dimanche 30 juin 2019

Projet 52: pique nique.

Une photo par semaine avec Virginie. Semaine 26: pique nique.
Ce dimanche: le temps et le lieu idéal!

samedi 29 juin 2019

Chaud, mais pas que.

On en a eu les oreilles farcies de cette canicule. 
Et à part nous farcir les oreilles les autorités n'ont pris aucune vraie décision. Sauf ce formidable ministre de l'éducation nationale qui prévient les médias avant "son" personnel qu'il décale le brevet des collèges. Comme s'il était totalement impossible d'aménager une salle "fraiche" dans chaque centre d'examen (avec quelques moyens, peut être?)!
Et démerdez vous, vous savez faire. Pour tout refaire. 
Et si quelques uns sont en vacances lundizetmardi qu'à cela ne tienne ils le passeront en septembre (c'est encore les mêmes qui gèreront). Voilà... 
L'école à la carte.
Mercredi matin je suis allée au boulot.
Ben si.
J'y ai croisé les employés communaux qui venaient d'installer une rampe de brumisation. Ils étaient tout fiers de leur coup. Et ils avaient raison.
L'après midi circuit: piscine pour Suzanne, mairie de la "grande" ville pour Clovis, pour signer son contrat, imprimerie pour Victor, pour son rapport de stage. Puis nouveau réparateur, dernier recours, pour tenter de réanimer l'ordi de Victor. Pendant que Gilles récupère Suzanne puis va faire le ravitaillement (avec Victor que j'ai déposé au passage).
La soirée nous a permis de tous, les Allet de La Hirlière, Simon, Cynthia et Colette, nous retrouver, quasi au frais, sur la terrasse.
Jeudi Victor se prépare pour aller à Paris (avant dernier jour). Comme il a mal il prend un médoc.
Il part avec le voisin et je me prépare tranquillement (Suzanne est en vacances) quand il m'appelle, ça ne va pas du tout, il va vomir, il va faire un malaise (plutôt bof, le médoc!)...
Je vais le récupérer à la gare, le ramène blanc comme linge (sauf les doigts, bien sûr!).
Journée de classe derrière les volets clos, récrés sous le brumisateur.
Seule l'après midi est ralentie par la chaleur.
Dans la journée je prends des nouvelles du rendez vous d'Arthur. Ça avance, ça avance...
Le soir ça a tellement avancé qu'il commence un contrat pour 3 semaines dès lundi, avant de se concentrer sur un autre projet!
Le soir c'est Simon qui nous parle de sa déception. Au travail ils veulent le voir ailleurs (où ils ont besoin) alors ils bloquent son "avancement".
Vendredi on prend les mêmes et on recommence.
Sauf que cette fois Victor arrive, non sans mal (train retardé, re retardé, re re...) à Paris.
Avec nos élèves nous ne faisons pas notre grande sortie vélo, mais nous pique niquons à l'ombre des arbres. Puis ils vont se faire arroser sous le brumisateur.
L'après midi passe un peu au ralenti et ils profitent que je règle quelques points pour squatter les tableaux...
(ma collègue aura encore du travail avec l'orthographe)
(croient-ils que les vacances sont déjà là?)
Trop mignon, non?
Pendant ce temps là Victor tente de rentrer.
Plus de réservation possible...
Sauf jusqu'à Châteaudun.
Alors va pour Châteaudun.
Avant de plier bagage pour deux jours (non, c'est juré, je ne mettrais pas un pied à l'école ce week-end!) et filer à Châteaudun récupérer Victor, je lui demande s'il a des nouvelles.
Oui, il a des nouvelles: il est pris à la rentrée comme assistant d'éducation. 
Nous rentrons à la maison où Gilles nous montre les photos du buffet qu'il a préparé pour la fin de l'année. Il a reçu un cadeau et des compliments à la pelle. Ils veulent le garder. Gilles ne souhaite pas rester. Pas dans ces conditions.
Ça bouge...
Ça tourne...
Et ce matin Simon et Cynthia achètent une maison.
Et ce matin j'ai 52 ans.

mercredi 26 juin 2019

Résumons...

