samedi 30 décembre 2017

Feng shui...

Vous ai je déjà parlé de mon angoisse du déménagement? 
Quand nous nous sommes rencontrés Gilles avait l'habitude de changer les meubles de place très souvent dans son appartement (les voisins devaient l'adorer!). Il avait toujours des idées nouvelles pour rendre son 3 pièces (où il vivait avec l'un de ses frères) plus  agréable, plus pratique. Cela avait souvent pour résultat qu'il se cognait dans les meubles, n'ayant jamais le temps de se construire un schéma mental des lieux... 
Quand je me suis installée chez lui, puis quand nous avons pris un appartement à deux, un F2 dans un HLM tout neuf, il a rapidement arrêté de le faire:
Chaque changement d'aménagement me provoquait des... Crises d'angoisses?
Pas à ce point. Mais me rendait nerveuse, oui!
Et nerveuse je ne suis pas cool...
Bon...
Nous avons quand même changé de maison. Déménagé pour Lille d'abord. 
Après avoir squatté quelques semaines chez mes parents (juste avant de nous marier) nous avons habité un logement de fonction qui c'est avéré trop cher (en charge) pour nous, puis un appartement sous les toits rue Garibaldi. Et enfin (et le mot "enfin" n'est pas anodin) pour La Hirlière. Quand nous y sommes arrivés j'ai brulé tous les cartons et j'ai dit à Gilles que je ne bougerai plus (trop de déménagements tue le déménagement, 10 avant d'arriver en Loir et Cher, 10 à 22 ans).
Bon! Et bien! Mais ma nervosité quand les meubles changeaient de place ne s'est pas complètement effacée...
J'aime me déplacer dans la maison la nuit sans allumer les lampes, et sans me détruire un orteil sur une chaise, un canapé, un bidule pas à sa place. 
Et je rêve d'une maison zen...
Une maison avec un minimum de meubles, un minimum d'objets.
Mouaip! Sur ce coup là je ne suis pas prête d'y arriver (en fait pour l'instant je n'essaye même pas), il faut ce qu'il faut pour une famille comme la notre et si elle n'est pas zen ma maison est plus le moins chaleureuse.
Bref! Les mouvement de meubles me rendent nerveuse.
Ou plutôt, me rendaient nerveuse. Il faut croire que je suis guérie de mon angoisse...
Voyez plutôt:
Cela a commencé juste avant Noël. Simon et Cynthia ayant reçu un nouveau buffet, vintage et trop cool, pour leur maison, il nous ont donné leur ancien meuble. Une sorte de grande commode en aglo noir. Les invités arrivant quelques heures plus tard le buffet avait fini remisé dans la "maison de Berthe". Mais nous avions des projets pour lui...
Cela a continué quand Michel et Martine ont terminé leur déménagement. A quelques centaines de mètres de la maison. Ils se sont retrouvés avec trop de meubles. Et comme ils sont généreux, et que notre maison semble capable d'absorber tout leurs surplus depuis longtemps, ils nous ont proposé la chambre, lit et armoire, dont ils n'avaient plus l'usage.
Voilà pourquoi hier, au lieu de faire la sieste, ou de regarder un truc léger, facile, à la télé, nous sommes entrés en grandes manœuvres. 
Cela a commencé sur le palier du coté des enfants: tri, poubelles (deux sacs) pour pouvoir déplacer l'étagère basse qui s'y trouvait sur la mezzanine. Rangement, tri, poubelle de la mezzanine qui y a gagné un meilleur aménagement (et un dépoussiérage!). Puis le meuble donné par Simon et Cynthia a quitté la maison de Berthe pour le palier. Où il servira de rangement pour les trois chambres (nous manquons cruellement de rangements). Pour ce déplacement délicat (le meuble est lourd et l'escalier est... un escalier) Victor et Arthur sont venus jouer les gros bras. Pendant que les gars se coordonnaient, se charriaient, j'en ai "profité" pour faire du rangement dans le bureau.
Et pendant qu'ils étaient motivés (en fait nous ne leur avons pas demandé leur avis) ils sont partis avec Gilles chercher l'armoire et le lit chez Michel et Martine. 
Et là aussi il a fallu opérer des transferts. J'ai débarrassé tout le linge du plan de travail de l'ancienne cuisine, qui sert de lingerie. Le plan de travail a été retiré, le dernier vestige de la cuisine, un caisson bancal et sa porte de traviole, aussi. Le sèche linge est monté sur le lave linge et nous nous sommes mis à 4 pour remonter l'armoire 4 portes qui m'a permis de tout (tout!!!) ranger! L'armoire est moche, très moche, mais bien pratique.
Et comme ils étaient lancés les garçons ont descendu le bar de la chambre d'Arthur, puis ils l'ont remonté, dans notre chambre, quand Gilles s'est rendu compte que tourné il faisait étagère. Pour ranger ses BD empilées....
Reste le lit de Michel et Martine. En attente dans la maison de Berthe...
Et une pile impressionnante de cartons de de sacs poubelles à évacuer à la déchèterie.
Oui...
J'en suis même arrivée a me dire qu'un peu de mouvement... N'est pas si mal que ça!!!
Mouaip!

