En sortant de l'école je n'ai pas pris le chemin de la maison, pas tout de suite...
J'ai pris la route pour la médiathèque où se préparait l’événement du moment: la nuit de la lecture, sur le thème de la peur.
Au milieu de l'effervescence qui régnait dans tous les coins, tous les bénévoles sur le pont, le chat Agora (à moins que ce fût une chatte?), se la coulait douce...
(Il/elle s'appelle Agora, du nom de la médiathèque (Agora Braye) parce que c'est un(e) chat(te) qui squatte les lieux (personne ne sait s'il/elle a des maîtres))
J'ai affiché les dessins des ULIS dans l'espace expo, au milieu d’œuvres diverses, j'ai papoté avec l'un des artistes, avec une ancienne maman d'élèves ("Depuis que tu es partie ce n'est plus pareil. Avant on se sentait à l'école comme à la maison") puis je suis rentrée.
Pour trouver le poêle en panne, encore (quand c'est pas la voiture c'est le lave linge, quand ce n'est pas le lave linge c'est le poêle, quand...). Le réservoir à pellets est plein et il indique "pas de pellets". Avec Gilles nous nous agaçons pour tenter de lui faire entendre raison (que c'est con un poêle!). Nous ne réussissons qu'à enfumer la maison. Je fais une recherche sur le grand internet (et dans mes souvenirs, c'est déjà arrivé... (Que c'est con un poêle!)) et... J'arrive à rendre raison au poêle en lui titillant la sonde (un bidule qui dépasse derrière (il faut que je note, pour le jour où ce con de poêle perdra de nouveau tout sens commun (se grippe de la sonde) (cela arrivera de nouveau, c'est certain) (Gilles est furieux: nous nous sommes fait avoir, encore. Le plombier abruti, le mécano escroc (celui qui s'est occupé de la Dacia), le chauffagiste incompétent (pour le moins))).
Le poêle se remet à chauffer (il a du boulot, plus de 12 heures de chauffe à rattraper!), je me mets en pyjama et nous partons.
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