Dimanche cool.
J'ai eu la maison pour moi de longues heures le matin.
J'ai eu le jardin aussi.
J'y ai passé un moment à désherber le potager.
Puis, nous nous sommes décidés à "sortir".
Gilles avait (en temps que chef de cuisine) deux repas gratuits dans un marché de producteurs pas très loin de chez nous, alors nous, Gilles, Arthur, Suzanne et moi, y avons mangé des hamburgers d'autruche.
Puis nous avons flâné, papoté...
Les gars ont admiré les belles carrosseries.
Vers 15 heures nous sommes rentrés.
Nous avons fait une belle sieste...
...avant d'aller, en amoureux, chercher Clovis à la fin de son service.
Lundi, travail administratif.
Une fois passée la matinée de rencontre entre nos deux classes et Mr Plume.
Mardi, après une courte nuit, de une heure à trois heures aux urgences, pour Victor qui s'est ébouillanté la main (en se préparant des nouilles chinoises), j'ai fait avec ma classe des allers retours. 
Préparation de l’événement du jour.
École / médiathèque / école / médiathèque / piscine / école.
Les élèves sont partis et à 18 heures ils sont revenus avec leurs parents, et une poignée d'élus, et une grappe de correspondants de la presse locale.
Émilie a lancé les festivité avec chouette discours.
Les élus se sont emparé du micro.
Et Fabien a dirigé la chorale.
Nos élèves ont été magnifiques!
Il y a eu beaucoup d'émotion!
Les CM1 et CE2 ont causé, aussi. Et ce fût mon tour!

Je commence par des excuses: Mme l'inspectrice de l'éducation nationale et les conseillers pédagogiques de la circonscription de Vendôme ont un agenda trop remplis pour pouvoir se joindre à nous et ils s'en excusent.

Puis, si je puis me le permettre, je voudrais vous donner le mode d'emploi d'un projet réussi:

Partir des programmes:
  • questionner le monde: lire des plans, se repérer sur une carte, identifier des représentations globales de la terre et du monde.
  • Enseignements artistiques: mettre en œuvre un projet artistique, s'exprimer, analyser sa pratique, celle de ses pairs, établir une relation avec des artistes, s'ouvrir à l'altérité.
  • Enseignement moral et civique: se sentir membre d'une collectivité, prendre de soin de soi et des autres, accepter les différences, apprendre à coopérer...

Apprendre à coopérer!

Comme nous l'avons si bien fait, cette année encore, avec ma collègue et avec Émilie. École et médiathèque jumelées, pour faire progresser nos élèves.

Dès juin, 2018, et tout au long de l'année scolaire nous avons partagé des idées, du thé, des stratégies, des gâteaux, des bouquins, des fous rires, des adresses, du temps, le mercredi, et le samedi, des mails, des pots de peintures, des SMS (de plus en plus affolés: "On est large, les filles! On est large!"), des pinceaux, des allers, des retours.

Le projet s'est monté à six mains. A trois têtes.

Et il a grandi, vécu, avancé, plus ou moins vite ("On est large, les filles! On est large!"), porté par les 27 CE2 et les 25 CM1.

Le thème choisi n'était pourtant pas des plus simple. Un thème d'actualité douloureux...

Mais il nous a unis, réunis.
Il nous a permis de lire de nombreux albums, sur le voyage, sur le départ, sur l'adieu.

Les CE2 en ont fait une pièce de théâtre, les CM1 des BD, l'une comme les autres toutes en émotion.

Nos élèves ont rencontré, des artistes, des créateurs, qui leur ont fait la courte échelle. Ils ont grandi, ils ont appris (nous pouvons cocher les cases des programmes), ils ont créé.

Nous voilà au terme du grand projet. Les fresques sont terminées. Elles resteront, à égayer le trajet quotidien, elles resteront, aussi, nous l'espérons, comme un jalon, pour nos élèves.

Bravo, aux CE2, aux CM1!

Merci à Mathias, l'illustrateur, à Nicholas, l'auteur de BD, à Patrice, le conseiller pédagogique, à la maison de la BD et ses animateurs, à Nathalie, la chorégraphe, à l'équipe du Minotaure. Merci à Mr Plume le street artist, à Fabien, le musicien, à Victor, le graphiste. Merci à la mairie, à Pierre, le peintre, à Gilles et Thierry, les réparateurs de lampes grillées, les souffleurs zélés. Merci à Émilie, Ana et à Aline, cela va sans dire! Et surtout merci aux élèves de CE2/CM1.

Vous allez maintenant traverser le tunnel, l'admirer autant que vous le souhaitez. Nos élèves répondrons à tout si vous leur posez des questions.

Puis c'est à la médiathèque que la soirée continue.
C'est à la médiathèque que les CE2 vont vous présenter une petite impro et diffuser le film de leur pièce de théâtre.
C'est à la médiathèque que les CM1 ont mis à votre disposition leurs BD, ont affiché leurs exposés.

