lundi 25 février 2019

Clore...

...en douceur.
Et au soleil!
Douceur sans lactose que Suzanne a cuisiné.
Ciel bien clair pour une aube...
...paisible.
Tout comme les moments au jardin.
Qui se croit au printemps.
Il y a comme une urgence à profiter du temps, du moment.
Avec Victor et Suzanne nous profitons du milieu de l'après midi.
Pour effectuer une boucle autour du château d'eau.
La boucle des vacances s'achève...
C'est si vite passé.
Ces moments ont été très pleins et très... Où sont-elles passées?
Elles sont passées...
Et désormais les poules ne pourront plus suivre leur héros à longueur de journées.
Les vacances sont closes...

dimanche 24 février 2019

Projet 52: source de stress.

Une photo par semaine avec Virginie.
Semaine 8: source de stress.
Alors, alors...
Voyons...
Quand j'ai vu le thème j'ai été très embêtée. J'ai remonté le fil de mes photos pour trouver celle qui pourrait convenir (c'est comme ça que j'écris mes articles, je pars d'une photo/illustration) et je suis restée en panne.
Peu de choses, en fait, sont source de stress. 
Ou alors je ne les prends pas en photo. 
Sur le blog les articles qui parlent le plus de stress, de vrai stress, sont "nus", sans photos.
Les grosses peurs, les douleurs les plus profondes sont difficilement "illustrables". Et il est aussi des batailles dont je ne parle pas de façon claire. Sauf à évoquer une victoire...
Je parle par contre facilement des "petits" stress quotidiens.
Le bus raté, les trajets, l'organisation chaotique des Allet, les trucs et bidules qui dysfonctionnent (et il y en a!!!).
Ces derniers temps c'est la casse de l'éducation nationale qui m’inquiète et me désole. Mais je ne vais pas arrêter de dormir ou de manger pour ça.
Le manque d'argent, les voitures en panne, le chauffe bain qui ne fournit que de l'eau tiède... M'agacent et passent.
La vraie, la seule, réelle source de stress c'est eux.
Les miens.
Leurs douleurs, leurs souffrances. Leurs combats, leurs batailles.
C'est bateau mais c'est vrai. Ce sont eux qui me portent et eux qui me plombent de stress...

vendredi 22 février 2019

Alors...

