lundi 31 janvier 2022

13éme et 14éme, à la suite.

A la suite mais pas avec le même effet!
Cela faisait des jours que je me trainais avec:
 


Babélio en dit:
Son surnom, Stress, c'est Nordine qui le lui a donné. C'était les années 90, dans le quartier du Panier, à Marseille, au-dessus du Vieux Port. Il y avait aussi Ichem, Kassim, Djamel et Ange. Tous venus d'ailleurs, sauf lui : sur la photo de classe, Stress tranchait avec sa peau rose. Aujourd'hui les bobos rénovent les taudis du centre-ville et les pauvres ont été expulsés vers les barres d'immeubles avec ascenseur en panne. Les potes d'hier sont devenus chauffeur de bus, agent de sécurité, dealer — ou pire. Un peu artiste, moitié loser, Stress rêve, lui, de tourner un film sur leur vie d'avant, quand ils enchaînaient les boîtes de nuit afros, les virées à la plage, les bagarres et les délires aux accents mêlés. Alors Stress écrit "Cinq dans tes yeux" pour conjurer le sort. La langue est inventive, fulgurante. Un roman drôle et insolent comme la vie. Hadrien Bels est marseillais. "Cinq dans tes yeux" est son premier roman.

Moi:
Stress ne m'a pas parlé. Ses fringues de marques, son goût pour le vol et les coups non plus.
Et sa vision de Marseille est terrible.
Il l'aime, mais il l'a décrit... Moche.
Dommage, je suis passée à coté, j'ai insisté, j'ai dépassé la moitié du roman et...

J'ai laissé tomber pour:


Babélio en dit:
Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière.
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour.
Un petit chef-d’œuvre gastronomique et littéraire (Marjorie Alessandrini, Le Nouvel Observateur).
Roman traduit du japonais par Myrian Dartoi-Ako

Moi:
J'ai adoré!
C'est doux amer.
Et cela donne faim!

dimanche 30 janvier 2022

5/52/2022. Grand angle.

Projet photo avec Virginie.
Et ce dimanche Virginie nous propose de plancher sur le grand angle.
Le grand angle... en photo je... il doit y avoir un réglage.
Mais ces derniers temps j'emmène moins souvent mon appareil.
Et si d'aventure un cliché me fait de l'œil c'est avec mon téléphone portable que je l'attrape. 
Et en ces jours d'hiver, où l'on a l'impression de vivre sous un drap mouillé et froid, les photos sont rares.


J'ai quand même celle ci qui peut répondre à la consigne: crépuscule, sur le chemin de retour du boulot.
Pas complètement satisfaisant mais... La lumière était si belle.

J'en reviens au grand angle. 
J'y ai pensé ces derniers jours, quand je conduis, quand je cuisine, quand le sommeil ne reviens pas et me refuse une grasse matinée ce matin.
En photo c'est le calme plat. 
Mais la photo n'est qu'un symptôme.
Un symptôme d'un changement radical dans mon état d'esprit, dans ma réalité.
Depuis la rentrée c'est clair. C'était latent depuis l'infarctus de Gilles:
Je me suis repliée.
Repliée sur mes priorités.
Repliée sur les miens et la maison.
Pour le boulot aucun regret. 
J'ai quitté la direction avant être ébouillantée, les enfants et Gilles me mettant le nez dans ce que je savais: l'eau montait en température. Je ne suis pas une grenouille!
Pour le reste...
Le repli n'est pas toujours de mon fait. 
Les "mesures sanitaires" nous ligotent. Nous... J'ai... L'impression de n'être qu'un pion manipulé.
Et j'en ai raz le bol. 
Je rêve de repas avec avec des amis.
Je rêve d'espace et d'air.
Mais ces "mesures" (tout mesurer, dans la vie de tous les jours? Toujours?) mettent le doigt sur une réalité: nous ne sommes pas grand chose. Nous ne pouvons pas grand chose...
L'argent manque en permanence. Notre vie est régie par les règles en permanence.
Tous les efforts, grèves, protestations, de se faire entendre, sont vains.
Mon moi militant est-il mort?

Il me faut retrouver du jus.
Redonner un cours dynamique à ma vie.
Reprendre le chemin de quelques projets.
Plus ou moins ambitieux.

