mercredi 4 novembre 2020

Post post migraine.

Je suis rentrée hier soir avec une migraine carabinée. 

Elle couvait depuis quelques heures mais les feux de détresse de la voiture que je suivais, en ramenant maman de la clinique, m'a fait basculer dans la nausée.

Je ramenais maman chez elle alors qu'elle venait juste d'être admise à la clinique pour se faire opérer du genou ce mercredi matin. Elle avait du hâter ses préparatifs dans la journée parce que son entrée avait été avancée de 12 heures et son amie Gygy l'y avait amenée. Mais le résultat du test PCR s'est fait attendre. Les 48 heures promis se sont transformés en... On ne sait pas.

Maman m'a appelée quand j'étais encore à l'école a essayer d'avoir des réponses à nos questions, à gérer la mise en place de concert, en parallèle, en empilement, en... d'un protocole sanitaire inique et d'un niveau vigie pirate maximum fantôme (pas une consigne, pas un texte, pas un lien).

J'avais fait classe à des élèves masqués fort mignons et fort bruyants (cela semblait se décupler au fur et à mesure que la migraine s'intensifiait. Cercle vicieux?). J'avais ouvert la porte, tout au long de la journée à des personnes impossible à reconnaitre entre les gouttes de pluie sur le visio et le masque. Parce que confinement, vigie pirate et protocole sanitaire n'ont nullement diminué le mouvement, les déplacements, le brassage de personnel (malgré notre résistance, nos réticences. "The show must go on!"). Sauf pour notre intervenant en musique... Il ne peut pas, puis aux dernières nouvelles, bien sûr il peut!

Je n'avais pas réussi à répondre aux questions de mes collègues... Parce que je n'ai eu de réponses qu'une fois sur la route (pour aller chercher Colette, vous suivez, hein?), garée sur le bord de la route, parce que j'avais laissé, de guerre lasse (à noter, comme pour les élèves: ne pas poser plusieurs questions dans le même mail), un message au responsable sécurité...

Pas toutes les réponses, hein, ce serai trop beau, nous ne savons toujours pas si, ou quand nous aurons une vraie attestation dérogatoire de déplacement professionnel. Et il se trouve que nous (les directeurs) avons dû en fournir pour les parents et accompagnateurs. A la volée, débrouillez vous.

Voilà, voilà... Pourtant la journée avait presque bien démarré.

Contrairement à lundi Suzanne et Clovis n'étaient plus patraques et nous avions presque pas raté le bus.

Les nouvelles était plus claires pour Emma en formation à distance à la maison Presque plus claires pour Arthur dont la formation est retardée d'un mois (si on lui annonce cela c'est qu'il est bien pris à cette formation, n'est ce pas?).

Et Gilles avait l'air d'avoir trouvé des moyens de tromper son ennui. Il a trouvé la machine à café (mais aïe, sans sucre, le café) et l'un de ses co confiné rééduqué lui a montré un sentier clandestin qui permet de rallonger et de varier les balades, seules distractions possibles (à part la télé).

Donc hier soir je me suis fourrée dans le lit, dans le noir, après avoir avalé un cachet, espérant le repos, à 19h30. Sans y arriver. 

Heureusement Victor et Emma ont pris en charge l'intendance, préparé le repas (les repas et les courses, en fait. Ils ont programmé toute la semaine et ont effectué le ravito! Merci les jeunes!!!). Une fois que j'ai mangé, que j'ai bisouillé Gilles par message, j'ai pu dormir et sortir du mauvais pas dans lequel ma tête c'était fourvoyée.

Et, vous savez quoi? Aujourd'hui c'est mercredi! Je ne travaille que pour ma classe (et hip, hip, hip! Ma sortie scolaire de vendredi est maintenue! (vous y comprenez quelque chose, vous?)).

Et je participe, en visio, à une réunion d'information syndicale...

4 commentaires:

  1. Pauvre de toi : pas étonnant que tu aies la migraine après tout ça... Bon courage !

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    1. Nous faisons front en équipe. Et franchement ça aide! Et puis Gilles suit cela comme une série à rebondissements.

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  2. je compatis ! bon, chez nous on a un peu plus de chance, on a un peu plus de réponses, sauf que les réponses changent au gré du temps... Fallait bien que notre nouvelle inspectrice s'investisse un peu car depuis son arrivée en septembre, on ne peut pas dire qu'elle communiquait beaucoup ...

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    1. En fait, maintenant je sais pourquoi nous n'avions pas de réponses: ils étaient en vacances. La directrice académique et son adjoint. En vacances.

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