dimanche 28 février 2016

Un tableau, une histoire...

C'est Lakevio, que j'ai découvert chez Tanette, qui propose un tableau sur lequel il nous faut raconter une histoire. Ce dimanche un tableau de  Robin Freedenfeld.
Ben, voilà...
Il est parti. Il a claqué la porte...
Je n'ai pas été choisie.
Il faut dire que s'il a été déçu je l'ai été moi aussi. 
L’émission le présentait comme un homme charmant, beau, sexy. Sa ferme semblait pimpante, riche.
Si je me suis montrée si revêche c'est parce que la réalité est toute autre!  
Nous sommes au milieu de nulle part! Et cette odeur... 
La maison est décrépie, lui aussi, un peu. Ses mains sont dures, la réalité aussi...
Rien de romantique dans ces prés, même les vaches sont moches. Elles sont énormes, vues de loin, de la route ou du train, elles sont bien plus belles.
Non décidément, ça n'aurait pas pu marcher!!! Cette boue, cette boue... Et le chien puceux, et le chat sur la table, et des poules!!! Quelle horreur je ne veux pas vivre dans un zoo.
Je me sens déplacée... Comme ces fleurs... Je me sent de trop sous le portait de... Sa mère? Sa grand mère?
De toute façon c'est l'autre qui l’intéresse... Une qui rit à ses blagues, s'extasie devant le potager, devant le potager!!! Il faut laver les carottes, ici! Elles sont pleines de terre!!!
Voilà, voilà...
Ils sont partis se peloter dans la paille, à moins que ce soit du foin?
Me voilà revenue à la case départ.
Comment ai je pu imaginer que je trouverait un mari de cette manière?
Non décidément, pour moi l'amour n'est pas dans le pré.

vendredi 26 février 2016

A l'atelier.

Sur kaléïdoplumes:
- Suivez la consigne thématique (cette semaine Derrière la porte). 
- N'écrivez pas plus de 100 mots. 
- Transcrivez des éléments réels de votre journée (ou semaine). 
- Indiquez à la fin de votre texte le nombre de mots utilisés.
Derrière la porte.
Ou plutôt, devant, le portail!! Je l'ai senti à peine éveillée, le froid est vif ce matin. Je resterais bien sous la couette. Mais... Il faut y aller. La journée commence, je ranime le feu du salon. Du coté de la cuisine le poêle assure, il fait bon. Je sort du lit l'Adoleschiant et comme il est trop court je m'habille pour l’emmener. Oui, mais... Je reste bloquée. Bloquée au portail! Soudé par le verglas. Et là l'Adoleschiant a une idée! Pour décoller le portail il faut faire pipi dessus!!! Je crois que je retournerais bien au lit! Oh, oui!
100 mots.

jeudi 25 février 2016

Et la lune?

...elle ne compte pas pour des prunes! Elle est pleine et, zou, insomnie! 
Alors ça tourne...
Gilles et son boulot.
Arthur et son non boulot.
Clovis qui a très bien pris qu'on lui dise que tout va bien. Très bien pris! Il ne se lève plus qu'au démonte pneu, oublie ses livres dans son casier, cherche des vêtements propres alors qu'il ne mets rien au sale...
Et puis, et puis...
Réunion de la communauté de commune qui se propose de nous aider à mettre aux normes nos installations d'assainissement non collectif (la demande de notre hameau d'être relié au réseau d'assainissement collectif a été refusée, trop cher... Comme, l'école, trop chère, comme les enfants, trop chers!). Une aide peut nous être accordée. Belle l'aide, 60%, mais la facture va être salée!!! Et, bien sur, on ne peut pas se mettre aux normes en faisant les travaux nous même! Et là le gus, qui au conseil municipal (il est adjoint) trouve tout trop cher, surtout les enfants, milite pour une fermeture de l'école, demande à être raccordé au réseau d'assainissement collectif!!! Alors que cela nous a été refusé... L'un de nos voisins, présent, a dit quelques gros mots!!!
Oui, oui... Et les trognes tant aimées de notre promenade du dimanche qui vont tomber bientôt, elles sont creuses (et donc surement mortes, quand on veut piquer son chien on dit qu'il a la rage), elles gênent les agriculteurs à gros tracteurs qui sont obligés de se concentrer, z'ont autre chose à faire, sont pressés, font des choses super trop importantes comme traiter, et puis encore traiter, un bras de la traiteuse, et un giro se sont pris dans leurs vénérables branches... C'est le début... De la fin de notre paysage. Le chêne centenaire qui déploie ses branches devant chez nous, au dessus du village est aussi, parait-il dans le viseur des agriculteurs à qui il "file des boutons"...  
Et pendant ce temps notre gouvernement soit disant de gauche, fait la pute des grands patrons en piétinant encore, toujours avec un dédain hallucinant,  le peuple qui travaille ou aimerait le faire...
J'suis de très mauvais poil!!!