Du plus petit angle au plus grand.

Réparer la porte de la salle de bain.
Faire des photos, écrire. Marcher.
Faire des plans (pour quand nous aurons des sous) de la salle de bains, du bureau.
Vendre la Dacia (casse auto ou ferrailleur?). Faire une fête à cette occasion: elle mérite bien cela après 14 ans et 350 000 km.
Faire des photos, écrire. Marcher.
Inviter des amis, aller voir des amis, plusieurs fois par mois.
Programmer une fête.
Planifier un voyage.
Trainer dans un lieu culturel, visiter un monument, un jardin... 
Avoir quelque chose à raconter qui ne soit pas en rapport avec levirusdontonneprononcepaslenom.
Faire des photos, écrire. Marcher.

mardi 25 janvier 2022

"Qu'est que tu dis Doudou dis donc?"

(Pour le titre ça m'est venu tout seul et j'avais envie... Alors...)
"Qu'est que tu dis Doudou dis donc?"
 


Je dis "Merci Arthur!"

Qui m'a donné l'écran qui ne lui sert plus (mais qui est 1000 fois plus performant (et beau!) que le vieux truc que j'avais avant).

Et parce que je ne me refais pas (pas complètement) "Qu'est que tu dis Doudou dis donc?" de cette histoire fort édifiante:

Une école de la ville du secteur a été réhabilitée. Pour pouvoir faire les travaux les classes ont été transférées dans une autre école pour quelques mois. 
D'où un premier déménagement. Auxquels les enseignants ont été mis à contribution pendant les vacances (et devant l'ampleur de la tache ils ont mis à contribution conjoints et enfants). 
Aucune heure supplémentaire ne leur a été accordé pour cela. Bénévolat total. 
Alors ils ont dit: "Stop! On ne nous y reprendra pas deux fois. Pour le retour trouvez une autre solution"
Voici le temps du retour dans les locaux rénovés. Et notre hiérarchie a trouvé une solution:
Elle convoque les RASED.
Les RASED? Pour les non initiés on pourrait imaginer  que cela signifie Rares Agents Spécialisés En Déménagement. N'est pas?
Que nenni!!! RASED: Réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté. Soit des enseignants spécialisés (qui ont demandé et attendu qu'on leur accorde, puis qui ont reçu une formation spécialisée, passé le diplôme qui va bien (CAPSAI, CAPA-SH ou CAPPEI). Ils sont psychologues scolaires, maître E ou G et ils interviennent dans les écoles pour mettre en place des dispositifs qui permettent aux élèves ayant des difficultés transitoire de se remettre en selle. C'est très efficace et nous nous battons depuis des année pour garder ces enseignants menacés (Oh, les vilains maîtres qui ne sont pas devant une classe! Qui n'ont face à eux que quelques élèves triés sur le volet!).
Voilà...
Le peu de cas accordé, de respect signifié, aux compétences et à la fonction des collègues.
Voilà comment on reconnait la valeur de leur fonction, de leur travail, de leur investissement.

Du coup...

"Qu'est que tu dis Doudou dis donc?"

J'ai envoyé mon préavis de grève pour jeudi. Sans intention de la faire seule puisqu'aucun collègue n'est partant (trop de grève tue l'envie de faire grève apparemment) mais, en fait je me tâte...

lundi 24 janvier 2022

La tête...

...en l'air, ailleurs, dans les nuages.


Mais le cerveau bien en éveil.
La pleine lune? Plus vraiment...
Le mantra "dors! Tu travailles demain!" ne fonctionne pas.


Ces derniers temps j'arrive dans une pièce en ayant oublié ce que venais y faire.
Je m'impatiente que l'eau pour les pâtes ne boue pas, je fais plusieurs aller retour entre le salon et la cuisine avant de me rendre compte que je n'ai pas allumé le gaz...
Je m'inquiète de l'organisation de mercredi mais perds le fils de celle de ce week-end. Samedi j'oublie dans le four les feuilletés apéro que j'ai mis un temps infini à préparer (je suis heureusement arrivée avant que cela ne crame). Suzanne a dû me réveiller dimanche, à 8h30 (8h30!!! C'est possible, en fait, de me rendormir!!!)) pour que je l'emmène à sa compétition d'athlé.