jeudi 28 décembre 2017

Repos!

C'est une injonction obligatoire ces derniers temps. 
Nombreux sont ceux et celles qui me disent "Tu as l'air fatiguée". 
Je ne suis pas la seule... Non. Quelques conversations, lors de ces deux jours de réunion de famille, ont porté sur le travail.
Sur son poids dans la balance par rapport à ce qu'il rapporte, en terme de rémunération, en terme de pouvoir d'achat (je n'aime vraiment pas cette détermination! C'est le pouvoir de vivre tout court. Sans folie, sans anicroches, sans luxe du genre sortie, resto, voyage, études...), en terme de charge mentale, de mépris aussi.
Mépris ressenti par ceux qui triment pour faire tourner leur petite entreprise plombée sous les charges, mépris de la hiérarchie pour la base et surtout mépris de nos dirigeants pour ceux, si nombreux, sans qui la société ne fonctionnerait pas (où arriveraient donc les "premiers de cordée" sans les sherpas?)...
D'année en année je le ressens de plus en plus dans mon travail, ce mépris.
Quand j'apprends par voie de presse les réformes (encore, encore, encore, j'ai vécu toute ma vie d'instit sous le "régime" des réformes) que notre ministre va mettre en place. Et de répondre aux parents qui posent des questions "Ne ne sais pas. Je n'ai eu aucune consigne, aucune communication officielle". Quand la note de service n°1, sensée donner la direction de la rentrée arrive le... 29 septembre. Quand un mail de demande de soutien n'a toujours pas de réponse (trop tard, je me suis démerdée seule) un mois après.
Quand Victor se fâche: "Mais tu ne vas tout de même pas aller à une réunion (sur la sécurité, autre énième casquette, responsabilité, sur la tête, sans supplément, bien entendu.) le 3 janvier si tu n'es pas payée en heures supplémentaires (pour rappel les heures sup, les primes, le 13 ème mois n'existent pas et mes 108 annuelles sensées servir aux réunions diverses et variées, partenaires, éducation nationale, parents sont grillées depuis mi décembre) ?"
Bref! J'en viens à cette discussion avec des collègues juste avant les vacances (Je ne sais pas comment nous en étions arrivés là). Je leur disais que quand j'avais "signé" pour entrer dans l'éducation nationale, en temps qu'instit, je signais pour une retraite à 55 ans. Et longtemps il y a eu aussi une prise en compte des enfants, un enfant un an de retraite gagnée (dans mon souvenir à partir du troisième).
Mouaip. J'aurais pu être à la retraite. Ou quasi (il y a quelques années je me suis posé la question très sérieusement mais les charges étaient beaucoup trop lourdes).
"Oh? " me répondent mes collègues, "Mais tu sais ce que tu ferais de ta retraite? Tu ne t'ennuierais pas?"
Gloussement...
M'ennuyer? Comment dire?
Écrire... Et lire. 
Reprendre, tranquillement les travaux de la maison, le bureau, la salle de bain...
Développer mon activité de bénévole à la médiathèque.
Et voyager. Aussi.
Du genre partir à pied, avec un âne pour porter le bât, et visiter la France. A moins qu'on le fasse avec une roulotte (Il serait peut être utile que je demande à Gilles s'il est partant...)?
Et aussi (surtout?) cultiver notre potager en permaculture, cultiver les relations avec copains, les amis, se cultiver...
Et militer!!! Activement. Donner du temps (celui que je n'ai pas en travaillant pour faire bouillir la marmite) pour lutter pour une autre société.
Une société qui replace la nature et l'humain au centre.
Oui, oui, je suis fatiguée. Mais pas abattue...
Et si un jour j'ai la chance de profiter d'une retraite je ne ferais pas que de me reposer!

mercredi 27 décembre 2017

10 ans! Déjà?

