mercredi 30 mars 2016

Bernie

Suite de la suite de la suite de ... Tout est .
Bernie


Soupir... Cette période de vêlage est si éprouvante... Si peu de sommeil. Et cette façon de faire de l'élevage est si exigeante... Les bêtes sont bien traitées et la production de qualité. C'est un vrai plaisir de voir la satisfaction des clients mais la vente directe prend tant de temps...
Bob a dit qu'il venait aujourd'hui pour me faire des propositions. Une paire de bras supplémentaire? Il faudra qu'il soit motivé! Faire vivre deux personnes sur ces terres c'est possible mais pas gagné.
Soupir... Si peu de sommeil mais il passe souvent en ce moment. Le véto.
Soupir. Le véto. Franck.
Avec Bob à mes cotés peut être aurais je la force?
D'être moi? Complètement?
Le chien alerte. Voilà Bob.
Il a toujours cette vieille caisse pourrie. C'est bon signe je trouve. Il ne dépense pas pour la frime...
Mince alors!!! Il n'est pas seul! Je l'avait à peine vue, elle est minuscule à ses cotés. Elle semble intimidée.
Bob est heureux, je le vois dans son attitude. Droit, fier... Sourire. Un vrai mec!
C'est qu'il n'a jamais rêvé du véto, lui...
C'est marrant comment il la traite... Il la regarde avec des yeux de merlan frit. La tient délicatement par le coude. On dirait qu'il n'ose pas la toucher! Qu'est ce que c'est que ce...
Oh, oui, je suis intéressé!!!
Par le retour de Bob. Par son projet de potager en permaculture. Permaculture? Le "parisien", il sait ce que c'est?
Il a lu, beaucoup. Il a fait deux MOOC aussi. Gni? MOOC?
Y's'MOOC? Un sur la permaculture, en sur la gestion du paysage... Je glousse bêtement, soulagé. Je ne serais plus seul sur la terre de nos parents.
Tiens, elle parle. Doucement. Elle lui dit qu'elle aimerai... S'il n'y voit pas d'inconvénient, participer. La ferme est très belle et a "du potentiel". Avant d'être... Ce qu'elle est actuellement, elle a fait des études. Un peu, dans hostellerie. Elle se verrait bien tenir une chambre d'hôtes. Elle lève vers lui des yeux pleins d'espoir. Oula!!! Il fond...
A quoi ils jouent ces deux là?
Le chien balance la queue... Assis aux pieds de Sandy qui sourit. Bob rayonne depuis qu'il l'a emmenée faire le tour de la ferme. Elle les joues toutes roses et Franck a accepté une bière après avoir sorti le veau de la "Maïté". Il est assis à coté de moi. Il n'a pas retiré sa jambe quand je me suis assis à sa droite. Il m'a dit très gentillement que j'avais un drôle d'air. Je lui ai répondu que j'étais fatigué, fatigué mais heureux.
Et c'est vrai.
Belle journée...

lundi 28 mars 2016

Pâques.

Curieuses fêtes de Pâques... Avec un dimanche "normal", sans chasse aux œufs puisque Victor n'était pas là. Et puis une visite chez mamie Simone sans le repas pantagruélique, sans goûter goûteux parce que mamie est fatiguée... Elle est très entourée. Elle était contente de nous voir tous les trois en plus des nombreux autres Allet qui ont rempli la maison et l'après midi.
Puis nous sommes allés récupérer Victor.
Chez Marie. Qui avait encore du travail sur le métier... Sur le bras...
Suzanne était drôlement contente de retrouver son frère chéri!!! Cela faisait plus de deux semaines qu'il n'était pas rentré!!!
Bon... La chasse aux œufs à quand même eu lieu!! Bien sur!
Ce lundi avec Simon et Cynthia qui sont venus manger un chili avec nous...
...(très Pâques, n'est ce pas?).
Il a fallu passer entre les gouttes...
Mais...
...la récolte a été bonne!
N'est ce pas Suzanne?
Ok! Là dessus petite sieste... Et quelques larmes, comme à chaque fois que je le regarde, devant "Forrest Gump"...
...puis Gilles a chaussé ses bottes (sexy, les bottes), enfilé son... heu... bidule bleu pour faire faire un tour au chien.
J'ai enfilé ma veste et me suis enroulée dans mon écharpe pour les accompagner.