mardi 23 février 2016

Le bon alignement des planètes...

Trop bien!!! Nous n'avons pas eu droit à la "dépression" du dimanche, mâchoires serrées et mutisme buté!!! Pas même quand le dossier travaillé une nuit entière n'est pas "ressorti" du logiciel craqué... Et ça a été un vrai plaisir de l'emmener, en bavardant tranquillement, jusqu'à son covoiturage. Bon, le blablacar ne l'a pas amené où je le souhaitais, chez mamie Simone, et Victor a du faire quelques kilomètres à pied, son bardas sur le dos mais cela ne l'a pas dérangé... Ça a juste inquiété Gilles.
Trop bien!!! Clovis ne se fait plus prier pour sortir du lit, pour aller prendre son car (il n'a pas repris ces mauvais plis pendant les vacances). La jolie, gentille dame de la maison des ados que l'on voyait pour la 3éme fois hier a estimé qu'il n'y avait pas de besoin, que ça allait bien, qu'avec le dialogue et le cadre instauré il ne restait plus qu'à travailler la motivation (bon, on le sait bien, ma brave dame que le problème c'est la motivation!!!). Reste à trouver la recette de la motivation...
Trop bien!!! Les pièces commandées pour la Dyane sont arrivées! Arthur a guetté l'arrivée du livreur toute la journée et le colis est arrivé en fin d’après midi, c'est Gilles qui était rentré, qui l'a réceptionné. Du coup Simon est passé, il a approuvé le contenu des cartons. Je suppose que la Dyane sera bientôt grâce aux garçons (surtout Simon) en état de reprendre la route.
Trop bien!!! Mes petits élèves sont bien reposés et avaient plein de choses à raconter... Même les moins bavards:
"Qu'as tu fait pendant les vacances, Gustave?
-Vacances!"
Heu... Bien, bien...
Le bon alignement des planètes...
Oui, mais bien entendu y'a un mais. En rentrant à la maison, un peu fatiguée par ma première journée, avec un aller/retour à Vendôme pour le rendez vous à la maison des ados en milieu de journée, j'ai trouvé Gilles en tantinet inquiet (je vous ai déjà dit que Gilles, vrai papa poule, s'inquiétait souvent pour ses enfants?), le maître lui a dit que Suzanne n'était pas bien. Suzanne en effet est toute blanche, elle nous raconte qu'elle a vomi dans la poubelle de la classe, elle a une bosse, elle est tombée ce matin dans la cour (en marchant sur un ballon). Heu... J'appelle l'école de Suzanne pour plus de précisions. Ça ne répond pas. Alors j'y vais. Le maître n'a pas jugé opportun de nous appeler, elle est tombée en effet, mais elle n'était pas bien avant déjà... Il profite que je suis là pour me parler de la fermeture de la classe, de l'école plus ou moins programmée. Je rentre un peu rassurée. Mais cette nuit Suzanne a dormi dans notre chambre et nous nous sommes relayés pour vérifier qu'elle allait bien... Oui. Ce matin tout va bien. Cette "crise" serait une migraine que je ne serai pas étonnée... En attendant c'est moi qui me la cogne, la migraine...

dimanche 21 février 2016

Un tableau, une histoire...

C'est Lakevio, que j'ai découvert chez Tanette, qui propose un tableau sur lequel il nous faut raconter une histoire. Ce dimanche: "Hollyhock garden" de Julie Gilbert-Pollard.
 Et ce tableau tombe bien en ces jours de temps morose, de pluie fine et froide...

