lundi 3 février 2020

Et flic, et floc...

Il pleut, il mouille...
Samedi, des allers, des retours, sous la pluie.
Et le lave linge, qui, se vidangeant en même temps que le lave vaisselle, se vide par terre.
"Oui, mais pourquoi tu mets en route les deux machines en même temps?"
Oui, pourquoi? Pourquoi, je les mets en route?
Et le soir, il n'y a pas que les rivières qui ont débordé.
Si je ne mets pas en route le repas, il n'y a pas de repas.
Si je ne démarre pas la "tournée" de salle de bain, pas de bain...
Si je ne réclame pas, une fois, deux fois trois fois, de mettre la table, de la débarrasser, de donner à manger aux chiens...
Et souvent je finis de guerre lasse...
L'idée de la grève m'a effleurée.
Et puis dimanche midi nous sommes allés manger en ville.
Victor et Emma avait suggéré la crèperie et embarquant Suzanne un peu patraque, Arthur et Coralie (mais pas Clovis, malade, ni Gilles en pré match de rugby) nous avons fini devant la porte, fermée, du resto. Qu'à cela ne tienne, je n'avais aucune envie de rentrer faire à manger. Nous avons changé nos plans et avons mangé à la pizzéria. C'est cool, parfois, de se laisser servir.
Ce qui n'est pas cool c'est que Suzanne était toujours patraque.
Et a une grosseur bizarre dans le cou.
Du coup elle psychote, les garçons lui parlent des oreillons (et vont réveiller Clovis pour lui demander s'il n'a pas de grosseur dans le cou. Ni d’inflammation ailleurs. Ils tirent leur "expertise" des oreillons de "Brooklyn nine nine". Mouaip! Non, juste un bon rhume...). 
Et puis elle a mal au ventre aussi depuis quelques jours. 
Gilles l'a ramenée plus tôt du collège vendredi.
Alors nous voici toutes les deux aux urgences.
Où nous avons attendu 6 heures les résultats des analyses de sang (bonnes). Il semble que Suzanne ait une infection urinaire. 
Et une échographie est prévue ce matin (c'est Gilles qui s'y colle). Pour y voir plus clair dans son cou et dans son ventre...
Et sinon, quand nous sommes rentrées à 21 heures, ils se mettaient à table.
Gilles était agacé parce que...
S'il ne met pas en route le repas, il n'y a pas de repas.
S'il ne démarre pas la "tournée" de salle de bain, pas de bain...
S'il ne réclame pas, une fois, deux fois trois fois, de mettre la table, de la débarrasser, de donner à manger aux chiens...
Oh?

6 commentaires:

  1. J'aime bien la fin de ton message ! Donc tu n'es pas la seule à raler et à t'énerver contre les choses qui ne se font pas et que tu dois faire ! Ouf !
    par contre, bof pour les malades ! Mon grand aussi a été super patraque il y a deux semaines et il a une drôle de boule derrière l'oreille ! Nouveau virus ? Bon courage !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aimerai mieux n'avoir pas à râler...
      Je crois que cet hiver sans soleil, et sans froid, n'est pas bon pour la santé. Les virus passent et repassent.

      Supprimer
  2. Aïe. Le repas, les lessives, je connais ça... même si en ce moment, c'est mon homme qui s'y colle. Il est au chômage, alors il peut bien.
    J'espère que la malade se rétablira, et que ce n'est pas trop grave.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, il peut, en effet. Tout comme ceux parmi les habitants de la maison qui sont dans le même cas.

      Supprimer
  3. Comme je te comprends ! J'ai connu ça il y a longtemps...maintenant les oisillons ont quitté le nid, ils ont grandi...
    Mais je me souviens d'avoir fait la grève à la grande surprise de tous, ils ont compris rapidement même si je n'avais pas posé de préavis ! :)
    d'autre part, j'ai toujours refusé de prendre quelque animal que ce soit à la maison, j'avais assez à faire avec le boulot ( le même que le tien), la maison, les enfants, les réunions ...

    RépondreSupprimer