dimanche 10 novembre 2019

Projet 52: ce qui me réconforte.

Une photo par semaine avec Virginie.
Semaine 45: ce qui me réconforte.
  
Oulala! Pas simple cette consigne!
Le besoin de réconfort apparait quand il y a blessure, chagrin, détresse.
Quand les temps sont durs, quand les temps sont moches.
Enfant un bisou sur le genou au verni rayé et c'est reparti. Peut être. Avec un câlin, un vrai, c'est mieux. Cela n'efface pas la douleur, cela l'enveloppe de doux. Cela l'éloigne le temps qu'elle guérisse.
Adulte le réconfort je le trouve auprès des miens, évidement, dans notre maison, bien sûr, prés du feu quand il fait froid et humide, dans un bon repas, une sieste, quand la fatigue me cueille. Mais c'est de là, du malheur qui peut les toucher (et les touche parfois), que peut venir les plus grands besoins de réconfort.
Je trouve le réconfort dans la distance que je mets entre ce qui irrite, qui blesse, qui fait mal et moi.
Je tourne autour du "problème", je le regarde d'autres points de vue. je change les réglages.
Je cherche quelles sont les possibilités de trouver des solutions.
S'il y en a j'agis. Sinon...
Ce qui est fait est fait. Je n'ai pas de pouvoir. Alors...
Je garde mes forces pour faire avancer la machine.
Je tiens le "problème" à bout de bras et je l'éloigne.
Souvent en "l'effaçant" derrière d'autres histoires, qui ne sont pas miennes. 
Je lis. Toujours, le soir avant de dormir. 
La lecture comme paravent...
Je me réconforte en me planquant sous une carapace, en fait.
Et je m'interroge, surtout ces derniers temps (pourquoi?), est ce la bonne distance? 
Ne suis je pas à coté? Hors de la réalité? 
Est ce que je ne deviens pas myope du cœur?

6 commentaires:

  1. J'adore ton expression " myope du coeur" ! je pense que c'est necesssaire pour survivre, si on prend tout trop à coeur on ne s'en sort plus ... :(

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    1. Oui?
      Mais il faut avouer que je suis chanceuse, j'ai Gilles et nos gosses. Je ne suis jamais seule face aux aléas de la vie.

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    2. Je retiens 2 expressions qui me vont bien: "la lecture comme paravent" et "myope du coeur" pour garder une certaine distance avec les aléas de la vie...

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    3. Ah! Je me sens moins seule!

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  2. Je pense aussi qu'il faut créer une distance, nécessaire pour tenir le coup, ne pas couler avec ceux que l'on voudrait aider. Mais que la carapace ne soit pas trop épaisse non plus…

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    1. Oui, nous travaillons dans l'humain et il faut se mettre à l'abri. Après, vu ma propension à avoir les larmes aux yeux, quand je suis seule, je pense que ma carapace n'est pas bien épaisse...

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