Une heure de salle d'attente.

Pour rien. Pour nous entendre dire: "il n'y a rien de grave" (encore heureux). Soupir!

Jeudi, boulot.

Et j'ai pondu un mail à ma supérieure où je parle de la confiance que l'on doit nous accorder. Des parents, l'an dernier (bonjour la réactivité!) se sont plaint des textes des chanson étudiées (Aldebert).

Et des travaux commencent pour enfermer les écoles derrière des grilles de deux mètres de haut. Quand j'attends, encore, toujours, une gâche électrique qui me permettrai d'ouvrir le portail aux visiteurs sans avoir à traverser la cour. A longueur de journée. Soupir!

La journée terminée j'ai remis ça avec une salle d'attente. Deux heures, avec Victor et Clovis, chez notre médecin qui les a pris sur un créneau d'urgence. Une dame parlait des prières spécifiques qu'ils fallait employer pour combattre les démons. Voui.

Les garçons sont sortis de là avec des antibiotiques (Clovis a les amygdales purulentes, youpi!) et moi gelée (la femme du docteur, qui en avait assez que les patients tripotent le réglage du radiateur, a coupé le chauffage ). Soupir!

Vendredi, boulot.

J'y suis arrivée très stressée par l'aventure du matin: 

A 6h50 Victor part pour la gare avec William.

A 6h55 nous partons pour l'arrêt de car Suzanne et moi. Comme nous sommes en retard pour le passage dans le bourg je prend l'autre route vers le village suivant.

Au milieu de la campagne et dans la nuit noire je vois des lueurs sur le bord de la route. Il y a une voiture accidentée dans le champ. Très accidentée écrasée sur le toit. Je m'arrête et propose mon aide à la personne qui est sur le bord de la route (un camion arrêté sans triangle). On me dit que tout va bien. Je reprends ma route et au bout de quelques centaines de mètres une idée terrible me tombe dessus. Et si cette voiture dans le champ était celle de William?

Mon portable est déchargé, si Victor avait appelé aux secours je ne l'aurais pas reçu.

Je ne veux pas affoler Suzanne avec mes frayeurs alors je continue et je l'amène jusqu'à l'arrêt de car. Je reprends la route et je repasse devant l'accident. Je vois alors que les traces indiquent que la voiture circulait en sens inverse et que ce ne peut pas être celle de William. Ouf!

Arrivée à l'école je prends contact avec Victor.

Ils a bien vu la voiture accidentée. Ils sont arrivés les premiers sur les lieux. C'est Victor qui est allé voir s'il y avait des blessés (ce n'est pas le cas et c'est un miracle!).

Ils sont repartis dès que le père du jeune homme est arrivé. Ils ont failli rater leur train.

William se demande s'il va continuer à covoiturer Victor. deux trajets et deux fois des "incidents", les gyros de lundi, l'accident de vendredi... Soupir!

Bref! Vendredi, boulot.

Nous sommes allés à la médiathèque, avec plein de mamans accompagnatrices...

...et nous avons fait trois groupes:
expo des œuvres des CM2 du secteur sur l'armistice de 1918...

...jeux à l'étage de la ludothèque,...

...jeux de tri dans le secteur jeunesse.
C'était une réussite.
Un vrai plaisir.

Voilà, voilà...

J'ai aussi été manger chez maman, qui choisit sa nouvelle voiture (l'autre part à la casse). Et puis je planifie le week-end... Aussi.

Parce que je ne vais pas avoir le temps de m’ennuyer (mais celui de m'inquiéter, sans doute. Victor vient de partir pour le Mans avec la Dacia)...

Soupir!

Edito à 13h: Victor est bien arrivé. Il a bien récupéré Emma à la gare.
Il a aussi bingué la voiture sur une borne en pierre.
Soupir!
(Il faut que cela cesse!!!)