samedi 2 octobre 2021

Cavalcade.

Bon.
Pour ceux qui suivent vous avez dû remarquer que je n'ai pas publié depuis lundi.
Et ce n'est pas parce que j'étais en train de pouponner notre petit fils.
Les visites sont interdites à la maternité et nous leur avons demandé où et quand ils souhaitaient que la rencontre tant attendue ait lieu (leur laisser le temps de prendre leurs marques, de se reposer (je me souviens à la naissance de Simon nous avions passé une semaine tous les trois, sans sortir et sans voir personne)).
C'est pour ce soir, à l'occasion du repas d'anniversaire d'Arthur.
(Je ne précise pas que tout le monde trépigne d'impatience, n'est ce pas?)
 


Je n'ai pas publié depuis lundi parce que je n'ai pas eu le temps.
Ou j'ai été trop fatiguée pour en profiter.
Je travaille. Beaucoup.
Et puis tout s'accumulant...
Lundi j'ai baillé toute la journée: en sachant l'accouchement en cours je n'avais pas dormi de la nuit (c'est con mais incontrôlable).
Mardi nous avons fait un "trafic" de voitures. Emma avait besoins de la sienne, alors Victor a pris la mienne, et... Bref, ma collègue est passée me prendre.
Mercredi matin j'ai récolté toutes les tomates encore "utilisables" du jardin, je les ai nettoyées, du pourri, du gâté et les ai triées dans deux récipients, les mûres en salade, les vertes pour la confiture. Que je n'ai pas eu le temps de cuire, j'ai accompagné Suzanne pour un rendez vous médical. Gilles a fait les courses. L'après midi c'est Clovis que j'ai accompagné, à la banque, pour ouvrir un compte (avec un RIB français, il avait déjà un compte mais l'administration française utilise des logiciels qui refusent les RIB étrangers (allemand, dans ce cas) (c'est illégal mais... Je suis trop fatiguée pour lutter)). Pendant ce temps là Suzanne, accompagnée de Rachel (plutôt que de poireauter devant la banque) a fait les boutiques.
En parallèle j'ai soutenu Victor dans les démarches pour obtenir un emprunt et avoir des devis pour l'assurance (vivent les assureurs abrutis!!!) de sa future voiture. 
Gilles, lui n'a reçu que la moitié de son salaire (alors que l'arrêté de longue maladie, retrouvé depuis, précise "à plein traitement"). A ma demande il a appelé la gestionnaire qui ne voit pas ce qui ne va pas (Non?) (Encore des démarches et des coups de fils en vue... Epuisant!)


Jeudi j'ai bossé, je suis passée déposer, et récupérer, des colis pour Emma,
Le dossier voiture de Victor a été finalisé. J'ai envoyé des mails pour organiser un covoiturage.


Nous avons reçu des nouvelles de la petite famille, rentrée à la maison.
Nous nous sommes extasiés.

Vendredi je n'avais aucun candidat/collègue pour partager ma voiture.
Victor, qui allait à Blois, lui aussi, rentrait pour midi, mon collègue syndicaliste devait être revenu pour 17h (et c'était trop court de me prendre à la fin de mon "stage" de "formation", à 16h30). J'ai donc pris la route seule.

Et avec un douzaine de collègues nouvellement nommés au service de "l'école inclusive" (mais tous sans le diplôme qui va bien, et pour la plupart sans avoir demandé ce genre de poste (nous n'étions que deux à avoir fait délibérément ce choix)) nous avons suivi... Un "stage". 
La matinée, sans pause, c'est étirée jusqu'à 12h50, où notre créneau de cantine avait été réservé (j'avais petit déjeuné à 6h) (une collègue m'a dit: "Je t'ai vue beaucoup bailler"). L'après midi, après une visite des locaux de la SEGPA, c'est terminée à... 16h!!!

Je suis rentrée en colère. J'avais, avec mes petits camarades, rempli un questionnaire pour lister mes besoins, mes difficultés. Nous n'avons eu droit qu'à des généralités creuses. Et j'aurai pu covoiturer avec mon collègue.

J'étais surtout en colère contre moi même. Comment puis-je avoir encore des illusion sur l'éducation nationale?

Bref, en arrivant tôt à la maison j'ai pu m'occuper de ma confiture de tomates vertes (deux kilos). 

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