mercredi 20 novembre 2019

Zou! interjection.

(Familier) En avant, hors d’ici.
  • Allez, zou ! du balai ! Laissez-moi un peu respirer.
  • Bon allez, zou ! j’y vais. À la prochaine.
  • Zou, on bouge.
Week-end passé en un éclair.
Pourtant il paraissait morne et froid.
Week-end au chaud dedans, dans la gadoue dehors.
Clovis qui m'ouvre la porte:
"Gilles te prend en photo et rigole au lieu de t'aider!"
(Vous constaterez qu'il n'est toujours pas doué pour faire le point avec l'appareil photo. A moins qu'il n'ait pris le cliché à travers la vitre. Que les chiens ont re cochonné.)
Gilles qui s'amuse.
Et pas seulement en ramassant les feuilles destinées à amender le potager.
"Bouh!" qu'il fait quand je m'agite à la salle de bain (genre vider rincer la baignoire, ramasser et mettre à sécher les serviettes de la veille, nettoyer les traces de dentifrice...).
Suzanne est arrivée affolée par le cri que j'ai poussé.
J'ai mis dix minutes à m'en remettre, riant (nerveusement) à en pleurer.
Voui. Heureusement que je ne suis pas cardiaque.
Week-end où Victor et Emma accompagnent Simon et Cynthia en ville, pour faire des courses de matériel pour leur maison. 
Où je leur prépare un chili apprécié par presque tous (celui qui n'a pas aimé m'a appris, j'en suis fort aise, que je ne fais pas un "vrai" chili. Dans un "vrai" chili il n'y aurait pas de haricots... C'est le grand Gogole qui lui a dit.).
Pour finir Simon a trouvé ce dont il avait besoin en allant avec Gilles chez le quincailler du coin (il faut toujours avoir un quincailler dans sa manche quand on rénove sa maison).
Week-end où en apprend des choses en écoutant parler nos jeunes.
Des choses qui me font douter de mon vocabulaire. Parlent-ils français? Je suis obligée de leur demander une traduction quand ils parlent musique, jeux vidéo, mode aussi, parfois (serait ce le signe que je suis devenue "has been" (en tout cas ils n'hésitent pas à le dire à Gilles quand celui ci parle et cite certains chanteurs (très passés de date, à mon avis, aussi)).
Week-end où en apprend que Clovis est recherché.
Au lycée. Sur la page dédiée de snap (ou wap, ou un autre truc inconnu de la has been) du lycée. Par une fille (supposent ses frères) qui poste sa description (où l'on apprend qu'il "s'habille plutôt bien") pour que quelqu'un la (ou le, ne soyons pas sexiste!) renseigne sur son identité (et plus si affinité?). L'un des copains de Clovis, très réactif, poste: "Clovis, tu es pisté!".
La version moderne de "ma copine se demandait si tu voulais bien sortir avec elle,"?
Week-end passé est arrivé le lundi.
Où mes collègues se sont inquiétées. Je suis arrivée après elles.
Je m'étais réveillée très tôt et de très mauvaise humeur: pas de granules dans le poêle, pas de café, les vêtements, des serviettes mouillées sur au moins deux mètres carrés de la salle de bain, la table pas nettoyée, la vaisselle au dessus du lave vaisselle et des gars soudés à leurs matelas.
Alors j'ai rangé, je me suis calmée en remettant la maison dans l'axe avant de partir.
Lundi passé très vite en comptes rendus, coups de fils, services sociaux, parents, partenaires. 
Et toujours des interruptions, des tâches tronçonnées par d'autres.
Ne rien oublier.
Tout en pensant à Arthur qui, pendant 5 heures, a passé des tests pour une éventuelle formation pour un éventuel boulot.
Qui vivra verra. Difficiles ces tests. Difficile de savoir... Il faut attendre les résultats.
Et, zou! Mardi a disparu lui aussi.
Mauvaise nuit et journée à avoir froid (il a fallu gratter le parebrise. En volant le grattoir de la voiture d'Arthur celui de la Dacia ayant disparu dans la trou noir de la Hirlière).
Mais ce matin, s'il a aussi fallu gratter (j'ai gardé le grattoir) le ciel est clair et le soleil est sublime.
Et ce matin c'est mercredi.
Je n'ai que les courses à faire. Et à accompagner Arthur à un rendez vous. Et à faire tourner la maison.
Et rien d'autre, je crois (l'atelier d'écriture que j'avais, momentanément, oublié, s'est déroulé la semaine dernière et mon agenda semble vierge...) sauf, peut être travailler mon CV. Pour, peut être, postuler sur un poste hors éducation nationale. Peut être. 

4 commentaires:

  1. Dommage pour l'Education Nationale que des gens de qualité envisagent de la quitter !

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    1. Oui, dommage. D'autant plus que nous sommes nombreux à vouloir partir.

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  2. Je pense que quand l'on a touché ses limites il vaut mieux partir que rester. Pour autant partir est un long chemin semé d'étapes. Le CV en est une... coucher sur le papier son parcours, ses connaissances, ses compétences... Courage, c'est un nouvel horizon qui assurément s'ouvre.

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