Enfin... Courir derrière eux! A chaque arrêt photo je me faisais distancer...
Et décoiffer par le vent, aussi...
Mais cela nous a fait beaucoup de bien.
Surtout que c'est la fin... La fin du week-end.

Le petit ami.


Je vous propose la suite de la suite de la suite de l'histoire commencée le 14 mars (que vous pouvez trouver en entier là):
J'ai compris que j'avais fait une connerie quand j'ai ouvert les yeux et que j'ai vu la rue à l'envers. Le dessous des tables, la façade rouge du café avec son enseigne sens dessus dessous... Le trottoir était dur sous ma tête mais j'étais trop sonné pour réagir. Tout juste si j'ai enregistré que Sandy était collée à ce mec!!! Bon sang, j'ai la mâchoire déboitée, surement. Comment? Le mec? D'où il est sorti celui là? Et pourquoi?
Tout avait, enfin, l'air de bien tourner depuis que j'avais réussi à me fourrer dans le lit de Sandy. Elle a un joli appart en plein Paris, gagne bien sa vie au club!! 
Le club! Oui, c'est ça! Elle a dit qu'elle avait décidé de quitter son boulot!
C'est là que ça a déraillé... Elle veux vivre à mes crochets!!! Que j'aille bosser... Elle rêve! Jamais, jamais, j'ai bossé. J'ai toujours vécu du travail des autres. De ma mère jusqu'à ce qu'elle tombe malade, de ma grand mère quelques temps, mais il n'y avait pas grand chose à dépenser. De mes petites amies. Il n'est pas question que Sandy rêve!!! Elle va retourner au boulot! J'ai commandé un chouette costume que j'ai pas encore fini de payer... Et elle va, vite fait, arrêter ces fantasmes à la con!!! Pas de gosses! Jamais!
Prenant appui sur mes coudes, sur mes genoux, à quatre pattes, je me redresse. Personne pour m'aider?
Le loufiat s'approche. Pour me donner...
La note. La note!!! 
Mais où elle est? Je retombe sur ma chaise. Pas de Sandy. Ni gros mec.
Putain de mandale il m'a mis!!
Je termine ma bière. J'espère que j'ai de quoi payer... Je veux pas d'autres embrouilles pour aujourd'hui. 
Ok. Il faut que je réfléchisse... Comment arranger les bidons? Me la remettre dans l'axe, la Sandy?
Un p'tit tour au lit. Ça marche toujours. Moui... Presque toujours.
Je laisse un billet et je me hisse sur les pieds. Mon cerveau doit être décroché, il cogne dans mon crâne... Je pourrais porter plainte, demander des indemnités? J'ai surement des... Il m'a amoché, c'est sur! Dans l'ascenseur j'ai la gerbe. Ouaip! Mais pour porter plainte il faut aller chez les keufs... Et je suis pas sûr le le loufiat témoigne pour moi... C'te con.
Tiens la porte ne s'ouvre pas? Merde! Elle a du tirer le verrou. J'ai jamais réussi à avoir la clef du verrou... Je sonne. Et si elle ouvre pas? Je re sonne.
Ah, si elle ouvre. Ah, non!!!
C'est le gros mec!! 
"T'attends là connard!" qu'il dit. Je recule et me frottant la mâchoire...
"Et donne moi les clefs!" il fait en avançant d'un pas, la main tendue...
"Mais..." Je proteste... "C'est mes clefs!"
"Ça peut ce faire tranquillement... Ou non..." et il serre les poings.
L'a des arguments!! Je tends mes clefs.
Juste quand Sandy arrive. Elle balance des trucs sur le palier. Mes trucs!!! Mes chemises en bouchon! Mes caleçons, mes chaussettes et mon rasoir, et mon savon, et mon parfum (elle est folle!!! Elle l'a payé une fortune!). Elle balance même ma Xbox!!! Ma Xbox qui a fait un "scloug" inquiétant!!! La garce! Ma Xbox!!! Et même pas elle me rend l'écran qui va avec?
La porte est fermée...
Et pour la première fois je remarque le prénom sur la sonnette. 
"Sandrine"

dimanche 27 mars 2016

Bob...

Le dimanche Lakevio  propose un tableau sur lequel il nous faut raconter une histoire. Mais ce dimanche elle propose une illustration qui ne m'inspire pas du tout:
Alors je vous propose la suite de la suite de l'histoire commencée le 14 mars.

