Kaléidoscope ou "Est ce bien raisonnable?"

Deux jours relativement dingues.

Un vendredi dense pour clôturer une semaine qui le fût tout autant: lundi j'ai fait un marathon de réunions. Et ce qui se profile c'est un marathon semblable par mois. Marathon de réunions va de paire avec un marathon de comptes rendus (qui s'ajoutent à celui du conseil d'école).

Plus la gestion quotidienne rendue malaisée par des difficultés de communication.

Obligation de remettre les points sur les I.

Mais les CM1 ont bien pris possession de leurs apprentissages et ce fût un plaisir de les voir prendre des notes et s'exclamer, ce vendredi, devant l'expo sur la "grande" guerre.

C'est très sincèrement que nous nous sommes toutes souhaité un bon week-end.

J'ai abrégé les adieux et j'ai couru jusqu'à ma voiture, puis ayant récupéré Clovis nous sommes allés au lycée pour un rendez vous que le prof principal, que j'ai croisé alors qu'il pensait avoir terminé sa semaine, et le CPE, dans son bureau envahi d'ados, avaient oublié.

Oups! Quelques excuses plus tard nous nous sommes mis d'accord sur le fait que Clovis avait redressé la barre. Que là on y était. Qu'il fallait maintenir le cap.

Moi, le cap, ce fût celui du lit que j'ai pris après avoir fait les courses de la semaine, ramené Clovis et les sacs de ravitaillement, avoir été chercher Victor à la gare avec Emma fraichement arrivée de sa Bretagne.

D'autant plus que nous avions un rendez vous à 10h à Pruillé le Chétif (à coté du Mans) ce samedi, pour une cérémonie bien peu cérémoniale (juste une bonne occasion de revoir les copains et les profs)...

...de remise des diplômes. Ouaip!

Ils ont eu leur BAC et l'ont bien eu (et ce sont, pour la plupart, bien fait avoir par parcoursup).

Ne voulant pas en rester là nous avons pris la direction des Jacobins...

...avec une idée bien précise (j'aime quand je sais où le vent tourne, d'autant plus que j'avais, un peu la tête qui tournait) de la suite des évènements.

Un petit tour, on ne peut pas passer par là sans faire le détour,...

...au skate shop...

...puis...

...resto!

Où nous avons pris possession de la grande table.

(pendant que je m'inquiétais pour Simon, sur les champs avec son beau père)

Bonne ambiance.

Bonne nourriture.

Et du temps pour manger.

Bonne adresse à retenir.

Puis puisque nous étions tout près, Suzanne a demandé, si gentillement,...

...et obtenu de faire un tour dans la grande roue.

Clovis l'a accompagnée (je me sentais toute barbouillée. La fatigue? Ou les messages de Simon?).

Pour huit tours.

Huit tours et puis s'en vont.

Retour à la maison, puis un tour supplémentaire pour amener Clovis au skate parc, pour moi, un autre pour aller chercher les pelets pour le poêle pour Gilles et les garçons.

L'après midi touchait à sa fin et il ne restait plus qu'un petit moment...

...avant que se terminent les portes ouvertes de l'unité de méthanisation...

...qui s'est installée près de chez nous.

Avec Gilles (désolée Arthur, d'avoir oublié de t'appeler quand nous sommes partis)...

...nous avons appris plein de choses (et j'ai reçu un message rassurant de Simon qui était sur le chemin du retour).

Samedi plié, repas avalé, les gosses devant des vieilles photos retrouvées, Gilles devant le match de rugby... Je suis allée me coucher, malade. 

Malade de fatigue? J'ai l'impression d'avoir du sable dans l’œil droit depuis trois jours. J'ai une douleurs sourde qui rode de l'oreille à l’orbite en passant par le front.

Heureusement aujourd'hui, dimanche, je n'ai rien, presque rien à faire.