vendredi 4 juin 2021

Rétro... spective: il y a longtemps, annecdote 3.

Question prénoms, ou l'art de garder un secret.

Simon et Cynthia ont décidé de garder secret, jusqu'à la naissance ("jusqu'à la sortie de la maternité", menace Simon), le prénom de "Bidule". Alors, bien entendu, les gars et Emma, cherchent à savoir, rusent pour que l'un ou l'autre lâche le morceau (les paris sont plutôt sur l'une).

Moi j'aime bien ne pas savoir... 

D'autant plus qu'ils ont encore quelques mois pour lui trouver quelque chose de plus seyant au quotidien que Bidule, et puis il parait que c'est pas facile parce que nous avons déjà utilisé tous les "bons" prénoms (Cynthia travaille à la garderie d'une école, Simon au collège, les prénoms à éviter s'empilent vite!).

Et en effet, je me souviens que ce n'est pas facile.

Enfin cela l'a été pour Simon, une évidence dès le début de la grossesse.

Cela a été plus farfelu pour Arthur ("C'est une fille" avait dit l'échographe. Du coup Gilles ne me croyait pas quand je lui affirmais que c'était un garçon). Gilles a choisi, parmi les deux que je lui ai proposé.

Pour Victor, un peu comme pour Simon, pas de doute.

Par contre pour le quatrième c'est devenu plus corsé. Gilles aurait aimé "Alcide", j'aimais bien "Ange" (même si avec le recul...). Et puis un jour, alors que je prenais mon bain la lumière s'est éclairée. J'ai appelé Gilles, lui ai soumis la proposition et ce fût approuvé.

Nous en avons parlé aux "grands" en leur demandant de garder le secret.

Qui fût soigneusement gardé jusqu'à la visite de Simone.

Avec elle nous faisions le traditionnel tour de jardin quand Victor, 2 ans et demi, désigne les 4 petits Altéas plantés en rang d'oignons: "Ça c'est Simon, ça c'est Arthur, ça c'est moi et ça c'est Clovis!"

Bon, ben voilà ça c'est fait!

(Au fait, si ça peut aider les nouveaux parents, si Suzanne avait été un garçon nous avions choisi Auguste.)

17 commentaires:

  1. Pour le 1er notre choix avait vite été fixé, pour fillette aussi et je l'appelais déjà par son prénom lorsqu'elle était encore dans mon ventre, pour le dernier on a hésité entre deux prénoms jusqu'à sa "sortie" et là l'évidence nous a imposé son prénom!!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et ce qui est chouette c'est qu'ils le portent bien!

      Supprimer
  2. Pour le premier, les deux prénoms étaient choisis depuis longtemps. Pour Marie, nous savions que ce serait une fille, donc nous n'avons pas cherché. Pour Aurore, le prénom de garçon a été une évidence aussi, mais nous n'étions pas d'accord pour celui de fille et nous avons fait choisir les aînés (qui ont évidemment validé mon choix préféré, parce que c'est un "prénom de princesse"… Guillaume trouve que j'ai triché sur ce coup-là) J'ai failli regretter lorsque Marie, avec ses défauts de prononciation de petite fille, a appelé sa sœur “Aurreur" pendant des mois.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est pour choisir le prénom de mon frère (seul garçon après 4 filles) que nous avions voté. Papa proposait "Albert Marie" (Heurk!!) ou "Jean Baptiste" (Gros bof (et en plus je n'aime pas les prénoms composés)), maman "Thomas". Qui fût adopté à l'unanimité.