J'ai attendu longtemps. Quelle ressorte, éventuellement, de l'immeuble, qu'il me rappelle comme il me l'avait dit. J'attendais à la terrasse d'un café, sur un banc à quelques dizaines de mètres ou en faisant des allers retours comme un promeneur tranquille. L’œil sur la porte, avec nonchalance, mon esprit en roue libre me faisant quitter Paris. M'amenait bien loin du bitume chic de la rue de l'université, des quartiers huppés dans lesquels j'exerce mon métier, garde du corps, homme de main, de la zone peuplée et populaire, Seine Saint Denis où j'ai une logement. 
C'est dans ma campagne que je marche... L'oreille tendue vers les chants d'oiseaux, l’œil attiré par l’aubépine légère, les coucous trapus. 
J'ai attendu longtemps. Elle n'est pas ressortie, il ne m'a pas appelé. C'est l'odeur de l'étable de mon frère qui m'enivre, celle de la terre humide du potager... Je suis tenté. Il faut l'avouer. Retourner au pays. Apporter à Bernard les bras dont il a besoin, retrouver mes bases. Je pourrais, en vendant mon appart, avoir une mise à mettre dans l'exploitation familiale. Ces dernières semaines cela m'effleure souvent. Cette fille a bien réussi à tout lâcher. Pourquoi pas moi?  
J'ai attendu longtemps. Elle n'est pas ressortie, il ne m'a pas appelé, mais là c'est terminé. Je ne suis même pas sûr que le boss me paye sur ce coup là. Mais... 
C'est quand je me suis retourné pour partir que je l'ai vue... Sur le trottoir, avec un type. Pas la rousse, celle du boss. Non, sa copine. La petite brune. Petite, mince, racée... Bandante. J'adore les petites femmes. Cela me donne envie de les protéger. De les prendre dans mes bras... 
Mais là elle est au bras de ce gars. Qui ronchonne:  
"C'est quoi ce truc si important que tu as à me dire? On pouvait pas rester chez nous pour en parler?" 
Elle sourit. Qu'est ce qu'elle est belle! Elle a l'air tendue. Ils s’installent à la terrasse du café. Je me glisse à coté, tout à coté d'elle. Ils commandent, moi aussi. Je tend l'oreille. Elle commence une fois son verre posé devant elle. 
" J'ai pris une grande décision..." 
Il grogne. Et le reste se perd dans le fracas du hayon du camion d'un livreur qui s'ouvre. Mais la nouvelle ne doit pas lui plaire! Il hurle: 
"Non mais ça va pas ta tête!!! De quoi allons nous vivre?" 
Elle chuchote une réponse qui m'échappe. Il rugit. 
" Mais il n'en est pas question!!!" 
Elle se ratatine sur sa chaise: 
"Tu disais que tu avais un boulot en vue... J'en ai assez de cette vie. Je n'ai plus l'âge. Je veux des enfants." 
Le type bondit comme un ressort en hurlant des insultes. Et c'est quand son bras c'est détendu pour la frapper que je l'ai étendu. Juste un coup. Le poing bien sec sous le menton. Il s'est étalé, les bras en croix, entre les tables pendant que j'enveloppais la petite brune dans mes bras.
Ouh!!! Elle sanglote sur ma poitrine et je suis... Je suis le roi du monde!

samedi 26 mars 2016

Vendredi...

...pas saint pour moi qui ai perdu la foi en la religion (si je l'ai eue un jour... J'ai été pourtant été éduquée dans la religion catholique). Ce vendredi était un vendredi "classique" avec ces aléas, quelques contrariétés et des bons moments au travail.
Et un cadeau surprise en arrivant à la maison!!! Merci ma blogocopine Mamanlit!!! (Gilles: "M'enfin c'est quoi ce machin? C'est lourd! Ah, ouais c'est écrit!")
Et une sortie à la nuit, alors que je baillais, je baillais, je baillais...
Et qu'une fois installés au chaud (trop chaud pour Gilles, nickel pour moi) Gilles a fait une micro sieste pendant que le reste des spectateurs prenaient place (dans la petite salle du cinéma Zoom de St Calais, le caissier/projectionniste étant ravi du nombre de sièges occupés).
Une sortie ciné donc pour ne pas rater "Demain".
Sortie que nous n'avons pas regretté! Même si Suzanne, qui nous avait accompagné, c'est endormie au deux tiers... Ce film foncièrement positif redonne espoir.
Et je me prends à croire dans les bons cotés de l'homme... A sa capacité, à notre capacité, à créer un autre monde. Oui, rien que ça!

jeudi 24 mars 2016

Je n'ai pas disparu...