Bon...
Mais j'ai aussi une tête... A provoquer les confidences (Gilles dit que c'est parce que je souris, que je réponds aux "bonjour" (en fait, souvent, c'est moi qui dis "bonjour". et, oui, je souris).
Comme dans la salle d'attente, aux urgences, où j'ai eu droit au récit des 18 opérations du monsieur à qui on a implanté un orteil à la place du doigt perdu.
Comme dans la fille devant la pharmacie où les gens attendaient pour se faire vacciner, contraints par une prochaine consultation, mais qui avaient la trouille. Là aussi ils se sont adressés à moi comme si je pouvais les rassurer (?).


Voilà... J'oublie mais je m'encombre le cerveau des histoires d'inconnus...
Ce dit, c'est rassurant (ou pas): je ne suis pas la seule à tout oublier.
Victor s'apprête à quitter la maison et je lui demande d'éteindre les lampes (je passe mon temps à éteindre). Il me répond: "Oui, bien sûr!"
Et j'entends sa voiture démarrer et quitter la cour alors que les 5 (5!!!) ampoules de la cuisine, les 4 (4!!!) de l'escalier, celle de l'entrée et celle de dehors brillent de tous leurs feux!

(c'est curieux, en libellant l'article je chercher "fatigue" et... Ben mince alors, je n'ai jamais référencé d'article sous ce terme! Incroyable!!!)

dimanche 23 janvier 2022

4/52/2022. "N’oublie jamais...

 ... que le meilleur moyen de combattre le mal de mer, c’est de s’assoir sous un chêne". 

Gilles Legardinier


Il est là, sur le bord du chemin. La sente le contourne, enserre, c'est formée avec lui comme repère.

Il est là, égal à lui même depuis mon enfance.

Il l'était pour l'enfance de ceux qui sont déjà partis.

Il le sera pour Bastien. Et, pourquoi pas, pour ceux qui viendrons après lui.

Il fait fi de l'agitation du monde. Des vagues et des tempêtes qui nous agitent.

C'est un ami enraciné comme une ancre au bord de la vie.


Ceci dit je m'en vais vous raconter une bien triste histoire vraie.

Il y a vingt cinq ans nous étions les seuls jeunes du hameau (maintenant nous ne sommes largement plus les plus jeunes (mais c'est une autre histoire, bien plus positive, d'ailleurs)). Nos voisins étaient des agriculteurs à la retraite. Micheline, qui habitait derrière chez nous avec son mari, l'avait prise un an avant et cela l'avait achevée. Elle n'avait plus ses chèvres à choyer, elle n'avait plus la visite de ceux qui venaient lui acheter du fromage, elle avait dépéri... 

Elle n'était pas enterrée depuis plus de trois mois que son époux a fait abattre le chêne centenaire sous lequel les chèvres et sa femme se mettaient à l'abri du soleil ou de la pluie. 

Je me souviens encore de l'impression de catastrophe ressentie quand nous avions vu l'arbre à terre.

Il faisait de l'ombre au champ. Il rapportait plus mort que vivant...

Vivant le mari ne l'est pas resté longtemps. Je dirai qu'il ne l'a pas emporté au paradis. L'argent gagné ne l'a pas suivi dans la tombe dans laquelle il s'est précipité quelques mois après...

Il ne reste plus dans le paysage aucune trace du géant. Sauf celle de son souvenir et de celui de sa protectrice Micheline.

vendredi 21 janvier 2022

Quand Nuggets, Bernie et Leïla s'y mettent...

...y'a plus qu'à...
Se lever.
Nuggets a pris du coffre (alors qu'il est tout riquiqui) et dès qu'il estime que la nuit est terminée il le fait savoir (et bientôt il ne sera plus le seul a se dresser fièrement toutes plumes dehors: l'une des noires pourrait bien être un coq, aussi...).
Leïla et Bernie (mais qui les a sortis?!!), de leur coté, aboient contre l'intrus (il y a ces derniers jours un chien errant qui rode).
Il n'est pas encore 6 heures.


Je descends, je ne suis pourtant aussi impatiente qu'avant hier, mercredi (jour de garde de Bastien).