Mon amie jolie, je vous attends.
J'ai préparé pour vous quelques chants.
D'oiseaux pour l'aube et la soirée,
De cigales pour la chaleur de la journée.
J'ai engrangé pour vous des senteurs
Suaves et douces de fleurs,
Plus sourdes et craquantes du foin.
Je vous sais présente, pas bien loin...
J'ai collectionné pour vous les teintes
Les plus vives sans contrainte.
Le bleu vif du ciel immense,
Les roses de plus ou moins d'importance,
Le jaune de bien belle prestance,
Le rouge le plus intense... 
J'ai convoqué la chaleur,
Celle qui caresse en douceur
La peau pour effacer sa pâleur.
Les corps et les cœurs.
Vous me trouverez allongé
Lascif, reposant à l'ombre
Une sieste comme songée,
Dans l'attente, sans nombre...
Vous me trouverez, ma fée.
Et vous ramènerez l'été.

samedi 20 février 2016

Heu...

Soleil et nuages...
L'un sublimant les autres.
Une salle de cinéma, ...
pour un bon moment à trois!
Et en sortant, une chasse...
pour attraper l'image haut perchée du félin rosé.
A part ça moi ça va...
J'ai juste pas envie de retourner au boulot...
J'ai l'impression d'avoir un peu perdu mon temps. Mais j'ai apprécié.

jeudi 18 février 2016

Après la pluie...

...le froid.
Ensoleillé hier mercredi mais le soleil nous l'avons vu à travers la vitre de la banque où nous avions rendez vous pour renégocier notre emprunt, nos assurances...
Follement fun! Mais cela devrait nous faire faire quelques belles économies (chouette!). La banquière nous a demandé pourquoi on avait pas fait ça avant... Heu... C'est son métier ou le mien?
Pendant que j'y étais, dans le chiant jusqu'au cou (les papiers, les démarches, il faut bien que quelqu'un s'y colle... Et personne n'a levé le doigt), j'ai appelé pour la 6éme, 7éme ou 8éme (voire 10 éme) fois Amazon pour réclamer une facture que Victor a perdue.
Celle du portable qu'il a acheté avec ses sous d'anniversaire, complété de ses sous de son compte (ce qui restait) en avril dernier... Et pour la 6éme, 7éme ou 8éme (voire 10 éme) fois Amazon m'a affirmé qu'il allait faire ce qu'il faut pour que le fournisseur, Globalphone (je cite, comme ça vous saurez qu'il ne faut pas faire affaire avec eux) nous la fournisse sous les meilleurs délais...
Avant la fin de la garantie, en avril 2017? Peut être... Parce que là le biniou est tellement en panne qu'on a du en acheter un autre... Ouaip! Et puis il faut que je vous dise, chez Amazon, quand on monte un peu dans les tours, ils vous raccrochent au nez... Et ils ont bien un service contentieux, oui, oui, madame, mais on ne PEUT PAS, le joindre. Il N'A PAS de numéro de téléphone...
Par contre ce matin, la dame qui voulait me vendre des économies rendues OBLIGATOIRES (elle a insisté d'une voix sévère) par l'état sous forme de panneaux solaires bitruc (pas des horreurs de photovoltaïques, non, non, c'est caca les photovoltaïques) très chouettes qui RAPPORTAIENT (elle a insisté d'une voix sévère), l'avait notre numéro de téléphone!! Elle n'a cédé que quand j'ai posé le combiné et que je suis repartie m'occuper de mes affaires, pas économiques et nullement rentables mais utiles, et quotidiennes...
Oui, et à part ça il a neigé ce matin. Un peu...
Juste assez pour que je puisse faire des photos sympas.
Et à part ça... Je me repose, je fais la sieste, je lis, j'écris, je regarde la télé (je regarde la télé!) et c'est bien...

mercredi 17 février 2016

A l'atelier.