J'ai lutté toute la semaine contre une batterie de virus/microbes beurk qui donnent au choix la grippe, la gastro, l'angine... Un tiers de nos petits élèves y est passé, les deux tiers de mes collègues (sur 6..), aussi. Clovis a été terrassé par la gastro hier, Arthur se traine, j'ai chaud, j'ai froid, j'ai pas faim depuis trois jours...
Pour moi cela a été une grosse fatigue... Envie d'aller dormir dès 18 heures.
Et la pleine lune, et les chats qui font la java, ont tronçonné mes nuits. La fatigue...
Gary rentré à l'aube couvert de boue nauséabonde. Qu'il a collé dans TOUTE la maison, fauteuils et lits compris!
Bref. Mais Gilles a trouvé un trésor (qu'il a ramené pour Victor. Victor prévenu sur facebook a trouvé ça cool!)...
...le long de la route, là où j'ai heurté un chevreuil (Avec Simon ils s'étaient mis dans la tête de récupérer des pièces pour réparer la Dyane...). Mais tous comptes faits c'est avec les pièces que nous avions commandés que Simon a remis la voiture en état. Oui, elle roule mais il reste à lui refaire un siège conducteur digne de ce nom.
Voilà, voilà... 
Sinon aujourd'hui je me suis fait écraser, échographier les seins et tout va bien. Par manque de personnel c'était une dame/mammographie toutes les 10 minutes depuis 8 heures. J'avais rendez vous à 12h30 je suis passée à 13h. 
Puis j'ai avalé un bol de nouilles chinoises vite fait avant d'assister à une réunion à 14h. Où, entre autre, nous avons constaté que deux dames pour traiter tous les dossiers adressés à la Maison Départementale des Personnes Handicapées du Loir et Cher c'était franchement léger. Délais de réception puis de traitement qui explosent...
Même chose pour les Centres d'Action Médico- Sociale Précoce... Pour les Services d’Éducation Spéciale et de Soins à Domicile (liste d'attente: 25. Il faut en "sortir" 25 pour que ceux qui attendant entrent...). Et puis, et puis ces soignants qui s’inquiètent (voire s'affolent) devant le pic d'autisme!!!
Oui, oui, la grippe c'est pas si pire (comme dirait l'autre) même si les toubibs, rares et débordés, n'arrivent plus à recevoir les patients.

lundi 21 mars 2016

Un tableau, une histoire.

Lakevio,  propose chaque week-end un tableau sur lequel il nous faut raconter une histoire. Ce dimanche un tableau de Mark Keller.
"The studient" de Mark Keller

Il pleut... Il pleut et j'attends. 
J'attends le temps. Le beau temps, le temps de vivre. Cette mauvaise saison est si longue. Ce temps d'avant. Trop jeune, pas assez formé, trop inexpérimenté. Ma vie ne peut démarrer.  
Il pleut et je me suis égaré. Je me suis laissé leurré par ces histoires formidables d'étudiants.
Où sont les soirées folles, les rencontres extraordinaires?
Je me contente de les rêver en grattant ma guitare...
Les filles se font belles pour les sportifs, ou les rockers.
Il pleut...
Elles courent le matin, capuche relevée et baskets colorées et je n'ai pas le courage de sortir. J'ai l'impression de savoir à peine marcher.
Elles courent le soir, sur des talons perchés et je ne suis pas invité. Comment fait-on pour avoir un carton?
Où est le mode d'emploi? De ma campagne arrivé je ne sais qu'observer.
Et rêver...
Rêver de soleil et de moments partagés.
Oh! La voilà!!! La violoniste!
Elle ne court pas. 
Elle ne sort pas. Pas souvent... 
Elle est seule. Aussi.
Pourtant silhouette fine et démarche calme, elle est si attirante.
Il me faudrait...
Sortir, l'aborder... 
Aux beaux jours peut être? Je sortirais. Avec ma guitare sur le seuil. Et elle me rejoindrait...
Il pleut...
Et j'attends les beaux jours.  