J'essaie de rentrer les chiens qui ne veulent rien savoir (l'intrus doit être dans le quartier). 
Victor, qui les avaient sortis s'en charge. Il est debout à cette heure indue parce qu'il va aller à la salle de sport (hein?!). Il est en "prise de masse" (musculaire) et il n'aura pas le temps plus tard puisqu'il démarre un chantier chez Colette.
Ok... Je déjeune tout en relevant mes messages. Auquel je réponds (mince! Il est un peu tôt, j'espère ne les avoir pas réveillés). Je transfère des conseils à celui qui m'a dit que j'étais vraiment pleine de sollicitude, que quand je discutais avec lui (il veut demander une rupture conventionnelle, encore un bon enseignant trop malmené, qui fuit) je l'écoutais vraiment et que... Il m'aurait presque fait rougir!
Je vérifie que Suzanne prend bien son attestation ("cas contact à risque") sur l'honneur (le même genre que l'auto attestation de sortie (souvenez-vous!)) et je l'emmène au car.
Je prépare les gamelles avec les chiens, qui veulent ressortir, dans les pattes.
Arthur descend, boit son café, attrape son sac repas et disparait.
J'éteins les lampes...
Je n'ai pas à emmener Clovis à son stage, Victor s'en charge (c'est à coté de chez Colette (en fait je suis vachement douée pour l'organisation!!!)), j'ai vidé la machine, j'ai relancé le feu... J'ai pris une photo de l'aube dorée.
C'est parti!
(Ce soir c'est le week-end!)

lundi 17 janvier 2022

Deux par mois! Avec le 12 éme dedans.

Il m'avait bien entendu parler tôle, échangée contre un paquet de gâteau (je crois que ces gens me l'auraient donnée comme ça, tellement ils étaient contents de s'en débarrasser), il avait vaguement compris que c'était pour aller dans les toilettes sèches. Il avait, de très loin, entendu les discussions que j'avais avec Victor (qui aurait plutôt mis des planches de palettes) sur la manière de protéger le mur derrière la lunette (ça cogne, ça laisse des traces moches). Les gosses avaient émis des objections... Clovis avait levé les yeux au ciel. Mais Gilles n'avait pas envisagé cela:


Malgré leurs objections les gars m'ont aidé. Clovis de son fauteuil en suggérant une installation. Arthur en la coupant droit et en m'aidant à la pose in situ. Victor en perçant et vissant la tôle sur une planche (de récup, elle aussi).
Suzanne s'est contentée, au bout du compte (elle avait beaucoup râlé de ne pouvoir y aller tant que l'escabeau et le pot de peinture (et le fait que j'avais fait retirer la porte) l'obligeait à traverser toute la maison pour aller faire pipi), de dire:
"Ca fait bizarre!"


Bref! J'ai terminé la peinture et la déco des seconds toilettes, les sèches, en moins d'un mois!
(Et je suis tout à fait satisfaite du résultat! D'ailleurs... Dites moi, vos toilettes, comment sont-ils?)
Bonne moyenne, non?
La même, deux par mois, que celle avec laquelle je fais diminuer la pile des 30 livres. 


Celui que je viens de terminer (le 12éme) est annoté!
Merci Aurélie. Moi aussi j'ai passé une belle année avec toi!
Prends soin de toi aussi.


Donc...
Babélio en dit: 
Résumé :
Un voyage low-cost... dans une armoire Ikea! Une aventure humaine incroyable aux quatre coins de l'Europe et dans la Libye post-Kadhafiste. Une histoire d'amour plus pétillante que le Coca-Cola, un éclat de rire à chaque page mais aussi le reflet d'une terrible réalité, le combat que mènent chaque jour les clandestins, ultimes aventuriers de notre siècle, sur le chemin des pays libres.
Il était une fois Ajatashatru Lavash Patel (à prononcer, selon les aptitudes linguales, "j'arrache ta charrue" ou "achète un chat roux"), un hindou de gris vêtu, aux oreilles forées d'anneaux et considérablement moustachu.
Profession: fakir assez escroc, grand gobeur de clous en sucre et lampeur de lames postiches. Ledit hindou débarque un jour à Roissy, direction La Mecque du kit, le Lourdes du mode d'emploi : Ikea, et ce aux fins d'y renouveler sa planche de salut et son gagne-pain en dur: un lit à clous.
Et moi que c'est un livre qui fait passer un bon moment.
L'histoire est extravagante mais souriante. Tout en abordant, avec l'air de ne pas y toucher, des sujets graves et douloureux. 
Si quelqu'un est intéressé je vous le prête/donne. 

dimanche 16 janvier 2022

3/52/2022: Covid or not covid ?