      Supprimer
  3. C'est bien de ne pas savoir, et les futurs parents ont le temps.... cela leur appartient, laissez les vivre leur vie, leur parentalité !!! Je ne dis pas ça pour toi Anne.
    Je viens de vivre cela, le dernier mois tout le monde met la pression encore plus pour connaitre le prénom... c'est très pénible de connaitre les préférences de chacun... j'ai été patiente pour ma 4ème, pour mon premier Lucien beaucoup moins ! J'espere que Simon et Cynthia resteront zen, car il n'y a pas que pour le prénom que la société met la pression, il y a le nom de famille, comment il dort, comment il tète etc....
    Donner la vie, pouponner un bébé reste quand même ce qu'il y a de plus beau dans la vie pour moi !!!
    Aline

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout ce que tu dis est juste!
      La pression n'est pas bonne pour les bébés et leurs jeunes (ou moins jeunes!) parents!
      Ma grand mère avait fait un scandale pour le prénom "Arthur", elle l'a longtemps ignoré (ce qui n'était pas une si mauvaise idée, venant elle...). Elle n'aimait, elle ne nous a jamais dit pourquoi. Et quand bien même elle nous l'aurait dit c'était son histoire, pas la nôtre. Et encore moins celle d'Arthur.

      Supprimer
  4. J'aime bien tous les prénoms que tu as donnés à tes enfants! moi aussi, j'aime ce qui est atemporel et "classique", et j'ai toujours pitié des enfants à qui on a donné des prénoms rares (devine pourquoi!).
    Par ailleurs, loin de moi l'envie d'être une grand-mère excessive et intrusive, mais j'ai déjà prévenu mes enfants que s'ils choisissaient pour leur descendance des prénoms pourris (= qui ne me conviennent pas), je refusais de les leur garder (=il va falloir me soumettre les prénoms avant de les attribuer, quoi) ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi je l'aime bien ton prénom rare (Aline du commentaire précédent a donné quasi le même à sa troisième).
      Mince je suis trop bonne comme mamie, tu as raison.
      En même temps je suis quasi certaine que cet enfant va échapper aux "éo"(Théo, Mathéo, Timéo, etc...), aux "is" (Mathis, ou Mathys, ou Matisse).

      Supprimer
    2. Quel est ton prénom ? Proche de Rosalie ? Je ne vois pas...

      Supprimer
  5. Ah,les prénoms! Pour le numéro 5, nous avions choisi Marie-Louise, qui n'a vraiment aimé son prénom qu'à l'adolescence. Je la revois, à 4 ans,de retour de la Maternelle en pleurnichant: " J'aurais préféré m'appeler Léa ". Hé oui, les élèves apprenaient à écrire leur prénom

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne suis pas fan des prénoms composés.
      Je me rappelle d'une petite élève qui a sué sang et eau pour apprendre à écrire son prénom plein de "ponts" et de "boucles". Elle s'appelle Annabelle.

      Supprimer
  6. Petite précision, nous laissions les aînés choisir les prénoms secondaires du bébé à venir, dont nous voulions ignorer le sexe. Seule contrainte: un prénom de saint. Notre 6ème et dernier nous l'a assez reproché dans sa jeunesse: un prénom composé et 5 prénoms secondaires dont 2 composés. Finalement, il est rare de devoir inscrire tous ses prénoms. Réflexion de l'un:"Vousvous rendez compte du temps perdu à inscrire tous ces prenoms sur les feuilles lors des c0oncours". Aïe!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh mince! un prénom composé et 5 prénoms secondaires dont 2 composés!!! 9 prénoms en tout!!!
      C'est un record, non? C'est passé à la mairie?
      Cela ne doit pas rentrer dans les papiers!
      Pour moi qui en ai 4 (Anne Colette Thérèse Agnès) c'est déjà trop court!

      Supprimer
  7. Ah le choix du prénom, pire que le film ^^
    J'ai une mère (qui s'appelle Suzanne!) dont la spécialité est de toujours connaître un "machin" ou une "trucmuche" comme si ou comme ça... pour notre premier-né, on avait choisi Antoine et on a basculé sur Thomas en fin de compte, bah elle a trouvé le moyen de râler.
    Quant à Soline, hein? Céline, non. Solène? non plus, "mais ça existe vraiment, ça me fait drôle", bref, on aurait dû garder le suspense ou choisir Cunégonde!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Heureusement qu'en fin de compte l'avis des autres, même proches, on s'en tape. Cela peut déjà être compliqué de se mettre d'accord à deux...

      Supprimer
  8. et ils sont chouettes les prénoms que vous avez choisi!!!

    RépondreSupprimer