Brrr...

Je vous ai dit que je ne regrettais pas d'avoir changé d'école, d'avoir quitté les petits. 

Et c'est vrai! 

Mais vendredi j'ai regretté que la soirée pyjama de la maternelle se fasse sans moi... 

D'ailleurs elle n'est pas réservée aux maternelles puisque les CP font partie de l'aventure cette année. Et puis j'aurais pu y être, j'étais invitée. C'était même mon intention. Mais la crève m'avait crevée. Même la sieste de l'après midi n'avait pas suffit à me rendre figure humaine.

Et puis Victor rentrait. Je suis allée le chercher avec Suzanne à la gare TGV à la nuit noire (mais ne fait-il pas noir tout le temps ces derniers temps?).

Victor avait beaucoup à raconter.

Le "backstage" du parc, incroyable, le matos, trop bien, les collègues, géniaux, et le boulot, extra! Bon il y a aussi, le RER, pas top, les gens bourrés, trop pénibles (et forts nombreux), la saleté des villes et le froid, le froid...

Et comme il n'était pas le seul à s'en plaindre, du froid, et que je me sentais plutôt mieux, j'ai embarqué la troupe samedi après midi pour une virée courses en ville.

Mais comment ai je pu oublier (la crève, sans doute) comme c'est compliqué de faire des courses avec Clovis, comment ai je pu oublier (la crève, sans doute) que nous sommes au mois de décembre (au mois de décembre!!!), quand tout à chacun se met à dérailler dans une course effrénée au "bon" cadeau?

Nous avons fait un premier magasin, après que j'ai pris un coup de sang sur le parking avec une folle qui avait garé sa voiture à cheval sur la ligne et me reprochait, à moi, de me garer trop près de sa précieuse que nous aurions pu binguer avec nos moches portières (qu'elle binguait à coup de sac à main).

Le magasin semblait pris de folie, des baudruches nous arrivaient dans la figure pendant que des mères se faisaient tirer la langue par des mignonnes poupées blondes.

Suzanne a trouvé assez vite plein de trucs que vont très bien, alors qu'on était pas venus pour elle et les garçons ont profité de l'essayage de pantalons à la bonne longueur, avec ceinture sinon... , pour essayer tous les bonnets du rayon homme. 

Mais bon, comme nous allions en ville (en centre ville)... Ils ont laissé les bonnets qui allaient bien des fois que... Ils trouvent mieux. Nous sommes allés en ville (en centre ville).

Comment ai je pu oublier qu'ils installaient là, dans le cloitre, une patinoire encombrante et encombrée, bruyante et puante? 

Et Arthur, la zénitude incarnée, a demandé qu'au retour on ne repasse pas par là...

Nous avons cherché des bonnets.

Nous avons trouvé des bonnets. Les mêmes que précédemment, les mêmes!

Deux fois plus chers.

Et Clovis n'a pas trouvé le sweat àcapuchemaissansfermeture qui lui aurai sied. 

Heureusement Victor a trouvé la veste trop cool que Gilles a qualifié "à Jean-Claude Killy" (il pensait au temps de sa gloire, bien sur. La mode est un éternel recommencement).

Bref, nous sommes retournés chercher les bonnets dans la premier magasin (enfin eux, moi je suis restée dans la voiture. Il fallait bien quelqu'un pour surveiller nos précieuses portières, non?) et nous sommes rentrés.

Ah, non!!! Nous avons reçu un message: il fallait acheter du grain pour les poules.

Samedi soir Simon et Cynthia sont venus manger à la maison et le soirée fut très chouette. 

Victor avait beaucoup à raconter et quand j'ai jeté l'éponge, épuisée, je les ai quittés, tous à quatre pattes devant le placard de la TV cherchant la cassette VHS (si, si on en a encore. Plein même) qui leur avait tant plu quand ils étaient plus jeunes (une histoire de gamins, de basseball, de molosse...).

Moui. Ah, comme je les aime mes gosses!

(et heureusement qu'il y a ce blog pour ne pas oublier ce genre de moment mémorable)

Et vous ne savez pas?

J'ai dormi jusqu'à 9h!!!

Il faisait un temps à ne pas mettre qui que se soit dehors mais je suis sortie, bien sur! Pour passer pour une folle auprès des randonneurs qui passaient devant la maison et m'ont surprise en pyjama, chaussons et châle en train de chercher le bon angle pour immortaliser la guirlande de gel. Sous une fine pluie verglaçante.

Je me suis habillée, un peu plus tard, pour aller chercher une copine du grand internet, tombée sur le blog par le biais de ma recherche de logement pour Victor. Elle a passé la journée avec nous, et patati et patata et m'a soutenue pendant mes corrections de cahiers avant que je la ramène.

Voilà...
Le week-end est passé, Victor repartira demain matin, train à 5h (!!!) et...
Que le temps file!!!