Projet photo avec Virginie.
Et la question me trottait dans la tête ce matin (tout en essayant de me rendormir (envie de pipi et cerveau branché sur une noria totalement inutile)) (j'ai renoncé. Nuggets s'égosillait pour saluer le soleil matin): que dire pour répondre à cette question?
J'ai déjà raconté le cluster familial que nous a laissé la père Noël (y craint le gus!).
J'ai déjà évoqué la difficulté de travailler avec des élèves à éclipse (cas contacts par roulement) (et qui ne peuvent plus être dans l'ULIS tous ensemble (Faut pas brasser.)).
Je me demandais si je pouvais me permettre de parler de cette maman que je connais qui met sa fille à l'école alors qu'elle est positive (elle, pas sa fille). Et la remet dès le lendemain, quand l'école l'appelle parce qu'elle (la petite) a de la fièvre.
Il y a aussi, c'est certain, ces attestations sur l'honneur, totalement bidon (et soyez bien sûr que je comprends les parents qui doivent tester, encore, et encore, leurs enfants).
Est-ce nécessaire d'évoquer les écoles ouvertes mais vidées de leurs élèves?
Certains collègues (dont je suis) préfèreraient que l'on arrête cette hypocrisie, que l'on admette que rien ne peut arrêter la contamination, qu'il vaut mieux la laisser courir (en protégeant réellement les plus fragiles) en libérant les gosses de leurs masques...
Bref, je n'avais pas tranché (et de toute façon c'est les doigts sur le clavier que me viennent les mots qui ordonnent les idées qui tournent en vrac ou glissent sous la surface) quand en passant devant mon ordi pour aller déjeuner j'ai vu le petit mot laissé par Suzanne cette nuit.


(A quelle heure a-t-elle eu l'info?) (par quel biais?) (faudra t-il que je fasse, comme je l'ai fait un temps pour Clovis, il y a quelques années, mettre mon réveil à minuit pour aller vérifier qu'il/elle a bien éteint la lumière? (bon, c'est la nuit de samedi à dimanche..))


Ok. Elle est cas contact. Mais elle a eu le covid depuis moins de deux mois.
Alors... Protocole (le 50éme a été amandé, deux fois (ils avaient fait une énorme coquille confondant négatif et positif))!
Ouf!
"les personnes ayant été malades moins de deux mois avant d’être en contact avec une personne testée positive ne sont pas considérées comme cas contacts". 

vendredi 14 janvier 2022

Unanimité contre lui.

Grosse mobilisation. 


Belle manifestation.


Et nous n'étions pas seuls!


Et comme nous étions en ville, comme nous étions ensemble,... Resto...


Et...

Tout cela pour:
Une réunion de 4 heures au ministère (ce qui en soit est une avancée) pour accoucher d'une souris (que des miettes déjà annoncées) (Et Blanquer est toujours là (et il se défausse sur le ministère de la santé! (Toujours aussi classe...)). On est pas sortis des ronces.
 

jeudi 13 janvier 2022

Rat petit peta petit pas petit bus, si t'es fatigué t'as qu'à prendre l'autobus.

En vracs quelques menues nouvelles qui font le quotidien:

Des rats (ou rongeurs quelconques) se sont installés derrière le placo du cellier. Ils ont volé les carottes que Victor avait semé au potager et que Gilles avait récoltées. Piouf! Disparues! Ne restait plus que la terre... Les chiens, qui dorment juste à coté avaient bien donné de la voix en plein milieu de la nuit. Mais comme c'était la nuit ils s'étaient fait engueuler. Nous avons dû prendre des mesures drastiques et pas sympas pour sauver nos réserves. 

"Ayez des enfants!" qu'ils disaient dans le manuel, ceux ci ne vous rateront pas!

