vendredi 23 octobre 2020

Il n'y a plus qu'à.

"La campagne est ouverte depuis le 12 octobre, et ce jusqu'au 15 novembre 2020. Les demandent doivent concerner impérativement les formations débutant au plus tôt le 1er janvier 2021. Lorsqu'une campagne est ouverte, les candidatures s'effectuent via le formulaire en ligne accessible sur cette page.

Pour candidater vous aurez besoin d’avoir sous version électronique :

  • un Curriculum Vitae,
  • une lettre exposant votre projet d’évolution professionnelle et vos motivations.
  • au moins deux devis des organismes dispensant la formation que vous souhaitez entreprendre ; ces devis doivent être au nom du Rectorat d’Orléans-Tours et comporter le tarif et le nombre d’heures de formation. Si un seul organisme dispense cette formation les deux devis ne sont pas obligatoires,
  • un éventuel avis médical en cas d’inaptitude ou de prévention de l’inaptitude.

Nota Bene : Les enseignants du premier degré (même affectés en collège) saisissent également leurs demandes sur cet outil mais l’accord concernant le financement du CPF est donné par l’Inspecteur d’Académie – Directeur Départemental des Services de l’Éducation Nationale."

(Je suppose que, comme moi, vous avez sursauté devant la faute d'orthographe (je suis très tolérante pour l'orthographe et il m'arrive d'en laisser passer mais là elle est énorme, non?))

J'ai demandé un devis.

J'ai, quelque part, un Curriculum Vitae.

Je m'attelle de ce pas à ma lettre de motivation ("ma" DRH de proximité m'ayant rappelé que dans l'éducation nationale "le CPF ne peut être utilisé qu'en vue d'une reconversion professionnelle" (ce qui semble un raccourci par rapport à ce qu'annonce le site "Service public.fr" qui dit: "Les agents de la fonction publique de l'État (FPE) bénéficient d'un crédit annuel d'heures de formation professionnelle, appelé compte personnel de formation (CPF). Ces heures sont mobilisables à leur initiative. Elles permettent d'accomplir des formations visant l'acquisition d'un diplôme ou le développement de compétences dans le cadre d'un projet d'évolution professionnelle (mobilité, promotion, reconversion professionnelle).").

J'essaie, encore, d'entrouvrir une porte. Un porte de sortie. Une petite ouverture mais, je l'espère, qui me permettra de prendre une bouffée d'oxygène, une respiration alors que l'éducation nationale m'étouffe.

Mon choix de formation se porte vers "écrivain public".


20 commentaires:

  1. Go!GO!GO! c'est courageux, positif, nouveau! Bravo!

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  2. Je suis également allée voir Anne.
    Attention, écrit en tout petit quelque part (à retrouver, mais ça m'a fait sortir de mes gonds !). Ta formation ne doit pas dépasser le quota des 25€ de l'heure !!! Si ta formation coûte plus cher que ce tarif horaire, les reste est pour ta poche ! Moi aussi, j'avais trouvé des formations qui rentraient dans le cadre de mes heures et de mon budget alloué (850€). Le problème, c'est que 80 des formations qui auraient pu me convenir étaient facturées au delà des 25€/h !!! Une fois de plus, nous sommes les dindons de la farce !!!

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    1. Ok...
      Saloperie d'éducation nationale!
      En attendant je harcèle notre DRH de questions.

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    2. Tu as raison ! Ils faut bien qu'ils servent à quelque chose maintenant qu'il y en a... (1 par académie peut-être ?!)

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    3. Un par département.

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  3. Je bosse à P.E, attention aux débouchés, il y a de la demande mais personne n'est prêt à payer pour le service rendu. Limite c'est du bénévolat !Va voir là https://candidat.pole-emploi.fr/marche-du-travail/accueil

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    1. Oh, je sais... Ce n'est pas grâce à ça que je vais devenir riche. C'est de la culture et la culture, comme l'enseignement, c'est juste pour le fun... Je crois.

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    2. Le truc que je conseille pour les reconversions, pas mal de gens veulent aller vers le bien être, les massages, le yoga, l'hypnose, la sophro, ou comme toi écrivain public (j'y ai pensé aussi), c'est à tout le moins de conserver une activité salariée à mi-temps, ainsi tu peux travailler sur ta propre activité mais garder un salaire bienvenu et la sécurité qui en découle. Tous les matins je me dis que je vais faire autre chose, il y a au bout de ma rue un petit resto qui a fait faillite deux fois car il n'attire que des patrons mal-aimables, dans mes pires délires je passe un CAP de cuisine et j'ouvre mon petit restau où toute la ville se presserait. Mais... J'ai 58 ans, c'est bien trop tard pour vouloir s'offrir une nouvelle vie ! J'espère que tu vas y parvenir.

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    3. Je n'ai pas l'intention de quitter mon emploi. Parce que j'aime mon travail (même s'il m'use), parce que je crois être encore utile pour y défendre des valeurs (pour les élèves pour mes collègues) et parce que l'éducation nationale me doit une retraite! En fait c'est comme ça que je vais sortir, en prenant ma retraite, le plus tôt possible et avec un bagage suffisant pour pouvoir développer une activité complémentaire.

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  4. Pour une année "congé formation", il est possible de demander tout et n'importe quoi tant qu'on parvient à l'expliquer. Un de mes amis a ainsi pendant un an travailler l'histoire de la musique.
    Payé à 80%, cette année lui a donné le souffle nécessaire pour continuer.
    Sinon, si on veut " Plus utile", il y a les formations de patrimoine ou bibliothécaire ou conservateur... Bref, tant que c'est des formations publiques, cela rentre dans les clous..
    Il y a un service au rectorat qui s'occupe des changements de carrière. Les solliciter c'est une chance de plus de voir son dossier accepter.
    Bon courage!
    En tout cas, ne jamais démissionner. Il y a bien d'autres solutions et notre usure est de leur faute alors, se préserver Oui mais sans perdre ce qui est dû. Tu mérites d'aller bien

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    1. Le congé formation c'est une super idée. Quand il est accordé, quand on a de quoi payer la formation.
      Je n'ai pas de quoi payer une formation à mes enfants. Alors une formation pour moi...
      Je n'ai pas l'intention de démissionner.

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    2. Heureusement, il y a plein de formations gratuites (prétendre passer le capes, les formations universitaires..., des formations pour adultes). Il y a aussi des possibilités pour d'autres postes (service culturel, emploi détaché)

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    3. Des formations gratuites?

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    4. Bien sûr.
      En tout cas dans mon académie, les formations pour passer capes, agrégation (il suffit de prétendre les passer), les formations universitaires (coût pris en charge par le rectorat)... Il faut absolument prendre rdv avec le service du rectorat. Ici, les nanas sont hyper à l'écoute.

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    5. J'y suis allée, au service mobilité (cela s’appelait "cellule mobilité" à l'époque) et... "Débrouillez vous!"

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  5. Et bien, j'espère que tu vas réussir à l'avoir cette formation ! En plus, c'est un futur travail très utile !
    Démissionner de L'EN, c'est devenu impossible apparemment. mon ancienne directrice se bat avec l'EN pour démissionner, ils ne veulent pas, tu ne peux démissionner que si tu présentes un autre projet de travail viable, je ne comprends pas très bien l'astuce... puisque de toute façon elle ne peut pas reprendre le boulot... Elle n'a pas été aidée non plus pour une reconversion éventuelle, l'inspectrice n'avait même pas voulu la rencontrer.

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  6. Courage ! Douces pensées en ce moment difficile...

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