dimanche 28 juin 2020

Projet 52/2020: la musique.

Projet photo avec Virginie
En cette 26 ème semaine: la musique.
Plutôt comme ça...
Parce que l'on ne partage pas vraiment les mêmes goûts.
N'est ce pas?

Ont-ils atteint le fond?

En remontant lors de ces dernières semaines ils nous ont proposé: 
  • d'organiser une kermesse ou une fête d'école en quelques jours, maintenant que nous sommes les rois de l'organisation (plannings, je vous aime, ou pas) et en faisant fi du protocole que nous devons appliquer en classe.
  • d'avaler les couleuvres des journamerdes qui ont affirmé que nous étions 40% de tire au flan, sans que le ministre ne lève le petit doigt.
  • de considérer que le travail effectué en "distanciel", pendant la continuité pédagogique, n'était que des vacances. Dixit le ministre lui même.
  • d'aller ramasser des fraises "puisque nous ne travaillions pas". Parce que Sibeth, sait, elle, ce que c'est de travailler.
Et là, pour faire écho aux médailles chinoises des soignants, sans doute, ils nous proposent, pour "récompenser" nos efforts (académie de Montpellier et de Nice), des Open badges.
Virtuels. A demander. Puis à arborer sur la toile... 
Des badges. 
Comme les scouts, comme les chasseurs de pokemons.
Comme des bons points (qui ne sont plus utilisés en classe depuis des décennies).
Comme si nous, enseignants, nous étions des gosses.
Ils ne nous prennent même pas pour des cons.
Ils nous prennent pour des gosses...
Et nous laissent avec cette question: "Ont-ils atteint le fond?"

samedi 27 juin 2020

Quand mon cerveau se mélange les pinceaux...

Je fais tout autre chose pour, en quelque sorte, effectuer une mise à jour système.
Comme là où j'écris un post alors que je n'ai pas grand chose à dire de nouveau. Encore beaucoup de travail, des mots gentils de mes élèves contents d'être de retour à l'école (même si pour certains effectuer les tâches demandées, c'est beaucoup demander), des tiraillements, isolés, avec des parents qui essayent de tirer avantage de la situation, ou qui n'arrivent pas à s'y adapter...
Des pas grand chose cools quand même, comme ces premières courgettes du jardin que nous avons mangé farcies (Clovis:"M'enfin pourquoi vous avez planté des courgettes?!").
Et la bonne humeur indéfectible de Gilles, tout aussi fatigué que moi pourtant.
Sans oublier la vitalité des gosses.
Malgré les aléas pas cools d'Arthur avec le pôle emploi (et son projet qui est officiellement tombé à l'eau), la semaine de boulot, quatre nuits et deux jours de rang, longue, longue, chaude et masquée, de Victor, la réinscription au lycée de Clovis (pourquoi ce n'est pas automatique?), le tracas de Suzanne pour sa chatte que l'on a fait opérer et pour qui nous avons patienté de longues minutes en plein soleil sur le parking du véto deux jours de suite.
Donc j'écris un post.
Et la remise à jour ne ce fait pas!!!
Ce matin j'étais partie pour retaper au propre la trame du conseil d'école à venir, et les remerciements, très importants, que nous avons préparé avec ma codirectrice et amie Camille, j'ai sorti le brouillon de mon sac à main (je me revois le faire) puis j'ai relevé mails et messages, j'ai répondu au sms de maman et... Je ne retrouve plus, disparu, mon brouillon, ma brassée de papier.
J'ai ouvert les volets, laissé les fenêtres ouvertes, nettoyé les pipis et cacas mous des chiens (qu'ont ils mangé pour être ainsi malades?), me suis lavé les dents, habillée, ai lancé une lessive, vidé les toilettes sèches... Mais toujours pas de brouillon... J'ai retourné tout le rez de chaussée. Rien.
Alors je vais aller chez le garagiste pour lui porter les pneus de la remorque à réparer, puis en ville pour faire quelques courses. Puis...
Et, à un moment, peut être, mon cerveau va lâcher le morceau.
J'espère...

mardi 23 juin 2020

Le temps d'un aller retour.