Gilles en a fait les frais ces jours ci (en fait, clairement, quand les gosses deviennent grands les charrieurs deviennent charriés). Il ronchonnait à table parce que je lui avait piqué son pantalon de travail (déjà taché de peinture pour refaire le blanc des toilettes (je suis sur une série "gagnante", après les toilettes tradi, j'ai attaqué des toilettes sèches)). Et, vlan! Il s'est entendu dire, qu'au moins moi je pouvais le fermer, le pantalon... (tout le monde, y compris lui, a bien rit devant son air marri)

Tout cela est bel et bien!

Tout comme le transat, pour Bastien, échangé contre un pack de lait. Cette tôle rouillée (destinée (cela ne fait pas l'unanimité) à servir de "mur d'accent" dans les toilettes sèches) "acquise" contre un paquet de gâteaux. J'adore ce genre de pratique parallèle!

Tout comme j'adore mon amie Emilie qui, au pied levé, accepte de prendre Clovis en stage (la ritournelle des stages, tourne, tourne!!!).

Bref! Rat petit peta petit pas petit bus... non pas en bus, en covoit, avec des collègues tout aussi remontés (et pour une fois très, très nombreux!) je vais de ce pas manifester contre Blanquer (salaires, moyens et... Respect).

mardi 11 janvier 2022

50 éme.

Et 1,2,3,4, cela a commencé le pied léger, il y a deux ans.
Pendant de longs mois la pensée magique éloignait le virusdontonneprononcepaslenom des salles de classes. 
Il y a bien eu ce confinement, super anticipé, saboté par des hackers russes (y a t-il réellement des gens pour le croire?) (Mister B a un don pour le théâtral), mais totalement à l'insu de son plein gré.
Et une réouverture des écoles (qui ont travaillé, en réalité...) à la "one again bistoutfly", le grand démerdentiel national et les premiers protocoles arrivés quelques heures avant l'ouverture des portes (sur ce point le ministère est resté constant).
Gamins dans les cases, invention de règles... Comment dire? 
Distanciation sociale/25 gosses + 1 ou 2 adultes dans 35 m²
Equipement personnels de protection: 25 masques, en tissu quineserventàrien et deux boites de 5 autos tests en 2 ans (et pas, comme je l'ai entendu à la radio 250 masques et des autos tests suffisant pour s'autotester deux fois pas semaine).
Et, il faut ce qu'il faut, ne jamais (JAMAIS) fournir les documents qui vont bien pour gérer le bouzin aux directeurs/directrices le jour de la mise en place. Attendre, sagement, qu'ils les créaient, qu'ils les partagent sur les groupes de collègues, pour leur piquer et les imposer.
Tout cela en communiquant (c'est important la communication) toujours (TOUJOURS) en première intention en direction des parents (qui doivent pouvoir continuer à aller travailler), par voie de presse (BFM devenue canal officiel, quand ce n'est pas un journal en ligne, payant).


Depuis la reprise 2022 (moins d'une semaine et demie) 3 "protocoles", usines à gaz, se sont succédés.
Et hier soir...
Tada! Castex a annoncé, aux parents, qu'il allégeait les contraintes de tests (imposés sans prendre en compte la capacité des acteurs de terrain à les mettre en œuvre).
Ce qui fait que (ce n'est pas encore officiel, il faut que cela transite dans les tuyaux de l'administration) que nous voici avec le 50 éme protocole!!!
Ca se fête?
Ou ça se grève?
Pour moi ce sera grève (et pourtant je m'étais jurée de ne plus faire grève que pour exiger une revalorisation des salaires)! 

dimanche 9 janvier 2022

2/52/2022: Fêtes de fin d'année.

Projet photo avec Virginie.
Qui nous demande de raconter nos fêtes de fin d'année.


