dimanche 21 août 2022

34/52/2022: "Les plus belles rencontres...

... sont toujours inattendues". Simon Lafage 

Projet photo avec Virginie.

Je conteste cette affirmation!

En tout cas le terme "toujours".

Il en est qui sont très attendues et qui ne déçoivent pas. Comme quand nous avons pris un coup de foudre d'amour à la naissance des enfants. Comme cet amour, évident, pour Bastien.

Mais il y est aussi des rencontres...

Surprenantes, et qui font peur. Comme cette femme qui marchait sur la chaussée à coté de son vélo (on ne pouvait pas faire plus plat. Mais elle ne devait pas être en état de rester en équilibre), face à la circulation, dans la nuit noire en sans éclairage. Heureusement que j'en avais, moi, de l'éclairage, et que j'étais attentive. Quand j'ai stoppé la voiture, pour lui demander s'il elle voulait se faire tuer, elle a rit.

Moi cela ne m'a pas fait rire.

Tout comme la réplique agressive de la dame de l'accueil aux urgences parce que, signant le papier disant que j'acceptais la prise en charge médicale de Suzanne, je lui faisais remarquer que si je l'amenais là c'était évidement pour qu'elle soit prise en charge médicalement...

Heureusement, même si ce n'était nullement chaleureux, administratif, les papiers avant le patient (c'est notre ressenti (sans doute trop "habituées" à "nos" urgences habituelles, fermées pour l'été faute de médecin)), nous n'avons que peu attendu et sommes sorties avec une ordonnance "pas pressée".

Pas pressée mais quand on a une infection urinaire... D'expérience...

Bref. La rencontre fût bien plus belle avec la pharmacienne de garde. Que j'ai eu moins de scrupules à réveiller quand nous avons constaté que le village où la pharmacie était située était en fête. Manèges et feu d'artifice... La dame était souriante et avenante malgré l'heure tardive (nous l'avons quittée à minuit).

Une demie heure après je dormais.

J'avais roulé une centaine de kilomètres dans la journée en aller retours:

Aller chercher Colette au centre de réadaptation, faire une ou deux courses avec elle (boutiques fermées pour la plupart), la ramener à la maison, préparer le repas, accueillir Victor et Emma. Puis Bastien pour l'après midi. Bastien confié à Suzanne, j'ai conduit les kayakistes (Victor, Emma, Simon, Cynthia et Gilles) à leur lieu de départ. Je suis rentrée pour coucher Bastien pour la sieste, essayer de me reposer un peu, papoter avec Colette. Commencer à donner le goûter à Bastien. Le re confier à Suzanne et Arthur (le dos bloqué il n'a pu participer à la sortie kayak qu'il avait organisé!) pour conduire Colette chez le coiffeur puis aller récupérer les kayakistes. Déposer les kayakistes, récupérer Colette, la conduire chez elle où une copine l'attendait pour sa permission (à condition de ne pas être seule pour la nuit). Faire un détour pour récupérer Clovis chez Coline (oula!!! Les joies de la campagne). Rentrer, faire à manger. Manger et constater que Suzanne n'est toujours pas soulagée et décider d'y aller. Aux urgences. Puis, consultation faite, traverser la campagne, avec une rencontre avec les policiers, sur le bord de la rue (ils m'ont fait peur, de loin, un attroupement..), 15 km, pour trouver la pharmacie de garde... 

Et vous savez quoi? Si je me suis réveillée cette nuit je ne m'en rappelle pas!

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