Ce sont les questions de Dr CaSo.
- Qu’est-ce qui représente le mieux l’arrivée du printemps, pour vous?
La lumière! Se réveiller grâce à la lumière qui filtre à travers les rideaux, ne fermer les volets que le repas prêt.
L'odeur, aussi. Celle du cassiflore (qui comme son nom l'indique sent le cassis), celle de l'herbe coupée et celle du linge séché dehors...
Les chants des oiseaux, le matin, et à midi aussi. Ils arrivent à couvrir le bruit des tondeuses hystériques...
Les sensations retrouvées, gants devenus inutiles...
Le goût du fromage de chèvre frais au petit déjeuner, celui des radis du jardin (pas encore semés...).
- Quel moment spécial dans votre vie aimeriez-vous pouvoir revivre?
Revivre un moment spécial?
Non, je n'aimerai pas.
Ce qui a été vécu, et qui est devenu souvenir précieux, ne peut être abimé par une redite.
Comme cette maison d'enfance qui semble si petite, "étriquée", quand on la revisite adulte.
- Quel est l’objet le moins cher ou précieux que vous possédiez mais qui a beaucoup de signification pour vous?
Heu... Je cherche...
Je ne suis pas "objet".
Je ne garde même pas les livres que j'ai aimé.
Oh! Si j'ai trouvé!
Je pense au foulard que je porte tout au long des hivers depuis des années.
Depuis que Réré me l'a donné. Il était à Bénou qui le portait pour cacher son crane chauve à cause de la chimio.
- De quoi avez-vous eu peur, récemment?
A part les peurs viscérales et irrépressibles de la maman pour ses "petits" (quand ils sont sur la route, pour leur avenir, pour leur moral, pour... ? Que je tais (A part le traditionnel: "Sois prudent", au moment du départ) pour ne pas les "ligoter").
J'ai eu peur d'avoir abandonné la bataille.
Pour défendre les principes de l'école publique.
L'école...
Oui, elle est en danger. Blanquer sape, broye... Et Mister M nous crache à la gueule en nous traitant de feignasses (nous aurions disparus pendant le confinement (connard!!! Je n'ai jamais autant bossé, à ce moment là, jamais autant donné pour palier à l'incurie et le manque de moyens, de formation, d'estime, de l'administration et du gouvernement!)).
Mais en fait, si j'ai fait un pas de coté, je suis toujours là.
Ce n'est pas bien efficace mais, je suis là, je résiste.
- Êtes-vous plutôt chien ou chat?
Bah...
Plutôt chien. Même si les chiens, les nôtres, me causent des tracas (les deux mâles ne se supportent plus, s'ils se croisent ils se battent).
Mais je ne dédaigne pas les chats. Même si les entendre miauler pour entrer, pour sortir, pour entrer, pour sortir... M'énerve!!!
Tout part à vau-l'eau... l'école et tant d'autres choses, il faudrait pouvoir faire un "reset" et repartir sur de meilleures bases...pas facile...
RépondreSupprimerIl faut couper la tête...
SupprimerJ'ai été horrifiée par ces phrases si méprisantes envers les enseignants, moi aussi! Si quelqu'un parlait comme ça des profs, au Canada, il/elle serait viré.e en 24 heures! (Je ne veux pas dire que l'éducation va mieux, ici, loin de là, mais qu'on ne peut pourrait simplement critiquer des gens qui, depuis ont toujours bossé bien plus qu'ils n'étaient payés pour le faire, et ce, encore plus depuis deux ans!)
RépondreSupprimerEcœurée...
SupprimerEn France, pays de râleurs, dès qu'il faut se lever et se battre tous disparaissent. Sans doute les enseignants (qui sont épuisés) méritent-ils cela. Mes collègues n'en ont même pas parlé.
Purée ! je n'étais pas au courant des derniers propos de mister M !
RépondreSupprimerc'est un misérable ! Je suis en train de me rendre malade en pensant aux élections et je pense que je ne survivrai pas moralement à sa réélection. J'espère je prie, j'essaie de convaincre les gens d'aller voter et surtout pas pour lui... J'ai très peur moi aussi pour notre école publique, laïque et gratuite !
Notre seul pouvoir est celui de voter...
SupprimerJ'en suis convaincue mais je connais tellement de personnes qui ne vont pas se déplacer ...
SupprimerEt combien de collègues qui trouvent que cela va...
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