Mesdames et messieurs, parents, amis, élus, traversons le tunnel et cheminons jusqu'à la fresque suivante, à la médiathèque.

Donc (image sans la foule de mardi soir):
La fresque du tunnel.
La fresque de la médiathèque.

Nous avons eu chaud, très chaud, mais la fête fût belle.
Et la soirée courte, pour moi, une fois la pizza avalée, je suis allée me coucher sans regret!

dimanche 23 juin 2019

Projet 52: la journée la plus longue.

Une photo par semaine avec Virginie.
Semaine 25: la journée la plus longue.
Ben...
En ce moment, à part aujourd'hui, toutes les journées sont longues...
Longues comme:
Vendredi:
  • réveil  4 heures. Ne me demandez pas pourquoi... C'est comme ça.
  • 7 heures moins 10, Suzanne se lève impatiente. C'est la journée de l'élégance au collège! Il semble que c'est organisé depuis des années mais cela n'a jamais fait tilt avec les gars.
  • 7 heures 10, Gilles part, en retard. Il est fa ti gué.
  • 7 heures 30, je tente de réveiller Victor (Clovis est en pause hebdomadaire).
  • 7 heures 40/45/50, je tente de réveiller Victor. Suzanne est partie en robe chic et chignon trop classe.
  • 8 heures j'attends Victor dans la voiture.
  • 8 heures 10. Victor est prêt et nous partons. Victor me dépose et repart, il a un entretien d'embauche. Je n'ai pas oublié mes baskets, ni mon casque.
  • 9 heures 30, ma collègue a briefé les parents pendant que je faisais de même avec nos élèves: nous partons pour une première sortie vélo. Une petite, d'une matinée.
  • 9 heures 40, l'un de mes élèves défaille: crise d'asthme.
  • 9 heures 45, je mets le gamin dans la voiture balai. Accroche son vélo sur le porte vélo.
  • 9 heures 50/10 heures 10 je tente de retrouver mon groupe en pédalant contre une morte de soif, en remontant la file, encouragée par des ouvriers dans leur camion "Allez madame, allez!", en remontant des groupes: "Ah, t'es là maîtresse?", en...
  • 10 heures 15, j'écoute mes "petits", ravis, commenter leur balade: "Oh, j'ai une bête (les taquets d'orage) qui est entrée dans mon oreille!" "Oh, elle est ressortie!" (Mais comment font-ils pour pédaler et parler?!!!)
  • 10 heures 30/11 heures pause bienvenue. J'ai oublié ma bouteille (je me rappelle! Sur la table de la cuisine). Les gamins sont ravis, ils jouent. Les parents, les instits, papotent. Je demande, par SMS, à Victor comment ça c'est passé. Il me répond: "Bien". Je reçois un SMS de maman, elle rentre ce soir, est ce que je peux aller la chercher?
  • 11 heures, c'est reparti. Je roule avec "mon" élève qui s'est retrouvé dans la voiture balai. Nous faisons deux/trois kilomètres à son rythme et je renonce. Il n'a pas la forme, il retourne dans la voiture. Je pédale comme une folle pour rattraper la troupe. J'y arrive les doigts dans le nez (non, c'est pas pratique pour respirer). Il faut dire que j'ai triché. J'ai laissé la maman accrocher seule le vélo sur la voiture. Et puis il n'y avait pas de file de camions à remonter. Et ils étaient arrêtés au stop.
  • J'arrive même à papoter avec mes élèves: "Ces vaches, là, je me rappelle plus de quelle rare elles sont. C'est pas des normandes" (son papa élève des vaches) Je propose: "Des limousines?" "Oui, c'est ça! T'es trop forte maîtresse!" (Je vérifie, non elle est sérieuse. Cette classe est adorable!)
  • 11 heures 55, à trois kilomètres de l'école une gamine chute.
  • 12 heures, elle est arrivée dans l'école dans la voiture balai (dont le porte vélo était plein), j'appelle la maman parce qu'elle ne pose plus le pied.
  • 12 heures 15, tous sont rendus à leurs parents ou à la cantine. L'enseignant référent arrive. Il a effectué par téléphone tout ce qu'il fallait pour rassurer la maman d'un enfant à besoin particulier. Nous échappons à la réunion sur la pause méridienne (Ouf! Et merci Thierry!)
  • 12 heures 30 ma collègue me dépose "en ville" où je m'achète un sandwich.
  • 12 heures 40 je suis invitée à entrer chez la maman du petit qui a fait la sortie dans la voiture balai. Je lui parle de son manque d'endurance inquiétant (il a eu la jambe cassée et est resté immobilisé plusieurs mois, ceci, explique, peut être cela). Le gamin est tout chose de me voir chez lui.