Dimanche pluvieux... 
Le matin je suis allée chercher du pain (20 minutes de queue avec les martinets qui tournaient autour de nos têtes comme si ces bizarres humains n'avaient aucune importance à leurs yeux. Ce qui est sans doute le cas) puis j'ai récupéré Clovis.
J'avais pour projet de faire la reconnaissance des futures randos (école) mais...
Je n'avais, pour une fois, pas envie de marcher seule.
Nous avons mangé, fait une petite sieste, un peu végété devant la télé puis je me suis mis un coup de pied au cul. Que Gilles a douché en me faisant remarquer qu'il pleuvait.
Ah?
Tant pis!
Et c'est au moment où je me préparais que j'ai remarqué qu'il le faisait aussi. Gilles.
Alors qu'il avait dit non, tout compte fait c'était oui.
C'est donc à deux que nous avons pris la route, puis les chemins, pour aller chez Simon et Cynthia (pour la reconnaissance il reste mercredi, et puis samedi et dimanche, n'est ce pas?).
Il ne faisait pas froid, mais nous avons pris une averse (du coup tu transpires sous ton coupe vent et tu es mouillé quand même, de l'intérieur, en quelque sorte).
Nous avons trouvé Cynthia et sa maman en pause de peinture de tuyaux de radiateurs et Simon, son beau père et Victor à la douche (dans la douche même!).
Décidément nos jeunes ont un goût très sûr!
Et c'est posé au millimètre (et au niveau).
Simon ne supporterait pas un défaut qui lui sauterait aux yeux chaque jour (si vous voyez ce que je veux dire). N'est ce pas?
Nous avons proposé notre aide, Gilles a jeté un œil au jardin, j'ai jeté un œil au figuier (zut, j'ai oublié d'aller voir les groseilles roses), puis nous avons pris le chemin du retour.
Le temps de notre visite les nuages s'étaient déchirés, morcelés, désagrégés...
Et nous nous sommes déshabillés en chemin (surtout moi).
Et pendant que Gilles volait quelques fraises des bois...
...nous nous sommes réjouis d'être passés en été, le temps d'un aller retour.

lundi 22 juin 2020

Projet 52/2020: l'air.

Projet photo avec Virginie
En cette 25 ème semaine: l'air.
Je n'ai pas posté hier parce que j'avais dans l'idée de prendre une photo de l'immensité du ciel au dessus le la Beauce, où j'étais sensée ramener le copain de Clovis ce dimanche matin mais...
Le ciel était complètement bouché et le copain de Clovis avait trouvé un autre moyen pour rentrer chez lui.
Alors c'est de ma fenêtre, et un autre jour, que...
Il y a de l'orage dans l'air.
Et Clovis de calculer, illico, les millions de mètres cubes de vapeur d'eau, la pression atmosphérique et...
Sa forme de poésie à lui...

dimanche 21 juin 2020

Un kilomètre à pied, ça...

...fait un bien fou.
Mercredi:
Comme notre coin est beau.
Même par mauvais temps.
(Salers curieuses)
Ça fait mal partout aussi, parfois, quand "j'abuse".
Comme hier, samedi: 10 kilomètres en deux heures.
Avec une pause papotage avec le propriétaire des vaches (curieuses, n'est ce pas?).
Ça fait du bien, donc, et comme nous avons pour consigne de faire classe le plus possible à l'extérieur...
...alors, avec ma collègue, nous préparons deux jours de randos.
C'est motivant, revigorant.
Ceci dit, et sans aucun rapport, nous sommes passés, hier en fin d'après midi, voir la maison de Simon et Cynthia quasi prête à les accueillir:
Ils ont désormais des toilettes intérieur et, quand nous sommes passés,...
...Simon, aidé de son beau père et de Victor,...
...posait la faïence autour de la baignoire (avant de poser la baignoire).
Classe, n'est ce pas?
Je n'ai pas pu photographier le résultat parce que, pendant que Gilles donnait un coup de main pour le potager des jeunes, envahi de trèfle, j'ai fait le taxi pour Clovis et son copain qui allaient à une soirée. 
Je ne sais pas pour vous mais ces derniers jours ont comme un goût d'été, un goût de projets...
Un goût plus optimiste.