Sur Kaléïdoplumes:
Écriture automatique sur une musique de Ludovico Einaudy intitulé "Night"
Le but de cette consigne est de se laisser porter par la musique tout en écrivant.
Comment procéder ?
1/ Vous vous installez confortablement pour  écouter une ou plusieurs fois la musique de Ludovico Einaudi afin de bien vous en imprégner.
2/ Lorsque vous vous sentez prêt, bien au calme, vous vous installez  devant votre clavier ou une feuille de papier si vous écrivez plus vite à la main.
3/ Vous relancez la musique une dernière fois et vous laissez aller votre plume le temps (et rien que le temps) de la musique (celle-ci dure 5mn31s). Laissez votre inspiration aller où elle le souhaite, même si ce qui en sort est débridé. Lâchez prise. Seuls comptent la musique et les mots qui en découlent à travers votre plume.
4/ Lorsque le morceau s'arrête, si vous êtes encore en train d'écrire, allez au bout de votre pensée, même si le temps d'écriture va un peu au delà du morceau, de façon à ne pas vous sentir frustré.
5/ Dans un second temps, reprenez votre texte et corrigez vos fautes, enlevez les répétitions, reformulez éventuellement une phrase, sans enlever la particularité de votre texte.
Le but est de le transformer le moins possible.

 Ok! Il y a eu un premier jet, écrit le soir après le repas:
Voyage.
Quelques pas... Sous le ciel étoilé, je pense à ceux que j'ai quitté. Le temps s’allonge. Le temps de l'absence, le temps de la solitude... Du silence.
Je tourne, tourne. Le visage tourné vers le ciel, vers les étoiles. Ce voyage pour me retrouver et c'est à eux que je pense, autour d'eux que je tourne...
La paix... Le silence comme un cadeau. Ma vie pour eux me grignote... Je m'absente. Je m'use un peu aussi.
Je marche sur le sable, je marche en rêvant de voler.
Je vole, m'envole, au dessus... Au dessus de la vie, du quotidien, pour l'oublier...
Le bruit... Me dévore. Ma concentration file...
Je danse, moi si maladroite, je plonge.
Le noir velouté, l'oubli.
Je voudrais m'oublier un peu aussi. Flotter.
Je suis la feuille des yeux, je suis le vent.
Je suis le vent, l'espace d'un instant. Les gouttes ponctuent la balade.
Gouttes de rien, gouttes de tout. Partir pour mieux revenir... Changer le cap, réapprendre à rêver. Écrire. Lire d'autres lieux, d'autres vies.
Moui. 
C'était la première fois que je m'essayais à l'écriture automatique. Et je crois que les conditions n'étaient pas optimales! Là j'ai été parasitée par l'un qui faisait du skate, l'autre qui débarrassait la table en ronchonnant, l’émission de TV préférée de mon homme, la petite qui avait une histoire à raconter... Mais l'exercice était... intéressant! 
Alors j'ai refait un essai, au calme et j'ai pris une direction totalement différente:

Pendant qu'ils dorment.
Feuille blanche et pointillés...
Le tracé commence hésitant... Quelques courbes, des déliés... Point. Tiret. Point. Tiret.
Le rythme se fait, quelques virgules, des boucles en rangs serrés.
Voici pour souligner quelques arabesques, des nuages d'encre, des nuages de signes...
La spirale s'enroule, se déroule et la couleur se fait, se crée...
De nouveau des points.
A la ligne...
Comme un recommencement, des vagues serrées, de la pointe, comme des pas chassés...
Le dessin s'envole sur des ailes de craie...
Qui, toc, toc, toc, disparait.

lundi 15 février 2016

Sinon...

Il ne pleut plus et Gilles est... désespéré! Comment voir si ses rigoles fonctionnent?
Nous avons fêté l'anniversaire de Simon, en avance parce que mardi soir je serais au conseil municipal exceptionnel, il y sera question de fermeture de classe, de fermeture d'école...
J'avais un peu raté les nems, pas assez serrées elles se sont éventrées, mais franchement réussi la tarte au chocolat...
Et puis Groove, après avoir aboyé de concert avec Gontaz tout le dimanche et fini les nems crevés, c'est dit que tous comptes faits c'est pas mal quand il ne pleut pas...
Il a trouvé une place stratégique pour surveiller l'avancée des travaux de terrassement... Qui sont insatisfaisants...
Gilles se verrait bien tout cimenter, tout paver, Simon propose un béton lavé... Il parait qu'il y a déjà bien assez d'herbe comme ça dans le reste du jardin...
Je milite pour un "remodelage" de l'herbe pour éviter les creux qui forment des flaques et Gilles fait des essais de pavage de rigole...
Il faut maintenant qu'il pleuve pour voir ce que cela donne avec la rigole pavée, avec celle qui ne l'est pas. Et vérifier si la terre déplacée (bon sang c'est insupportable d'être aussi faible!!! Je déplace plus de gadoue à la main qu'à la pelle!!!) bouche suffisamment les creux pour que l'eau aille vers le drain...
Oui, oui... Mais d'après la météo pas de pluie prévue avant quelques jours (Youpi!!!) et peut être de la neige (?!) jeudi...