  • 12 heures 50, je rentre à l'école à pied. Il fait beau, c'est agréable.
  • 13 heures/ 13 heures 30 nous papotons tout en mangeant.
  • 13 heures 35/ 16 heures 15 j’accueille mes futurs élèves (les CM2 sont au collège alors on monte toute l'école d'un cran)
  • 16 heures 30 les futurs CP et leurs parents visitent l'école. Cet après midi nous a donné l'occasion d'en repérer un qui... Bref! La maman de la petite qui a chuté est là avec son neveu. La petite a une entorse.
  • 16 heures 45/ 17 heures nous débriefons comme souvent entre collègues.
  • 17 heures 30 ma collègue me ramène et je me dis que j'ai un peu de temps pour retourner à la médiathèque pour avancer un peu. Mais Victor est parti avec Clovis en ville, et avec la Dacia. Alors je m'occupe du linge.
  • 18h50 il est temps d'aller chercher maman à l'arrivée de son covoit (le lieu de rendez a changé, c'est plus prés). J'y vais en Deuche puisque Victor n'est pas rentré.
  • 19h15 maman est à bon port (et a réussi à s'extraire de la Deuche). Elle est ravie de son séjour.
  • 21 heures nous mangeons un frichti que j'ai bricolé avec des restes. Une fois que Victor est rentré (nous l'avons attendu). Clovis, lui est resté avec ses potes pour la fête de la musique.
  • 21 heures 30 je me couche et je dors.
Samedi (oui deux jours pour le prix d'un parce que vendredi je n'ai pas pris de photo! On se demande pourquoi!):
  • Minuit 30 je me réveille en sursaut: Clovis! Je descends en catastrophe et Gilles, encore devant la TV me demande inquiet: "Clovis?" Je cherche Victor qui est sensé aller le chercher. Il n'est pas là. Il est allé le chercher (Gilles n'avait rien vu, rien entendu)
  • 1 heure Victor ramène Clovis.
  • 1 heure 30 Gilles vient se coucher (en essayant d'être discret).
  • Entre 2 et 3 heures je me rendors.
  • 6 heures les poules cocotent à qui mieux mieux pour que je leur ouvre. Je descends et je les oublie (les pauvres).
  • 7 heures Victor se lève presque du premier coup.
  • 7 heures 30 Victor me dépose à l'école (si, si, un samedi) et file a son rendez vous avec l'ostéo (l'est tendu le gars). Je descends dans le tunnel pour faire des retouches de blanc.
  • 8 heures des parents arrivent au gymnase pour installer les stands. Ils me regardent avec des yeux ronds. "Au moins vous êtes au frais!"
  • 9 heures 30 je vais à la médiathèque avec Victor pour récupérer les pots de peinture dont j'aurais besoin pour la fresque de la médiathèque (parce que quand je reviendrai la médiathèque sera fermée).
  • Nous rentrons à la maison où j'ouvre aux pauvres poules, je pends la lessive d'hier et en lance une autre. Le tas de linge atteint des sommets...
  • 11 heures 30 avec Clovis nous mangeons (un frichti de reste de frichti).
  • 12 heures nous partons.
  • 12 heures 35 je le dépose au manoir.
  • 13 heures j'arrive à la médiathèque et au moment où je me gare je sens l'odeur de la peinture. Voilà:
  • 13 heures/ 13 heures 45 je nettoie (je réussi seulement à "sauver" l'extérieur).
  • 14 heures mes collègues arrivent et compatissent.
  • 14 heures 30/ 15 heures 30 j'encourage les élèves qui chantent, je participe, avec mes collègues et tous les élèves de l'école, aux rondes et aux danses.
  • 15 heures 30/ 17 heures je peins et fignole la fresque de la médiathèque.
  • 18 heures/ 19 heures je papote avec des parents, avec des élus, je participe à la remise des prix et comprend soudain que le bourdonnement que j'entends est un discours de remerciement. Un autre suit tout aussi inaudible. Je jette l'éponge.
  • 19 heures 30 j'arrive à la maison sur les rotules. Simon est sous la Dyane avec Arthur qui a été chercher Clovis. Cynthia a apporté de quoi faire un apéro. Gilles, qui a cuisiné une paella géante, m'offre un bière. Tous me charrient pour la couleur originale, "blouge", de la voiture. La soirée est chouette.
  • 22 heures je suis morte. De fatigue. Et mon bouquin me tombe des mains.
Voilà, voilà...
Dimanche a été plus cool.
J'ai désherbé.
Fais juste deux allers retour pour Clovis.
Je n'ai pas eu à faire le repas.
Gilles m'a offert un hamburger d'autruche dans un marché de producteur.
Et j'ai fait la sieste!!!

jeudi 20 juin 2019

Un peu...

