vendredi 28 septembre 2018

25 ans!!!!

Ardent, attentif, altruiste, aimant, artiste, affectueux, adorable (avis aux célibataires, si possible, là c'est mon avis de maman, n'habitant pas de l'autre coté du monde, à des milliers, des centaines de kilomètres)...
Respectueux, rapide (à sa manière, nonchalante), rasé (de chaque coté de la tête, pas sur le menton), râblé, rare...
Tatoué, taciturne (aussi, parfois), trop drôle, troglodyte (il envisage, sans sourciller, de rester encore une dizaine d'années chez papa maman, dans son antre).
Habile, hâbleur, hallucinant, harmonieux, hérissé (même si, les ayant laissé pousser, il attache de nouveau ses cheveux, du milieu, en "crognette" sur le sommet du crane).
Utopiste, ultra empathique, trop top dans son uniforme (même s'il n'aime pas le bleu marine).
Raffiné (barbe taillée, huilée, brossée), raisonnable, raisonneur, rassurant ("ses" petites mamies l'adorent), rebelle réaliste (ben, si, c'est possible), réconfortant, rêveur réaliste (là aussi c'est possible)...
Bon anniversaire Arthur!
Crédit photo Anaïs.

jeudi 27 septembre 2018

Elle gronde...

Elle rampe, elle s'insinue. 
Elle est alimentée, surement, par la fatigue, lourde, lourde, par l'ambiance générale, l'impression que les gens ont de n'être que quantité négligeable. Elle l'est par l'exploitation qui est faite de tous ceux qui, chacun de leur coté, sont trop faibles, loin, très loin dans la cordée, pour se faire entendre.
Cette société que l'on nous impose n'est pas humaine. 
Et rien de ce que pourra dire le "champion de la terre" (là elle est prête à exploser, mais le champion n'en n'a rien à faire de nos explosions si lointaines dans son univers jupitérien) ne pourra nous faire admettre que c'est en prenant aux plus fragiles pour donner aux financiers (et aux potes et aux élus chaudement blottis dans leurs privilèges) qu'il va sauver la France.
Sauver la France? Sur le dos des français? Sur le dos de ses valeurs? Sur le dos de la santé? Sur le dos de l'éducation? Sur le dos des petites gens qui perdent allocations, accès aux soins, accès à la culture, accès à une formation ambitieuse.
Non! Non, je ne suis pas enseignante pour former de la chair à usine!
Non, un emploi à temps partiel, dans une branche pour lequel on a pas été formé, sous payé et peu (voire pas) reconnu n'est pas un emploi acceptable!
Elle rampe, elle s'insinue. 
Elle éclate là où les gens blessés se frottent aux "représentants" de l'état. Là où il peuvent encore les toucher. A l'école, à l’hôpital.
A l'école et à l'hôpital (et croyez moi ces derniers jours j'ai passé plus de temps dans les salles d'attente des hôpitaux que dans mon canapé) où la base se dévoue pour faire tourner, vaille que vaille, la machine...
Elle rampe, elle s'insinue. 
Et pour l'instant elle sape l'énergie.
Elle épuise au lieu de construire.
Mai n'a pas été social, la tête dans le guidon. L'automne sera t-il plus...?
Et pourtant elle gronde.

mardi 25 septembre 2018

Il fallait y penser!

Oui, mais il faut aussi du temps pour raconter et le temps...
Il y a quelques semaines, avant que la folie s'empare de mon emploi du temps, j'avais réservé les places gratuites que le conseil départemental réserve aux habitants du Loir et Cher.
Alors ce dimanche nous nous sommes retrouvés au festival des jardins de Chaumont sur Loire.
Au festival et sous la pluie...
Pique nique dans la voiture, l'aire couverte était bondée.
Puis quelques heures bien plaisantes...
(ils suivent les battements du cœur du jardin pour bouger en rythme)
...malgré les averses...
Certains jardins m'ont enchantée...
Oui, oui...
Mais je n'aurais pas le temps de vous en dire plus...
Je suis comme le lapin d'Alice.
Je cours, je cours...
Après le temps.
Lundi de bureau, entrevues tendues, réunions formelles ou moins.
Papiers et...
Appel du collège.
Suzanne est tombée dans les escaliers.
J'ai déjà passé 8 heures aux urgences pédiatriques jeudi dernier pour une griffe sur la cornée (un doigt dans l’œil).
Cette fois c'est la cheville.
Je l'ai déposée à la maison le temps de terminer ma journée de travail puis nous voilà parties pour les urgences.
Celles de St Calais. Saturées. Le couloir qui sert de salle d'attente est plein. Un vieux monsieur y attend depuis le début de l'après midi.
J'hésite à partir pour le Mans.
Mais Gilles et la fatigue me font renoncer. Nous allons à Vendôme.
Où le panneau lumineux annonce 4 heures d'attente.
Il est 18h30.
Nous sommes ressorties à 21h30.
Après avoir passé une heure en compagnie de Willy qui avait amené Jeanne.
Puis une heure avec la prof d'arts plastiques de Suzanne. Papoti papota. Nous parlons de ci de ça et...
Elle va monter un dossier de bourse pour Victor (Rotary club), elle me propose une formation, une collaboration...
Nous sommes de retour à la maison à 22h.
Suzanne n'a rien de cassé.
(contenu clandestin de mon sac à main qui c'est alourdi au cours des quelques heures passées à Chaumont)
Voilà, voilà...
Je suis comme le lapin d'Alice.
Je n'arrive même plus à écrire ici aussi souvent que d'habitude, je n'arrive quasi plus a aller lire les blogs des copines...