dimanche 14 février 2016

Puisque vous êtes tous en vacances...

Je vous sors une vieille photo de classe...
Seconde, première ou terminale? A3 en tout cas. Au lycée Bellevue au Mans il y a plus d'une trentaine d'année... Moui.
De ces 33 camarades je n'ai de nouvelles que de Viton... Beaucoup d'entre eux n'ont même plus de prénom pour moi... Il faut dire que j'avais d'autres centres d'intérêt, genre un amoureux, les bouquins, le tissage, les bouquins...
Tiens mais pourrez vous me retrouver (cliquez sur l'image pour l'agrandir)?

samedi 13 février 2016

Histoires d'eau. Et plus si affinité.

Il pleut... Il pleut... Il pleut... Il pleut... Il pleut... Il pleut...
Ça fait des jours que cela dure et depuis deux jours il pleut fort, très fort!!!
Groove fait son malheureux derrière la baie vitrée (que Gilles vient de laver. Il va être ravi!), le linge que j'ai mis à sécher dehors doit être rincé, rincé, rincé (ravie moi je suis que le sèche mourut si à propos)... Bon...
Et puis ce fût l'inondation!!! Pas seulement dehors malgré la rigole de drainage nouvellement creusée par Gilles (Vous connaissez l'histoire du patron qui appelle toutes les deux minutes son ouvrier qui creuse un trou? Le gars qui finit par en avoir marre de devoir sortir du trou pour répondre à des questions à la con s'énerve: "Mais patron, pourquoi vous m’interrompez toujours comme ça?" Le patron lui répond: "Parce que tu sors plus de terre du trou avec tes bottes qu'avec ta pelle...")...
L'eau s'est mise à couler... Des murs!!!
De dessous les murs. Comme un robinet ouvert. 
Oui. Comme un robinet ouvert.
Alors pendant que j'organisais l'écopage à grand renfort de wassingues (non, pas suffisant!) et d'aspirateur à eau (tous comptes faits c'est bruyant mais c'est utile ce bidule)...
...Gilles est ressorti avec ses chaussures de sécu, ses gants, sa binette toute neuve et sa pelle (celle qui n'a pas perdu son manche dans la bataille) et il a creusé plus fort, plus loin, plus... 
Il a creusé un charmant petit fleuve d'évacuation pour éviter que l'eau n'ai l'idée de s'infiltrer sous les murs (mais pourquoi les anciens ont-ils eu l'idée de planter la maison dans un "fossé"?).
Voilà, voilà... L'herbe devant la baie vitrée a l'air d'avoir été retournée par un sanglier mais à l'heure de manger l'eau avait cessé de couler. 
Pas la pluie... Et la rigole, c'est pas rigolo, n'a pas réglé le problème du sèche linge...
Alors nous avons pris la route. Parce que nous n'avons pas les moyens, et aucune envie de consommer juste pour le plaisir, nous avons fait 70 km pour aller larguer le vieux sèche linge naze en échange d'un beau, pas cher, garanti, sèche linge d'occas dans ce magasin l'électroménager rénové.
Bon... Nous avons aussi fait la route pour récupérer Victor qui squattait chez Marie depuis trois jours.
Il était, presque, prêt mais il avait une idée derrière la tête. 
Pour utiliser ses sous "durement" gagnés en donnant un coup de main à la remise en état d'un appartement avant l'état des lieux (avec ses frères et apparemment ils se sont bien amusés et se sont bâfrés de gâteau au caramel au beurre salé!) et en dessinant un crâne comme modèle de tatouage...
Gilles a ronchonné, un peu, a du manœuvrer pour se garer sur un parking privé tolérant, mais, en fait,... 
...n'était pas si mécontent que ça de marcher un peu dans les rues de "son" Mans.
Moi j'en ai profité pour re photographier la porte rouge. Je me suis dit que si j'habitais en ville je serais ravie que ma porte serve, comme celle là, de support à des street artistes... Ma porte, hein, pas plus... Enfin, je crois... A la Hirlière nous avons bien une magnifique surface/porte de grange mais pas de street artistes...
Bref, Victor a dépensé ses sous en achetant un planche pour remplacer celle qu'il a accroché sur le mur du salon de tatouage (la "Sorry MUM" vue plus haut)...
Gilles lui a généreusement offert les vis pendant que je furetais pour voler quelques couleurs (pour ça les magasins de skate sont plutôt pas mal...)...
Quelques couleurs aussi sur le chemin du retour et Gilles qui a refusé d'entrer chez Bulle de peur d'être trop tenté... Dommage.
Voilà, voilà... 
Nous sommes rentrés à la nuit, le sèche linge a trouvé sa place, la rigole draine toujours des litres et des litres de pluie et ce matin...
...il ne me reste plus qu'à avoir le courage d'aller, sous la pluie, récupérer mon linge pour l'essorer avant de le faire sécher dans le nouvel appareil...

