samedi 21 novembre 2020

Bonnes nouvelles! Et autres, petites, contrariétés.

Cette semaine j'ai écrit au président de la république et au ministre de l'éducation nationale. 

Par la poste et, parce que je suis droite dans mes bottes, par la voie hiérarchique (pour le ministre).

Je l'ai déjà fait, il y a quelques semaines (écrire au ministre), pour demander que le temps passé à gérer la crise nous soit honnêtement payé. Je n'ai reçu aucune réponse personnelle et il a été annoncé 450€ en tout (ce qui ne me semble pas à la mesure du temps effectué). Et ma hiérarchie directe n'a pas moufté. Pas une vague.

Cette fois-ci nous sommes nombreux (une "taupe" au ministère nous a envoyé une photo des bacs de courriers plein de nos missives) et nous avons pu mesurer, en temps réel, les différentes réactions de nos inspecteurs/inspectrices sur le groupe facebook où nous épaulons.

Il y a eu celle qui, affolée, a appelé la directrice pour lui dire de prendre soin d'elle, de ne pas faire de "bêtise" (genre comme Christine Renon).

Celle qui a envoyé un dessin qui expliquait, de façon très pédagogique, qu'il fallait faire la part des choses (ce que je maîtrise, ce que je ne maîtrise pas).

Celui a convoqué (Gloups!) le collègue directeur dans son bureau "pour discuter".

Il y a ceux/celles qui ont ajouté leur grain de sel, approuvant, soutenant leurs directeurs/directrices.

Et ceux/celles qui... Rien.

Pas un signe.

Ok, on va dire que je suis habituée.

Et que je n'ai pas besoin d'autre soutien que celui de mes collègues.

Je reçois déjà tant de respect et de considération!!!
 
Ce jeudi j'avais une journée de décharge supplémentaire. On me la devait de l'année dernière et je l'avais réclamée ayant 5 comptes rendus de réunions d'équipe éducative à taper. 
 
Est arrivée une collègue qui travaille à 80% et qui doit des jours. 
Elle avait préparé sa journée (elle était venue mardi soir, tard, et on avait vu ça ensemble). 
 
J'ai attaqué mes comptes rendus.
Quand, à 10 heures la secrétaire de l'inspection m’a appelé (pourquoi ai je décroché? Quand je suis en classe je ne le fais plus!): 
 
La collègue doit retourner dans sa classe (où elle ne va jamais le jeudi), je dois reprendre la mienne... Ordre (elle a dit "ordre") de l'inspectrice.
Voilà, la collègue a préparé son après midi, elle peut jeter ce travail aux orties.
Je n'ai tapé qu'un compte rendu, m'étais penchée sur d'autres dossiers urgents (depuis des jours).
 
J'ai repris ma classe.
Et l'on m'accorde, bonne nouvelle (!), généreusement, une matinée la semaine prochaine, pour finir ce que j'ai commencé. Si la remplaçante n'est pas envoyée ailleurs...

Süta très concentrée. Avez vous ses yeux?!

Les oiseaux ne la voient pas à cause du film que nous avons posé sur la vitre.

Bonne nouvelle, la vitre est solide, elle protège efficacement les piafs quand l'instinct submerge Süta et la jette à l'assaut des volatiles.

Et, bonne nouvelle, encore, c'est le week-end.

J'étais rentrée, pas trop tard, quand je reçois un message WhatsApp de ma collègue qui s'interroge sur ce que j'ai noté au tableau.

1er juin? J'ai vraiment écrit ça?!!

Je ne me rappelle pas... Mais peut-être... Un acte manqué?

Nous en rions, passer 6 mois...

Et l'une de mes collègues se rend compte que c'est elle qui se projette aussi loin! 

Bonne nouvelle, je ne suis pas sénile.

Et... Même si l'année 2020 n'est pas terminée, il reste encore 6 mois avant le mois de juin!

C'est une bonne nouvelle aussi, non?


2 commentaires:

  1. J'ai quitté la maison il y a un an. (retraite)
    Je constate malheureusement que rien ne change....

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    1. Non, rien ne change. Tu es partie avant le naufrage (le covid aide bien à plomber l'affaire).

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