mercredi 22 juin 2016

A l'atelier.

Attention fragile!
Consigne proposée sur Kaléïdoplume cette semaine: 
Écrire (forme poétique) en s'inspirant de cette photo:
Création street art  de Michael-Pederson



Oubliez moi!

Nul besoin de vous, voyez vous, au contraire.
Pour ne pas disparaitre c'est d'oubli dont j'ai besoin.
Pas de soins.
Une bande de terre, de l'eau et de l'air.
L'air de rien je me faufile là en douce.
Je glisse ma vie là où vous cultivez la mort.
Oubliez moi
Et du coin de l’œil j'éclairerais
votre morne journée d'un éclair de soleil.
Oubliez moi
Et mon pompon éclairera la frimousse
d'un qui deviendra vent sans effort.
Oubliez moi
De la vie je profiterais,
malgré vous, en éveil.

6 commentaires:

  1. Sylvie-Anne22/06/2016 11:45

    Aïe souvenirs. En 6me la prof nous avait demandé de proposer des sujets de rédac. Sylvie-Anne avait proposé "dans les tunnels du métro" (j'était facinée par les réclames et les lunières qui défilaient) et puis "je sème à tous vents" (référence à Larousse) Ben la prof a rien compris. Je crois même qu'elle a rigolé. Ben tant pis moi je sème toujours.......

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  2. j'adore cette photo et ton texte lui va bien ;-)

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  3. Très joli ! Et oui, les plantes vivent mieux quand on ne s'occupe pas d'elles, quand on les laisse vivre surtout !

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    1. Et moi j'adore laisser faire, et que cela fleurisse!

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