samedi 18 mars 2023

L'autre partie de l'étau.

Ceux qui sont des habitués de ces "pages" connaissent la bienveillance de notre hiérarchie...

Voici ce qui nous cueille, parfois, dès le matin: menace de plainte "pour" (ou contre?) l'école. 

Sur le coup (c'est ce que l'on ressent), incompréhensible, et, après "enquête",...

Le gosse a mis une demie matinée, par bribes, à nous expliquer:

"Papa était très énervé" (On avait compris).

"Quand on est parti en classe de mer" (Il y a dix mois).

"On a jeté le pique nique à la poubelle" (les restes du pique nique, pendant le voyage, pour éviter qu'ils pourrissent pendant 5 jours dans le sac...).

"Oui, j'avais bien fini de manger, je n'avais plus faim. Ce qui a été jeté c'est le morceau de fromage" (la version donnée à ses parents à dû être moins détaillée...).

Donc:

Ils ont ruminé 10 mois.

Ils pensent qu'une enseignante (ou un personnel de l'école) est une personne méchante, avec de mauvaises intentions, qui lèse exprès les gosses (pour s'amuser?).

Il ne leur est pas venu à l'esprit de nous demander des explications (il est toujours très compliqué de les faire venir aux rendez-vous). 

Ils estiment "raisonnable"/normal de menacer.

Ils n'ont pas suffisamment d'imagination, de recul, pour croire que les gendarmes acceptent de recevoir une plainte pour un pique nique jeté à la poubelle. 

Voila pourquoi il est si compliqué d'établir la confiance du gosse...

Hip, hip, hip, pour "l'école de la confiance" (slogan de l'ex sinistre de l'éducation nationale).

15 commentaires:

  1. Ma mère aurait dit "c'est du gratiné!"

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  2. Whaou !!!! Ça décoiffe !!!

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    1. Heureusement que nous étions plusieurs à prendre le vent parce que ma première réaction, à chaud, aurait été de répondre: "Allez voir, illico, les gendarmes!!!"

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    2. Coucou Anne, je racontais hier à une amie vos déboires. Elle a une soeur prof d'Anglais dans un lycée. Elle a eu un souci avec un élève à qui on ava

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    3. A chaque fois qu'une mésaventure de ce genre on se dit qu'on a touché le fond... Mais...

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    4. (foutu laptop!) à qui on avait donc demandé de participer à une représentation, dont le coùut était 8 euros. Il ne s'est pas présenté, sans s'excuser à l'avance et quand la soeur de mon amie a envoyé un gentil rappel pour les 8 euros au père, celui-ci lui a répondu très brièvement "See you in court" (Je vous vois au tribunal). C'est hallucinant, non? Surtout quand on sait que ce Monsieur est professeur à l'université!!! Elle a bien sûr remis ça entre les mains de la direction, mais sa première réaction avait aussi été de répondre "ok"... Ça promet pour les générations futures!

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    5. Heu... On passe un temps infini à dire à nos élèves, pour désamorcer les conflits de cour de récré: discute, explique... Mais nous pouvons difficilement lutter.

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  3. Et oui... les parents trouvent le temps d'appeler l'inspection ou de porter plainte en gendarmerie mais ne trouvent plus le temps de discuter, parler, demander des explications ! Certains ne connaissent même pas la tête de l'enseignant de leur enfant...

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    1. Oui, les courriers ou appels à l'inspection, ça ils savent faire. Et là, eux, sont écoutés.

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  4. On en a eu une comme ça, à l'école : son gamin était infernal et dès qu'il avait un début de sanction, elle déposait une plainte ou une main courante, le commissariat avait un énorme dossier à son nom. J'ai vu une enseignante pleurer devant une menace de cette mère. Bon, évidemment, son "petit chéri" lui en a fait voir de toutes les couleurs à l'adolescence, c'était joué d'avance.

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    1. C'est terrible. Même s'il lui en fait baver cela ne "guérira" pas les blessures infligées. Comment les policiers pouvaient encore la recevoir?

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