Mais que le temps passe vite en bonne compagnie!!!
10 ans à la Hirlière.
Où ailleurs.
10 ans à vous parler des miens. A vous dire beaucoup. Même si je ne dis pas tout.
10 ans d'activités quotidiennes, diverses et variées.
10 ans de moments enfilés, d'activités empilées, de temps commenté.
10 ans de photos.
Et 10 ans de petits articles.
10 ans d'enthousiasme.
Et 10 ans de râlage, aussi.
10 ans au boulot, au repos.
10 ans de partage.
10 ans...
Bon anniversaire Blogallet!

mardi 26 décembre 2017

Noël, en deux vagues.

Il y a eu les préparatifs. 
Les questions existentielles: "Ah, bon? C'est ce soir? Noël?" (l'un des garçons, je ne me rappelle plus lequel.). 
Les préparatifs: "Hein? Tu veux rentrer la table de la terrasse?!" (l'un des garçons, je ne me rappelle plus lequel.). 
Les préparatifs: "Maman tu sais où est la carte d'abonnement pour les urgences?" (l'un des garçons, je ne me rappelle plus lequel.): ils ont expérimenté la descente d'escalier en carton.
Les préparatifs, emballage... Des cadeaux arrivés. 4 manquent à l'appel (Gloups! Heureusement ce sont des cadeaux pour des grands.)
Il y a eu l'arrivée le 24 à 20h, pile, de Colette, Thomas, Valou, Mia, Lilou, Tao, Babeth, José, Pablo, Malou et Luz.
Il y a eu apéro, long, l'apéro, et l'ouverture des paquets.
Il y a eu un repas de fête et le plaisir d'être ensemble. "Ah, bon on mange?" (l'un des garçons, je ne me rappelle plus lequel.).
Il y a eu le baptême du feu de Mia (qui a reçu un staff).
"C'est une idée ou ça caille?" (là je crois bien que c'était une fille).
Il y a eu une chambre remplie de cousines pour une nuit courte.
Et re des préparatifs.
Il y a eu à 13h pile l'arrivée des mêmes que la veille (ceux qui ont dormi à la Maslerie) plus Simon, Cynthia, Réré, Louise, Jeanne, Manou, Pierre, Zoé, Zélie et Zazie (ce qui nous donne 28, non?).
Il y a eu apéro, long, l'apéro, et l'ouverture des paquets.
Il y a eu un repas de fête et le plaisir d'être ensemble. "Ah, bon on mange?" (l'un des garçons, je ne me rappelle plus lequel.).
Il y a eu des sessions de lave vaisselle, à la chaine.
Et le dessert à 17h.
"Mais comment trouve t-on encore de la place?" (Là je crois que c'est moi).
(Bûche framboise chocolat blanc par Jeanne)
Il y a eu des jeux, par ci, des jeux par là mais pas de sortie "Ça caille, non?".
Il y a eu des préparatifs: "Maman tu sais où est la carte d'abonnement pour les urgences?" (l'un des garçons, je ne me rappelle plus lequel.): ils ont expérimenté la descente d'escalier en matelas (là j'avoue que je me suis sentie... Lasse).
Il y a eu une chambre remplie de cousines et méga dortoir de cousins dans le salon pour une nuit courte avec un réveil à 7h pour un départ à 8h.
Et les parents qui arrivent à...
Ben qu'on attend quoi.
Il y a eu bisouillage à la chaine et...
Un peu de ménage, quelques déchets à évacuer.
Pour un Noël bien agréable et vite passé en fait.

samedi 23 décembre 2017

Après le jour des ballons...