Il pleut... Il pleut et en la voyant disparaitre avec son étui je me souviens de cette même scène, il y a trois ans.
Vais je attendre encore quelle revienne? La semaine prochaine?
Le temps a passé tout à changé, elle est à moi. Quelques heures par semaine. Quand pour son mari elle a un cours de violon.
Le temps a passé rien à changé. Je suis toujours là. D'étudiant je suis passé à prof, je suis toujours à l'école. La vie se déroule ailleurs je le sais...
J'attends le temps. Il pleut et je me suis égaré, je le sais.
Ici je ne suis rien. Un assistant, un extra... Même ma guitare s'empoussière. 
Elle est partie et rien de ce qu'elle a dit ne m'autorise à espérer plus que ces étreintes furtives. Alors j'attends les beaux jours, la fin du trimestre et je pars. Je rentre chez moi, là bas. Là bas où vais apprendre à vivre. Là bas où je connais les gens, où je suis connu, reconnu.
Enfin je vais vivre, prendre ma vie en main. 
J'attends les beaux jours et je pars.

samedi 19 mars 2016

Recontres jeunes chercheurs.

Le 19 est un grand jour: c'est ce jour là, il y 33 ans, que je me suis retrouvée par inadvertance sur les genoux de Gilles et que l'on s'est embrassé, roulé un patin de compète (j'en rappelle encore alors...). Oui... 33 ans...
Mais aujourd'hui c'était surtout le grand jour pour Suzanne et ses copains de classe!!!
Départ à 7h30 7h50 de la maison de la petite troupe qui a dormi en dortoir dans la chambre de Suzanne: Lya, Florine, Enzo et Suzanne, bien sur!
Gilles est resté pour garder la TV, il avait sieste et puis rugby...
Donc Blois 8h30 8h45, IUT, nous retrouvons plein d'autres classes qui ont eu la même idée. Des "petits" primaires, des "moyens" collégiens et les "grands" lycéens...
A 9h00 nous nous entassons dans un amphi (oui, oui, amphithéâtre, Suzanne!)...
...et pendant que je reçois un SMS de Victor qui me dit que tout est "nickel", à Quiberon avec Emma, les huiles discourent... S'autocongratulent et signent un partenariat avec l'électricien en chef.
Tout ça n'aide pas Suzanne a combattre son stress...
Heureusement elle n'a pas eu trop à attendre. Une fois les écoles, collèges, lycées répartis sur deux amphis (théâtre, oui, ma belle!), sa classe est passée en seconde position.
Cliquezpour savoir de qu'ils ont, brillamment, sans texte écrit, expliqué.
Brillant!!! Ils connaissaient tous leur texte. Bravo!
Puis il y a eu une pause goûter...
...puis les autres exposés..
Et enfin le très, très, très attendu pique nique!!! Non mais!
Nous avons trouvé refuge dans un parc trop beau, et à l'abri du vent froid, et ensoleillé ("les terrasses de l’Évêché"?).
Bel endroit en surplomb du fleuve et de la campagne embrumée (alerte aux particules fines).
Trop chouette pour jouer et prendre des photos (chacun son plaisir).
Ok... Tout cela est bel et bon mais il faut y retourner!!!
Pour une heure de conférence de Monsieur... Heu...
Trop bien la conférence, sur les origines du Loir et Cher, sa géologie, où l'on apprend que nous vivons où ont vécu des dinosaures (là on s'est doutait...), y'a des preuves, des mammouths, y'a des preuves, des rhinocéros laineux, y'a des preuves, et dans le désordre: des croco, des bisons, des loups et des coquillages, pleins, et du plancton en forme de colliers... Aussi. Y'a des preuves.
Juste à l'heure de la digestion... Certains papas n'y ont pas résisté... Non plus.
Bon, après les blablas voilà les stands de présentation dont celui de la classe de Suzanne, bien sur!
De 14h30 à 16h... J'ai piétiné, à droite, à gauche... J'ai cherché, sans trop d'inquiétude, les 4 zouaves, il m'en manquait toujours un...
Et puis à 16h Julien a battu le rappel!
Julien de la radio... Pour un reportage...
...qui avait l'air drôlement bien! Mais à un mètre de la table on entendait... Rien. Trop de bruit avec le rangement en cours à l'étage en dessous.
Mais nous aurons le lien bientôt... Et Suzanne a causé cette fois. Elle n'avait pas pu le faire quand Julien était venu à l'école. Elle était malade...
Là elle ne l'était pas du tout!! Elle était ravie!
Et moi aussi, quand j'ai pu  "remballer" mon petit monde et rentrer à la maison où, au lieu d'aller au resto comme je l'avais prévu, je vais laisser Gilles cruncher (le crunch étant, amis non avertis, la rencontre France/Angleterre dans le tournoi des 6 nations) et je vais aller me coucher! Oh, oui!