...égoïste je suis.
Oui, oui, j'explique:
J'apprécie, le lundi, d'être au calme (enfin presque, entre les punis assis à la petite table, ceux à qui je confie des travaux d'intérêt généraux, les blessé-e-s) dans mon bureau pendant que l'école palpite au delà de ma porte ouverte.
Je savoure le plaisir de mes élèves devant la surprise, la maison de la magie, puis le pique nique dans un parc ("C'est beau ici maîtresse!") et les deux heures à la maison de la BD (Où ils ont retrouvé tous les intervenants de notre semaine BD. (Merci à Victor, accompagnateur bénévole et dévoué.)).
Mercredi matin après avoir déposé Clovis au bout du chemin du château, c'est le quasi silence (juste les voix de mes coorganisatrices du projet qui papotent gaiement) du tunnel pour du fignolage (gros fignolage).
Mercredi après midi c'est seule que j'évalue, encore, je mesure, plus précisément, ce qu'il reste à faire sur la seconde fresque. Avant d'animer l'atelier d'écriture, en petit comité (le mois de juin décime les troupes habituelles) et avec une nouvelle dame décidée à écrire pendant que Gilles se tape les courses, alimentaires et plus si affinité (avec Victor et Suzanne...).
Et puis surtout...
Égoïstement je refuse l'offre généreuse de Gilles d'y aller, mardi, mercredi...
Aller chercher Clovis au travail.
Une demie heure par les petites routes.
Seule.
Puis une demie heure avec Clovis facétieux et heureux.
Le temps est plein comme un œuf.
Les activités, les projets s'empilent comme des briques.
Les échéances arrivent en cascade...
Une demie heure par les petites routes.
Seule...

lundi 17 juin 2019

Week-end. Tout simplement.

1er jour de travail pour Clovis qui met un pied dans la vie active, pour l'été, de bien belle façon.
Plutôt classe le "bureau", n'est ce pas?
A peine je l'ai déposé que je suis vite rentrée pour le repas d'anniversaire de Suzanne avec Simon et Cynthia.
Elle a été plutôt gâtée...
Et vite, vite, pendant que Gilles et Simon allaient chez Jérôme donner un coup de main, Victor et moi sommes allés à une réunion de l'assemblée citoyenne. Plein d'idées et de bonnes volonté pour les mettre en place.
Quand nous sommes rentrés Arthur avait arraché le parquet flottant, usé, cassé, la moquette qui lui servait de sous couche depuis 20 ans, du sol du bureau. Le "beau" carrelage est réapparu...
En attendant mieux (Gilles et les garçons le trouvent très bien!).
Puis, en famille, tous, avec les chiens, nous sommes allés chercher Clovis.
Balade en attendant l'heure.
Visite éclair à mon amie qui habite si prés.
Et hop, nous récupérons Clovis ravi de son boulot.
Il a fait connaissance de ses collègues et de l'écureuil qui lui sert de voisin.
Quand nous arrivons à la maison la soirée est déjà entamée.
Éternelle question devant le frigo: "Qu'est ce qu'on (que je fais) à manger?"
Et je renonce à aller à "Gare à la Rochette".
Victor et Clovis qui y sont allés (Gilles avait finale du top XIVà la TV) n'y sont pas restés, ils ont été déçus. 
Du coup je le suis moins d'avoir été si fatiguée...
Dimanche.
J'ai passé une partie de la matinée sous le tunnel à cerner les poissons migrateurs des CM1.
J'y ai passé aussi une partie de l'après midi, poissons et personnages, une fois que j'en emmené Clovis à Couture, après avoir mangé, fait une courte sieste et avant d'aller chercher Clovis. 
Donc, week-end, tout simplement.

dimanche 16 juin 2019

Projet 52: contraste.

Une photo par semaine avec Virginie.
Semaine 24: contraste.
Avec, au choix deux photos prises ce matin:
Une heure de travail dans le tunnel pour accentuer le contraste, j'ai cerné de noir une partie (le reste à faire dans les jours à venir) des poissons migrateurs des CM1.
Ou/et le coquelicot du jardin. Graine oubliée/épargnée par les poules.
Le rouge et le vert couleurs complémentaires qui jouent si bien le contraste pour bien se faire repérer.