vendredi 12 février 2016

A l'atelier.

Un enfant lit et relit son livre préféré et n'arrive pas à se  satisfaire de la fin qui ne lui convient absolument pas.
Il décide donc d'écrire à l'auteur du livre pour lui faire part de son mécontentement et lui suggérer une autre fin.
Vous avez 2 possibilités:
- Vous écrivez la lettre de l'enfant, elle sera donc écrite à la première personne.
- Vous êtes l'auteur du livre en question et vous répondez à l'enfant (toujours à la première personne donc!)
A propos du livre en question, vous pouvez inventer un ouvrage (auteur + histoire) ou vous pouvez vous inspirer d'un livre que vous avez lu (un livre pour enfant ou ado )
Dans les 2 cas précisez-le à la fin de votre texte en donnant titre et auteur, fictif ou non. 
Maman sous la dictée de Louisa                                                                                      
maison familiale
Quelque part en France

              à Jérôme Ruillier

             Jérôme,
     Je m’appelle Louisa et j'ai 4 ans et demi. J'ai un papa, une maman, deux frères, un grand et un petit, deux mamies, un papi, et un chat très mignon qui dort dans mon lit. Papa trouve que c'est pas bien. Que le chat dort dans mon lit.
Maman dit que c'est toi qui a écrit et illustré Ubu. Je connais le mot "illustré", je l'ai appris à l'école. La maîtresse nous a expliqué que les images des livres sont des illustrations. Et même que des fois c'est des dessins, de la peinture ou des photos. Elle sait beaucoup de choses ma maîtresse. Je l'aime ma maîtresse, elle est belle, quand je serais grande je serai une maîtresse aussi.
J'aime beaucoup Ubu. D'abord parce que je sais lire le titre. Si, si, je t'assure! Je sais lire "Louisa" et puis "maman" et puis "papa" et puis "Ubu". C'est facile Ubu, un U, un B et un  autre U. Ça dit Ubu.
Et puis tes illustrations elles sont trop bien! Pleines de couleurs. Des couleurs faciles, du rouge, du vert, du bleu... et le vilain, Ubu, il est noir. Il est noir et il mange le roi. Et après le roi il mange les rouges et les verts et les bleus et personne ne dit rien, Alors Ubu il mange tout le monde... Et il grossit, il grossit... Et à la fin il ne reste plus personne, même le gris qui ne disait rien il l'a mangé! Il est devenu tellement gros, Ubu, qu'il éclate!!!
C'est trop chouette quand il éclate! La maîtresse elle raconte trop bien, elle parle doucement, ou plus fort, vite ou pas vite et quand Ubu éclate elle crie "Paf". Et tout le monde rit. Même Texane qui ne rit jamais.
Alors le gris il raconte l'histoire d'Ubu aux autres pour ne pas oublier qu'un jour Ubu mangea le roi. Le roi et tous les autres. C'est bien je trouve que quelqu'un raconte l'histoire d'Ubu. J'adore qu'on me raconte des histoires mais je trouve que tu n'aurais pas du écrire "Tout le monde reprit sa place".
Je ne sais pas comment expliquer... Si on remets tout comme avant, tous bien rangés, les rouges avec les rouges, les bleus avec les bleus et aussi les verts, même si le gris raconte l'histoire, ça va recommencer!!! Un jour y'en a un qui voudra manger les autres. Et quand il mangera une couleur les autres ben... Ils resteront entre eux sans s'occuper parce qu'ils ne seront pas de cette couleur. Tu vois?
Alors il faut absoluement recommencer ton illustration et refaire ta fin. Il ne faut pas que tout le monde reprenne sa place!!! Il faut tout mélanger. Et il ne faut plus de roi!!! Même moi je sais ça! Les rois c'est pas bon! On ne peut pas donner son opinion. La maîtresse elle dit que c'est important de dire son opinion. Et moi je l'aime ma maîtresse, elle est belle.
Alors tu vas la refaire, hein, la fin de ton histoire?
Parce que je l'aime ton livre, je le "lis" souvent, j'aime lire...
Louisa