Qui ont été...
Episode 1, le 24 décembre.
Cela faisait plusieurs semaines que Colette s'inquiétait de l'organisation, du menu, et cela c'est bien passé pour les 16 personnes présentes.
Episode 2, le 25 décembre.
Le temps que tous arrivent, que les cadeaux soient déballés, nous avons commencé à manger à 15 heures. Et j'ai oublié des marrons...
Mais tout c'est déroulé gentiment, sans que le virusdontonneprononcepaslenom ne soit particulièrement évoqué. Pas le sujet de conversation mais franchement présent.
Puisque 3 jours après nous étions tous (au final) malades.
La valse des tests (avec queue dans la rue), des sms de l'ARS, a accompagné les frissons, les courbatures, les maux de gorge ou de ventre, les douleurs articulaires et les insomnies (tous, ou les uns ou les autres).
Episode 3, le réveillon du nouvel an.
Le 31 nous étions tous plus au moins au lit, en train de dormir, ou d'essayer, à partir de 22h... La compagnie habituelle n'est pas venue, nous sommes restés confinés.
Episode 4:
De fête de fin d'année nous sommes passés à la fête de début!
Colette, Simon, Cynthia et Bastien nous ont rejoint pour une soirée apéro / repas bon / desserts tout a fait réconfortante.
2022, c'est parti!

vendredi 7 janvier 2022

Hu! Cocotte!

9 SMS depuis le 30 de l'ARS qui me disent qu'ils vont m'appeler.  Et un seul coup de fil (pour Suzanne, la moins touchée, avec Gilles, d'entre nous).
Victor qui a, momentanément, perdu le goût (quelle misère quand on aime manger!).
 

Des jours isolés ensemble (ça fait bizarre dit comme ça, hein?). Simon, Cynthia et Bastien isolés de leur coté. Jusqu'à ce qu'on en puisse plus, mercredi soir!


Et des jours de pluie... De pluie... Sans "vraies" sorties.


Alors, une fois la forme relativement revenue..., je me suis attaquée, par étapes, aux finissions d'un chantier de longue (très, très longue) haleine: les toilettes.


Peinture, en blanc, des murs et du plafond (pas aisé dans un si petit espace!)(et que dire de l'escabeau qui couine, grince, en permanence!!!), en orange (si! j'y tiens!) de la porte coté extérieur.
Voilà! C'est fait!
Je suis tellement fière de moi (mais si, c'est une grande victoire!) que j'ai attaqué le masquage dans les toilettes sèches qui en ont bien besoin (et j'envisage d'habiller le mur du fond de... A voir...).
En espérant que cela ne me prenne pas plusieurs années!


Parce que je ne vais pas pouvoir m'en occuper aujourd'hui.
Aujourd'hui je retourne au travail.
Epuisée.
Epuisée parce que ce fichu virus se manifeste de façon différentes pour chacun.


Outre la toux (un peu), le mal de gorge (beaucoup pour Simon et Suzanne), les maux de tête itinérants et à éclipse (tous), les maux de ventre (Cynthia)...
Il y a, pour moi, l'insomnie.
Cette impossibilité incroyable (pour moi) de m'endormir, de me rendormir...


Bon, Emma, optimiste, pense qu'en reprenant une activité normale tout rentrera dans l'ordre.
Normale?
Mes ULIS ne doivent pas être "brassés". Alors je les aurai dans le dispositif à tour de rôle (Youpi!). S'ils ne sont pas cas contact... Ou positifs... Le nouveaunouveaunouveau protocole encoreplusmieuxallégé est une véritable usine à gaz.
Ok. Au boulot!

mardi 4 janvier 2022

Voilà.

Comme ça c'est fait.
Clovis était le denier et il n'y a pas échappé.
 


Maintenant, une fois l'isolement effectué, nous allons pouvoir passer à autre chose.

D'ailleurs je me félicite mille fois de n'être plus directrice d'école. Le seul endroit qui n'applique pas les consignes générales (de l'agence de santé) mais un "protocole" à la con, ingérable au quotidien et qui se moque bien de la réalité.

(La réalité c'est, par exemple chez nous, un individu négatif le mardi (et donc qui est sensé retourner à l'école dans le protocole Blanquer) qui est positif + + + le lundi qui suit (testé le lundi parce qu'il n'y avait pas de place avant, mais malade dès le samedi)).

Passer à autre chose, donc, parler d'autre chose, donc, avoir des projets, se projeter dans les mois à venir.

Pour nous la prochaine "échéance" c'est de fêter, bientôt, la nouvelle année en famille (peu importe la date, en fait, non?).

Et vous? Projets pour 2022?