Trois jours d'un claquement de doigt.

Il y a eu mardi, jour de reprise. 

Le covoiturage à 6h15, dans la nuit noire et le brouillard.

Et des réunions, auto évaluation de l'école (oh, que cela me mets en colère! Tant de temps et d'énergie perdus!), le midi, et le soir aussi (journée terminée à 19h).

Et des messages de Suzanne (pendant la réunion): elle ne se sent pas bien, elle a, encore, mal à la tête, et des vertiges... D, chez qui elle loge, est en Amérique du sud, elle attend sa cousine (qui doit lui tenir compagnie).

Quand, une fois rentrée, lavée, nourrie, je lui demande comment ça va, elle ne répond plus. Une heure après non plus, une heure après...

Je finis par m'inquiéter, Gilles aussi. 

Nous avons des nouvelles par Jenny, qui a demandé à Camille (qui lui tient compagnie): elle dort.

Elle dormira 13 heures... Heureusement elle n'avait pas cours mercredi matin.

Mercredi matin: jour de Bastien.

Avec plein d'autres choses à faire dedans: Aller chez le véto pour chercher du vermifuge (Bastien aurait bien fait des câlins à tous les chiens présents), aller chercher une nouvelle bouteille de gaz (Bastien serait bien allé faire un tour dans le magasin), aller chercher des sous pour payer le bois (Bastien a distrait la banquière en lui "causant"), ramener les jeux des ULIS à la médiathèque, les renouveler. Choisir un ou deux romans. Là Bastien est de plus en plus à l'aise. C'est "sa" médiathèque.

Et il n'était pas motivé pour la quitter...

(mamie Anne en avait plein les bras, en arrivant à la maison...)

Pendant que Bastien mangeait 5 stères de bois de chauffage ont atterris dans la cour...

Ils y sont restés jusqu'au lendemain après midi, la faute au temps: il pleuvait, faute de bras: Gilles gérait le dossier cuve des toilettes, Arthur avait un rendez-vous et Clovis, après en avoir rangé quelques brouettes, a vaqué à d'autres occupations.

Le soir Colette est venue manger. 

Suzanne ne se sentait pas très bien. Avait mal à la tête. Mais Jenny était là.

Jeudi, 5 heures (heure du réveil), message de Suzanne: elle a des vertiges, elle a vomi.

Gilles part au boulot, je pars au Mans pour récupérer Suzanne. Une heure de route et je la trouve blanche et nauséeuse. Puisque nous sommes en ville (près des urgences pédiatriques) je demande conseil au 15. Faut-il aller consulter à l'hôpital? Le médecin régulateur me rassure, conseille de voir le pédiatre dans la journée.

Nous rentrons. A quelques kilomètres de la maison je dois bien me rendre à l'évidence, je ne serais pas à l'heure à l'école. Les collègues me rappellent que j'ai droit à une journée "enfant malade". Que je prends. D'autant plus que j'ai obtenu un rendez-vous avec la pédiatre dans l'après midi...

La pédiatre se s’inquiète pas: c'est un virus. Mais la migraine, depuis des semaines (nous l'avons déjà consultée il y a 10 jours)? Bah... C'est une migraine.

En insistant elle rédige une lettre pour le centre de traitement de la douleur... Même parcours qu'avec Victor à cet âge... C'est fou cette non gestion de la douleur, cette non connaissance des solutions possibles. Comme si la migraine était anecdotique, "dans la tête" (et quand bien même!).

Respiration... Pause pour essayer de la faire manger un peu...

Quand nous rentrons nous trouvons Gilles fort occupé avec Bastien, que Simon, malade comme un chien a déposé avant d'aller se coucher.

Bastien a passé une bonne fin d'après midi, a joué, a pris son bain, puis je l'ai ramené chez lui. Ses deux parents atteints par un moche virus gastro/grippal... 

2023 commence sur les chapeaux de roue, non?