...le jour des bouchons!
Et ça commence mal!!!
Pas de bouchon, même pas une capsule de bière, pour moi au repas de Noël avec les collègues!!! J'ai trinqué aux vacances avec un jus de fruit (ananas, soyons fous!).
Tout ça parce que je prenais la route à peine le dessert avalé.
J'avais étudié les prévisions...
En partant à 14h30 j'en avais pour 3 heures. En partant à 15 heures pour 4 heures.
J'étais pile poil sur le départ à 14h30.
Mais je ne devais pas être la seule à avoir fait des plans pour me glisser entre les heures de pointe! Tout c'est bien passé jusqu'au péage de St Arnoult, la bruine était un peu pénible mais... C'était chargé en face mais allant vers Paris cela paraissait... Je me disais juste que le retour serait plus délicat.
Puis l'autoroute a plongé vers Palaiseau, Massy et les choses se sont gâtées. Les voitures se sont massées, à l'arrêt, à 20km heure, à l'arrêt, 20km heure... Jusqu'à l'A83. Avec les hurlements des sirènes, les giros bleus... Je me suis prise à regretter d'être partie un jour rouge. Mais samedi l'était aussi...
L'A86 jouait à l'accordéon... Avec les hurlements des sirènes, les giros bleus... Mais je n'ai jamais été à l'arrêt complet. J'ai eu le temps de me dire que ce monde était fou, j'ai eu le temps de reconnaitre ma chance d'échapper à ça chaque jour. J'ai eu le temps de passer le long de centre commerciaux géants et illuminés qui m'ont coupé l’appétit. J'ai eu le temps de voir les urbains se masser le long des quais du RER.
J'ai râlé contre les conducteurs qui changent de file sans clignotant, qui doublent à droite, coupent la route pour sortir, conduisent en consultant leur portable (à moins que ce soit le contraire?).
Je suis arrivée devant le logement de Victor pile en même temps que lui. Il était 18h30.
Pause pipi, compliments des logeurs qui ont apprécié Victor (il a même reçu un cadeau!), récupération d'un covoitureur, il était 19h30 et nous avons pris la route du retour. 
Après s'être posé la question du meilleur itinéraire nous avons décidé de nous en remettre à la chance. Et la chance nous a souri. Nous sommes allés jusqu'au périphérique sans difficultés, l'avons suivi tranquillement sans sirènes, sans giros bleus, sans voitures qui coupent les files! 
Et ça a roulé comme ça jusqu'aux alentours de Rungis. Là les choses se sont gâtées. Les voitures se sont massées, à l'arrêt, à 20km heure, à l'arrêt, 20km heure... Jusqu'à Massy.
Nous nous sommes ensuite arrêtés sur une aire d'autoroute. Je n'en pouvais plus. J'ai allongé son siège pendant que Victor et notre passager allaient chercher à manger (il était 21h45).
Voilà, voilà...
Repartis une petite heure plus tard nous sommes arrivés, passager livré, juste avant minuit.
Ce matin je me suis levée à 9h.
Ce matin c'est vraiment les vacances!

vendredi 22 décembre 2017

Z'avez dit la journée la plus courte de l'année?!?

