Ce dimanche Virginie nous envoie en cuisine. Tous!
Et, pas contrariante la fille, je vous offre une photo de la cuisine vide de monde.
Ce qui est rare...
Cette pièce est le centre géographique et le cœur battant de la maison.
Et c'est pour cela qu'elle concentre en son sein les traces de tous, même vide.
Au premier plan les plantes, de plus en plus envahissantes, de Victor. Juste derrière les réserves de pâtes, conserves, sauces qu'il a pillé pour son stage (départ, pour Menton, la nuit prochaine).
Un peu plus loin la boite de cirage/nettoyage de chaussures, sortie pour Arthur. Ses clefs de voiture et/ou son portefeuille.
A gauche, au début du plan de travail, la boite de médicaments de Gilles et la machine à café d'Arthur (qui alimente majoritairement Gilles).
Sur la crédence, à coté des dates de rendez vous chez le coiffeur (Clovis, Suzanne et moi), avec la conseillère d'orientation (qui est devenue par le miracle d'une réforme psychologue de l'éducation nationale) le dessin technicomathématique de Clovis (il y est question de sinus, de cosinus), la petite poésie de Rachel: "Je t'aime une fois, je t'aime deux fois, je t'aime moins que le riz et les petits pois" (!!?).
Après l'évier la collection d'appareil électroménager d'Emma (un nouveau tout les 6 mois, à peu près).
A coté du piano qui les fait tant râler (le four est... intuitif. Ou pas.).
Ils critiquent aussi activement le vieux micro onde (plus de 20 ans) qui ne tourne plus...
Et empilent sur les dossiers de chaises des collection bigarrées de torchons. Ou les embarquent de façon à ce qu'on les cherche toujours quand on en a besoin (et on les retrouve, au choix, dans l'entrée, devant le poêle, au salon, sur les fauteuils, en boule, sur le lavabo de la salle de bains...)
Sur les dossiers des chaises on trouve aussi, aujourd'hui, un pantalon de travail neuf (en partance pour le fameux stage), le maillot d'athlétisme, si seyant, de Suzanne.
Et si je vous dis que je rêve d'une cuisine zen, épurée, vous me croyez?
Même si, je dois l'avouer, cette cuisine "vivante" est clairement notre cuisine et que je n'en changerai pour rien au monde.
C'est un peu pareil ici : la cuisine, centre névralgique de la famille, en plus d'être notre principale entrée (par le garage), encombrée de verres et de tasses jamais rangés, de listes de courses et de menus, de livres de recettes, de torchons jamais raccrochés, de chaises jamais repliées, toujours dans le passage… et un micro-ondes qui commence à dysfonctionner (24 ans, réparé deux fois)
RépondreSupprimerAh ça, pour être vivant, ça l'est!
RépondreSupprimerTout ça me ferait (un peu) péter les plombs et en même temps je comprends parfaitement que tu ne la souhaites pas différente!