Je me suis levée ce jeudi, comme d'hab, assez tôt pour emmener Victor à la gare, assez tôt voir le soleil se lever. En fait je me suis levée à 4 heures, de guerre lasse, ma nuit pliée...
Ça commençait...
Ça a continué de façon chaotique...
Je suis allée à un rendez vous avec mon amie Valérie en oubliant mon téléphone portable...
Ce qui fait que nous ne nous sommes pas trouvées...
Nous n'étions pas loin l'une de l'autre mais nous ne nous sommes trouvées qu'une fois que j'ai fait un aller retour pour récupérer mon téléphone.
Et du coup nous avons démarré notre balade avec pas mal de retard!
Mais qu'est que nous avons apprécié!
Le lieu est très beau.
Le temps aussi!
(mais pas mes réglages, j'ai cramé pas mal de mes photos)
Nous avons papoté, boulot, beaucoup (cela nous occupe et nous préoccupe énormément), reconversion, démission... Vous voyez le genre.
Et tout cela m'a fait beaucoup de bien.
Mais tout cela m'a ramenée à la maison trop tard.
Trop tard pour Clovis que Gilles avait réveillé trop tard.
Trop tard, il a raté le bus (Mouaip, même en vacances, quelle constance!) qui devait l'emmener au skate parc de Blois avec ses copains. Alors c'est Gilles, pour une fois, qui a fait la course au car.
Il était quasi arrivé à destination quand il a compris le truc: il faut doubler le bus et déposer le jeune à l'arrêt de car. Sinon, sans personne pour lui faire signe à cet arrêt le bus poursuit son chemin.
C'est Clovis, qui avait son téléphone qui m'a expliqué tout cela et aussi qu'il était un peu inquiet, Gilles n'avait plus beaucoup d'essence pour rentrer. Et pas de carte bleue. Et n'avait pas pris son téléphone. Il était parti à la "one again" laissant la radio, le compresseur en route et sans rien dire à personne de sa destination...
J'avoue que j'ai été inquiète, moi aussi.
Je me suis même mise en route avec Arthur et un bidon, au cas où, pour aller à sa rencontre.
Nous l'avons rencontré à un kilomètre de la maison, pas plus inquiet que ça, lui...
Nous avons mangé à 14h passées.
La sieste de 20 minutes a été la bienvenue.
Avant de repartir chercher les résultats du scanner de Victor.
J'y suis allée avec un bidon vide à remplir d'essence mais, arrivée à la station, pas de carte bleue. Elle était bien au chaud dans le portefeuille d'Arthur. Bien, bien, vous ne voyez pas comme une récurrence?
En rentrant ils avaient, visiblement, suffisamment d'essence.
Ok, j'ai pris le temps de faire un petit pipi et...
Je suis repartie, dans l'autre sens, chercher Clovis. Il a trouvé que c'était parfait que je sois garée à la gare routière à son arrivée. N'est ce pas?
Nous avons fait le plein du bidon (j'avais récupéré la carte bleue) et nous sommes rentrés.
Juste à temps pour le message de Victor. Son covoitureur n'était pas dans le même train que lui...
J'avais à peine posé mon sac à main.
Mais Gilles et Arthur ont eu pitié de moi, ils se sont chargés du transfert.
Et ont ramené Victor qui avait passé une après midi au soleil dans la cour carrée du Louvre. Il faut dire que cela aurait été dommage de gâcher une si belle journée, non?

jeudi 21 février 2019

Une bouffée...

...de printemps qui permet de respirer autrement.
Qui nous attire dehors comme un aimant.
Qui nous permet toutes les folies, genre débouchage de tuyaux, curage de fossés.
"C'est un peu comme du ménage de printemps, non?" dit Suzanne judicieusement.
Et comme je lui confie l'appareil photo pour pouvoir manœuvrer la brouette...
...elle s'amuse un peu avec:...
"J'adore cet appareil!"
Une bouffée de dehors pour penser un peu à autre chose qu'à mon métier de directrice menacé d'extinction, qu'à l'école qui est dirigée d'une poigne de fer dans un gant de confiance droit dans le mur...
Une bouffée de jardin que Gilles veut prolonger un peu.
Il a mal au ventre, plié en deux, depuis qu'il a reçu le décompte de ses trimestres de cotisation pour la retraite. Lui qui a commencé à travailler à 14 ans... Devra sans doute travailler jusqu'à 62 ans. Ne recevra sa pension à taux plein qu'à 67 ans.
Nous l'avons laissé tranquille quelques courtes heures et j'ai pris en charge la corvée des courses (de plus en plus je veux passer à un autre mode de consommation!) avec Arthur, Victor (qui n'est pas allé à Bagnolet puisqu'il a passé un scanner ce mercredi matin) et Suzanne.
La corvée terminée (c'est un exploit de faire tenir nos achats de famille nombreuse sur le tapis ridiculement petit de la caisse!) nous avons récupéré Clovis au skate parc et nous avons pris la direction de la ferme. Nous y avons acheté du fromage et sommes allés dire bonjour à Milka.
 Milka qui n'aime pas tant que ça que l'on tripote ses petits!
La petite chienne d'Arthur.
Qu'il appellera, peut être, il y réfléchit encore, Leïla.
Notre futur gardien du jardin, Suzanne est ravie, qui sera baptisé,...
 ...nous sommes tombés d'accord (mais cela changera peut être encore), Banksy.
Et, bien sur, Bernie,...
...le chiot de Victor.
C'est moi ou ils ont déjà, plus ou moins doublé de volume?