J'ai quitté la maison à 8h (Arthur, dont la voiture, en panne, est au garage, m'a conduite pour pouvoir récupérer la dacia), je suis rentrée à 20h:
Les vacances se profilent et cela se ressent.
Le moi maîtresse a prévu une activité moins "scolaire", plus créative, mais qui prend un peu de temps. Et qui peut être bruyante, aussi (mais dans cette classe le bruit, c'est... Soupir!).
Ils repartiront tous, je l'espère, en vacances avec un livre de leur création.
Le moi maîtresse de CM1 a mal anticipé les nouvelles contraintes de maîtresse d'élémentaire: je "profite" de ma pause déjeuner pour avancer dans mes Livrets Scolaires Universels. Et comme je ne dois pas être la seule à avoir la même idée ça rame, ça "lague" diraient les gars.
Le moi directrice fulmine du manque de considération de notre hiérarchie. De ce coté cela va de mal en pis. Et la charrette des tâches supplémentaires s’alourdit.
Et  un rendez vous urgent avec des parents s'ajoute au programme de la journée.
Et au milieu de cette ronde je suis l'avancée des actions maison: le passage en urgence de l'électricien pour notre ballon d'eau chaude en panne, l'entretien d'Arthur et les maux divers et variés de Suzanne (le ventre) et de Clovis...
Et puis... D'un coup ça a déraillé vraiment.
Une fuite est détectée dans les toilettes des filles. Une belle, genre inondation. Ça coule dans un local dont je n'ai pas la clef (et pourtant j'ai un trousseau de gardien de prison). J'alerte qui de droit, la personne qui a la clef ouvre sur un ballon d'eau chaude qui se vide à gros bouillon sur le sol. L'électricien arrive en urgence au moment où nous sortons, avec ma classe, pour un entrainement de rando. Un entrainement au pas de course (décidément ils sont toujours pressés! Toujours dans l'urgence! Il faut que je trouve le moyen de leur apprendre à être plus cools!).
Trois quart d'heure plus tard c'est la sortie et deux rendez vous parents qui s'empilent (un prévu et un d'urgence). Et... Gilles qui arrive pour me récupérer se retrouve immédiatement mobilisé pour écoper!!! Les trois autres ballons d'eau chaude de l'école viennent de céder eux aussi!!!
C'est le branle bas de combat des collègues qui ne sont pas en rendez vous et du personnel communal quasi au complet. Que nous devons abandonner, Gilles (qui, mouillé, réclame une indemnité d'assistant de la directrice) et moi parce qu'un rendez est prévu pour Suzanne (qui de son coté commence à s'affoler, essaye de nous joindre).
Nous rentrons, je récupère Suzanne et je repars avec elle direction le cabinet de l'ostéo. Enfin, l'un des cabinets de l'ostéo (il y a trois cabinets sur lesquels "tournent" ostéos et psychologues). Et... Raté! La secrétaire de l'ostéo, qui doit être aussi débordée que moi, à raté son coup. Nous ne sommes pas au bon endroit. Et il y a 25 minutes de route pour rejoindre l'ostéo.
Alors le rendez vous recule de deux heures.
Sur le chemin nous nous arrêtons à l'école où les employés communaux ont mis à sécher le matériel détrempé et finissent d'éponger...
Soupir!
Et vous ne savez pas?
Nous sommes arrivés en avance au rendez vous alors nous avons fait une petite promenade photo avant que Suzanne s'abandonne aux soins de l'ostéo. A qui j'ai parlé de la journée la plus courte de l'année. Il s'étonne! On lui avait plutôt parlé de la nuit la plus longue! Avant de réaliser ce qu'il venait de dire et de s'esclaffer!
Puis... Nous sommes rentrées, dans un brouillard à couper au couteau!
Bref! Une journée courte mais à fond les ballons (Mouarf! J'ai osé!), pas vrai?

mercredi 20 décembre 2017

Et un 5 à 7!

Y'a ceux qui trouvent "impensable" de faire cela à cette heure là, à cette date là. 
Y'a ceux qui "travaillent, eux!"
Y'a ceux qui trouvent tout les prétextes, toutes les excuses, pour ne pas venir, ne pas amener leurs enfants (qui en ont les larmes aux yeux quand ils apportent le cahier qui contient le refus de leurs maman/papa qui ne peuvent pas parce qu'ils ont poney/piscine/feuilleton à la téloche... Parce la petite fait ses dents, parce que la cuisine est en travaux...?).
Et puis il y a ceux qui estiment qu'on "leur doit bien ça".
Ah, bon?
A tous j'ai rappelé que nos petits élèves préparaient cela depuis des semaines...
Que le prof de l'école de musique faisait 70 km pour travailler avec nous, et avait d'autres élèves, d'autres obligations... Et pas dans le genre feuilleton à la téloche.
Que nous,  maîtresses fatiguées de fin de période, étions bénévoles (pas payées, n'est ce pas), pour ce temps de convivialité.
Parce que c'est que c'était, de la convivialité.
Du plaisir de partager un moment, des discutions, des interactions sympathiques, entre parents et enfants, entre parents, entre parents et instits.
Et puis de la musique trop cool (notre ministre donne l'impression d'avoir inventé le fil à couper le beurre en annonçant que, désormais, dans les écoles on chanterait (et on ferait des dictées pour mieux apprendre à lire)). Toute l'école mobilisée pour une répétition générale dans la matinée. Et pour voir ce que les autres classes ont préparé.
Voui...
Ouverture des portes à 17h pour un enchainement des représentations de chaque classes couplées d'ateliers:
Chez les CP et CE1...
...fabrication de guirlandes.
Chez les CE2 et CM2...
...fabrication des douceurs...
...bonnes à manger.
Et chez les CM1...
...fabrication de cartes de vœux...
...et reconstitution de puzzles...
Pour lancer un nouveau projet qui va nous mener jusqu'en mars.
Voilà, voilà, ce mardi soir, l'école élémentaire à ouvert ses portes, en grand, en musique et avec beaucoup de plaisir partagé, de 5 à 7.