vendredi 13 novembre 2020

Dichotomie.

D'un confinement qui n'en est pas un.

C'est boulot, dodo (quand ça veut bien) et... Plus de médiathèque, plus de visites aux copines, plus de balades hors du périmètre usuel (qui, je ne me plains pas, est bien plus chouette que celui des banlieues, et autres rives de périfs).

C'est du boulot, du boulot, du boulot... Et Suzanne qui a mal au ventre. Et Clovis qui passe son BAC toute l'année. Emma en téléformation. Arthur en attente de démarrage (lors du 1er confinement son projet de l'époque a sombré alors... Inquiétude. La mienne. Lui... Bah!). Et Victor qui remplit son chômage de sport et nous soigne en préparant, avec Emma, les repas.

Et il y a Colette, dont l'opération a été reportée et qui n'aimerai pas recevoir une amende quand elle se promène avec ses copines (dans le bon rayon, en extérieur. Mais à 3.).

Au boulot, l'école est pleine, les élèves sont eux mêmes, même masqués. Ils disparaissent parfois une dizaine de jours, l'un ou l'autre (ou les deux) de leurs parents étant positifs. 

Le cours des choses ne varie pas. Il se complique juste. Le conseil d'école doit être effectué en visio. Et j'attends toujours la formation à cette technique. Nous avons reçu une liste de liens. Et...

Autoformation. Avec les moyens du bord.

Avec, parfois, les uns, ou les unes, au bord de la crise de nerfs.

Et il y a eu le 11 novembre. Férié un mercredi. Comme un dimanche mais pas en plus...

Les routes ressemblaient, enfin, à celles du premier confinement. A tel point que j'ai pu m'arrêter pour faire ces quelques clichés (je suis la ligne haute tension pendant des dizaines de kilomètre. Où est Gilles? Au bout de la ligne...).

Au bout de la route, au bout du couloir (l'une des 4 sections à parcourir)...

Et, là, le plaisir de se retrouver. Mâtiné de... Limite nous nous retrouvons comme des ados fugueurs dans la chambre d'internat. Des clandestins de l'amour, à 38 ans d'amour.

Et,... Bof!

Nous nous baladons, bras dessous, bras dessus (et masque près à remettre dès que l'on croise d'autres marcheurs, seuls ou en couple), comme des petits vieux que nous ne nous sentons pas (même si les gosses nous appellent désormais ainsi).

Gilles raconte ses voisins, sur le départ, celui qui n'a pas reçu de visite (trop loin), ceux qui se retrouvent pour papoter...

 Et puis les kinés... Le directeur, peu apprécié.

 Je parle de Suzanne, que ses frères appellent "Paméla" depuis qu'elle a réclamé des soutien gorge (les sales vaches!), de la Deuche, que j'ai amené (avec Arthur) chez le mécano pour changer les pneus et faire une évaluation des travaux à effectuer, du rendez vous pris pour changer de banque.

Voilà ce que sont les "grands" projets des semaines à venir (et pas l'organisation des fêtes de fin d'année. Ni un éventuel week-end d'évasion (heureusement, mille fois, que je n'ai pas cédé et que nous avons pris ces 4 jours tout les deux, cet été!)).

Et, à court terme, repasser un après midi avec Gilles ce samedi, aller le chercher ce mercredi...

 

4 commentaires:

  1. faut se rebeller, on ne peut pas continuer à vivre comme ça, on ne peut pas imposer ça à nos enfants, à nous, à nos aînés encore plus !

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    1. Oui. Trouver des moments exceptionnels, mais normaux. Couper la société en tranche c'est la détruire.

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  2. Tout à fait d'accord avec Virvolte. J'attends moi aussi un réveil massif, mais je pense qu'il est encore loin !

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