Je lis et relis chaque année à mon petits élèves Ubu de Jérôme Ruillier, auteur, illustrateur (http://www.ricochet-jeunes.org/livres/livre/8234-ubu). Ils adorent et j'adore qu'ils adorent mais la fin est trop courte... Enfin pour moi. Et pour Louisa

jeudi 11 février 2016

Les 10 du 10.

Ce mois ci "J'habite à Waterford" nous propose le rouge est mis...
Alors ce mercredi, quand quasi en fin de matinée je me suis souvenue qu'on était le 10, j'ai fait une petite chasse au rouge:
Le bureau enfin rangé (Suzanne hier: "Ça sert à quoi d'avoir un bureau? Y'a tellement de trucs dessus qu'on peut même pas y poser une feuille?" Ahummm!). 
Je ne suis pas certaine que cela dure plus de quelques jours. Dés qu'il y a une surface plane elle s'encombre... 
Je suis sure que l'on pourrait faire une étude sérieuse sur ce phénomène. Et en tirer une loi. Genre "toute surface plane de 20 cm carré au moins.... est destinée de manière inéluctable à se couvrir de dessins, coloriages, tickets de caisses, courrier lus à classer, factures récurrentes à payer, dossiers de passage, ordonnances, fiches techniques, enveloppes timbrées, ou non, sachets contenant des crochets, lampe frontale, câbles divers et variés, adaptés ou non, boites de CD de contes de princesses, sans ou avec le CD..."
Bref...
Le bureau rangé j'ai expédié le courrier et je me suis fait plaisir en ne postant pas que des chèques pour les demies pensions (mais qu'est ce qu'ils mangent!!! Enfin... J'espère parce que connaissant la propension de Clovis à sauter un repas si ces potes sont déjà passé à la cantine... Et connaissant l’appétit de colibri de Suzanne...).
Bon... Du rouge j'en ai pendu aussi, sur le fil, dans le jardin. 
Vent et soleil suppléants d'un sèche linge moribond...
Il faisait presque (avec un manteau, un foulard, des gants et des bottes) chaud...
Plus d'une plante s'illusionne, se croyant au printemps...
Et puis le rouge est sorti, même si vous ne le voyez pas, à propos du drainage indispensable de notre cour... J'avais une idée très différente de ce que Gilles voulait faire. Je l'ai cueilli à froid... Aïe! Mais il m'a écouté... J'espère que je ne me suis pas plantée... Heu... J'ai attendu qu'il soit descendu en pression pour aller lui donner un coup de main (symbolique, il avait presque terminé).
Voilà, voilà aussi du rouge dans le tas de linge, à trier, à plier, à ranger...
...et dans les toilettes (les traditionnels, avec une chasse d'eau) que nous envisageons de refaire pour de vrai! Pour remplacer le provisoire qui dure depuis au moins 5/6 ans! Nous avons même le carrelage, acheté naguère, quelque part dans la grange...